samedi 23 décembre 2023

Les boules de Noël du père Noël

 







 

Avant les fameuses festivités,

Les plus chaleureuses de l'année,

Devant le feu de cheminée,

Paisiblement, je me suis installé.

 
 

Je savais qu'une nuit de folie

M'attendait, alors dans mon lit,

Doucement, je me suis assoupi,

Pour y faire quelques rêves sexy.





Mais tôt ce matin, à peine réveillé,

Mon lutin préféré s'est déjà activé

Pour me soulager, avec générosité,

D'un trop-plein de désirs, avéré.

 



J'avoue, à ses désirs, je fis allégeance.

Je ne résiste pas à ces réjouissances,

Et je m'y abandonne avec aisance.

En fait, c'est mon bain de jouvence.

 










De mon côté, je le laissais profiter

Sans limite de ses jouets préférés

Qu'il fit sauter comme au bilboquet

Jusqu'à les voir enfin dégorger.

 







Quant à moi…

J'attendis de lui le bouquet final,

Qu'il me servit sa liqueur séminale.

Notre plaisir, en rien ne fut frugal,

À se faire du bien, il n'y a pas de mal !

 








Au fond, ça ne mange pas de pain!

Apaisé, j'ai pu reprendre mon turbin,

Et de ce Noël, le petit train train,

Sans oublier d'enjoliver mon sapin.

 






De quelques boules bien choisies,

Et de guirlandes, je l'ai garni,

Et quand je l'ai trouvé assez joli,

Très fier de moi, je me suis dit :









 


Oooooh !

Vraiment, quelles belles boules, il a aussi….

Ho ! Ho! Ho! Ho !



Texte et photos Christian Bailly 

Tous droits réservés 

22/12/2023

samedi 16 décembre 2023

De chair...Et de sang...

 


Il faut que je vous dise, Chers Ami

Moi, qui vous parle ici,

En prose, mais aussi en vers,

Je suis bien fait de chair,

Et de sang...

D'émotion,

De contradiction,

D'amour et de fureur,

De joies et de peurs.

De mon cœur blessé,

Vous ne verrez pas une goutte perler,

Mais mon âme, elle, peut pleurer

Des larmes couleur de l'encre de ma vie

Avec lesquelles je vous écris.

Je peux être amoureux,

Parfois même fougueux.

Parfois, je doute,

Oui, souvent, je doute…

De la vie et de l'être humain

De vouloir le changer, il est vain,

Il est capable du meilleur,

Comme des pires laideurs.

D'autres jours, moins moroses,

Je vois la vie en rose.

Je m'émerveille de sa grandeur,

Même si ce n'est qu'une lueur

Dans cet univers sans fin.

De l'or qu'il a dans les mains

De sa force, de son imagination,

Et de son obstination

À traverser le temps

En résistant

Aux frayeurs de son histoire.




Oui, il faut que je vous dise, Chers Amis

Moi, qui vous parle ici,

En prose ou en vers,

Je suis bien fait de chair

Et de sang...

De sentiments,

Qui se contredisent,

Quoi qu'on en dise,

D'amour,

De désir,

De plaisir,

Mais aussi de douleurs

Ou de purs instants de bonheur

Tout ce que je vous écris est vécu,

Même si ça ne vaut pas un écu

Tout est ressenti sincèrement,

Dans la joie ou le tourment,

À mon rythme.

Je ne suis pas un de ces algorithmes

Ou un de ces robots

Qu'avec leurs gros sabots

Ils veulent nous imposer.

Avec, ils prétendent nous remplacer

Si je ne m'abuse

Moi, ma plume, et ma muse,

Avec nos fautes d'étourderie,

Même si j'y survis,

Nos erreurs de syntaxe,

Heureusement sans taxes,

Nos tournures fantaisistes,

Nos élucubrations d'artiste.

Je le sais,

Je ne suis pas parfait, Chers Amis,

Mais moi, qui vous parle ici

En prose ou en vers

Je suis bien fait de chair

Et de sang... Moi !

Mais pas ce ChatGPT…

Qui un jour aura notre peau… 

Alors la vraie poésie, 

Celle qui vient du coeur, ne sera plus...

https://www.numerama.com/sciences/1200230-cest-quoi-chatgpt-on-a-laisse-chatgpt-repondre-a-la-question.html







Christian Bailly

Tous d roits réservés 

24/01/2023

vendredi 15 décembre 2023

Dans le miroir




Je me regarde dans le miroir,

Je réalise comme les années ont pesé...

Mais sur mon corps,

Je vois toujours une étincelle de désir,

Prête à briller pour toi...





Mon amour...

Prends-moi dans tes bras,

Serre-moi fort contre toi,

Ton corps contre mon corps,

Ta chair contre ma chair.

Laissons nos désirs germer

Dans nos bas-ventres,

Pendant que nos bouches

S'envahissent...






Emporte-moi dans tes rêves

Je te montrerai ma vérité

Là où commence ma réalité.

Nos nuits ne connaîtront pas de trêves,

Nos aurores seront nos jours,

Nos crépuscules seront des feux de St-Jean.

Mon amour,

Emporte-moi dans tes pensées…






Je regarde le jour se lever,

Et m'offrir de belles promesses,

Mais demain sera un plus beau jour encore,

Parce qu'il me fera encore cadeau de toi...




Texte et photos  Christian Bailly
Tous droits réservés
08/08/2023

vendredi 8 décembre 2023

Heureuses retrouvailles





Après avoir rêvé de toi toutes les nuits de mon absence,

Après avoir attendu, sous les draps, le retour de tes caresses,

Après avoir imaginé nos folies et nos instants de tendresse,

Après cette route sans fin bordée d'impatience...




Je te retrouve,

Chacun de nous a soigné pour l'autre, sa personne.

Entre la dentelle et le cuir, tu as choisi la guipure,

Avec laquelle j'aime découvrir ta seconde nature,

Celle que tu me dévoiles, quand tu t'abandonnes.



Alors,

Sous ta robe de chambre, je sais ce qui m'attend,

Ce que j'aime découvrir comme si c'était un trésor.

En nous tendant les bras, le canapé sait son sort,

C'est là, que tu choisis de me révéler tes attraits.




Du coup,

Je faufile ma main sous ta robe de chambre entrouverte,

Jusqu'à la douceur de tes seins auréolés de dentelle.

Tes tétons, déjà, se durcissent arrogants et rebelles,

Tu sais, combien à les voir, mon désir est en alerte.




Et puis,

Je me penche pour m'en saisir avec gourmandise,

Ma langue joue avec et les taquine avec malice,

Ma main, en explorant ton corps, se fait complice,

Pour le libérer de ses entraves et en faire l'expertise.




Mais,

Déjà, tu écartes tes cuisses pour mieux me laisser faire,

Sous la soie, ton sexe frémit, farouche, il se développe,

Semble vouloir s'échapper de cette enveloppe.

De mon côté, je sais pertinemment ce qui va lui plaire.

Aussi,

De tes tétons excités, ma bouche, à regret, se libère,

Pour venir lécher ce qui fait de toi mon beau mâle aimé,

Recueillir quelques gouttes de sève des fleurs du mal, libérées.

Devant toute cette marchandise, mon désir s'exaspère.





Évidemment,

Je sens mon esprit se laisser corrompre par la déraison.

Tous les mets, que tu me présentes, m'affolent.

Déjà, ma langue malicieuse se presse vers ta corolle.

Tes gémissements me disent Ô combien j'ai bien raison.



Ainsi,

Je mesure le résultat de mes louables attentions,

Aux suintements que ton gland laisse échapper,

De les lécher, je m'empresse de venir me régaler,

Et je passe de l'un à l'autre avec délectation.




Enfin,

Je reviens à ta bouche pour un long baiser fougueux,

Tandis que je glisse mon doigt dans tes profondeurs.

Tu empoignes ton sexe et le branles avec ardeur.

Je te sens venir, mais il est bien trop tôt pour être heureux.





Alors,

Généreux, je t'offre tout ce que j'ai de mieux à t'offrir

Et j'enfourne mon glaive suintant, dans ta gorge profonde.

Puis, je t'offre ma rose pour qu'avec ta langue, tu la sondes.

De nos retrouvailles, je savoure tous nos savants délires.




Alors,

À ton oreille, je te murmure certains de nos fantasmes,

Ces envies qui ne sont plus entre nous des secrets,

Et aussi ceux qui attendent de devenir concrets.

Ceux qui inspirent à nos désirs tant d'enthousiasme...

Tu sais,

Comme celui de se savoir maté par un quidam, par la fenêtre

De lui offrir la vue, loin d'être innocente, de mes couilles

D'être offert, en gueuse, à des sexes pour qu'ils me fouillent

A nous voir soumis comme des salopes en mal d'être...




C'est ainsi,

Que nous arrivons tout au bout de notre résistance,

Alors que nos chairs pantelantes nous supplient de se libérer,

Alors que l'issue de ce corps-à-corps semble s'imposer,

Je te propose l'ultime caresse avant la jouissance...

Pour ça,

Je te demande de récolter le fruit de mes attentions,

Sous toi, entre tes deux cuisses fermes, je me glisse,

Pour venir titiller de ma langue ta rose à la peau lisse.

Je sais, cette chatterie te porte vers une autre dimension.




C'est un fait,

Je sais les effets de cette sublime et intime caresse.

Tu te branles avec ardeur, je sens monter ta tension.

De ton cul, je subis jusqu'à étouffer, la pression.

Tu exiges de ma langue beaucoup plus de hardiesse.



Dès lors,

Je sens le va-et-vient de tes couilles pesantes,

Tandis que tu secoues ton sexe virilement, avec frénésie,

Il finit par se vider longuement sur mon torse ravi

De sentir s'étaler la tiédeur de ta semence abondante.

Finalement,

Tu viens m'offrir de ton sexe radouci les dernières larmes

Tandis que je les savoure, je commence à me branler.

Tu ne me laisses pas en reste, mes tétons, tu viens travailler,

Jusqu'à cette jouissance qui m'assaille et me désarme.

Ainsi,

De nos désirs nous voilà arrivés au bout du voyage,

Après avoir visité tous les deux nos plus beaux rivages,

Après avoir oublié comme au premier jour, d'être sages...

Non, assurément, notre amour n'est pas un mirage...





Christian Bailly

Tous droits réservés

7 Nov 2023