Mon Amour ! Mon Maître !
J'aimerais tant que tu oses
Derrière notre porte close
Ces interdits, ces choses,
Ces mœurs qui indisposent.
Je te le dis, rien ne s'y oppose,
Alors, à tes pieds, je dépose
Mes fantasmes, mes névroses
Pour que tu les transposes.
Sur toi, je me repose !
Mon Amour ! Mon Maître !
J'aimerais tant que tu oses.
Je ne suis pas délicate rose,
Ma nature me prédispose
À ses sortes d'overdoses.
Ose, et de moi dispose !
Ne fais pas dans la prose,
Je te le redis, rien ne s'y oppose,
À cet art, je te prépose
Gouverneur, l'affaire est close !
Mon Amour ! Mon Maître !
J'aimerais tant que tu oses,
Qu'entre nous, tu interposes
Ces objets qui ankylosent.
J'attends que tu m'y exposes,
Dans la douleur trouver l'hypnose,
De ta pluie dorée, tu m'arroses.
Qu'enfin, tu m'imposes…
Que tu m'affliges ton apothéose,
J'en réclame une forte dose…
Mon Amour ! Mon Maître !
Je te propose
À toi d'oser…
Être un virtuose…
Photos et texte Christian Bailly
Tous droits réservés
06/03/2015





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