jeudi 31 janvier 2019

Mon Ami

Mon Ami
Entends-tu les roulements de tambour de mon ardeur qui bat pour toi la chamade ?
Entends-tu le cri langoureux de mon cœur qui pour toi d'amour se meurt ?


Entends-tu le battement des cils de mes yeux aveuglés par ta beauté ?
Entends-tu le frémissement de mes lèvres brûlant d'attendre ton premier baiser ?


Entends-tu le tremblement de mes mains timides qui rêvent du satin de tes seins ?
Entends-tu les profonds soupirs de mon souverain désir inassouvi de ton plaisir ?



Mon Ami
Entends-tu les turbulences qui agitent mes entrailles ignorant l'inconvenance ?
Entends-tu les râles intransigeants de mes sens sur un bûcher nommé désir ?
Entends-tu l'appel bestial de ma chair haletante qui veut t'éveiller à sa volupté ?


Entends-tu la cascade de mots tendres et amoureux qui assourdissent mon esprit ?
Entends-tu tous ces vers silencieux et pourtant tonitruants d'amour pour toi ?
Entends-tu tout ce que je ne te dis pas ? Nos jours et nos nuits n'y suffiraient pas !



Mon Ami
Entends-tu, enfin, le sanglot long et langoureux de mes sentiments éperdus pour toi ?



Mon Ami, Mon Amour,
Ton indifférence sonne le glas de mes espérances.
J'attends, qu'au fond de moi, le feu veuille bien s'éteindre,
Mais je sais que rien n'y fera, pas même les feux de l'enfer
Où je t'emporterais le jour venu, malgré toi, pour te consommer.
Alors, nos âmes, ainsi mariées pour la fin des temps se consumeront avec nos corps.
De cet Amour il ne restera que ces quelques vers couchés sur ce parchemin
Délaissé, je l'espère, par les vers.











Texte et Photos Christian BAILLY
Tous droits réservés
14/09/2009

vendredi 25 janvier 2019

Langueur automnale


Sur un lit de feuilles automnales
Et quelques branches fraîchement coupées,



Je me suis allongé pour me réfugier
Loin du monde agité.
Par les couleurs chaudes de l'Automne, réchauffé,
Je me suis doucement laissé aller…



Mon âme, à la nature, ainsi abandonnée,
Pour de doux rêves, s'est envolée.
Dans mon sommeil, j'ai tout oublié,
J'ai retrouvé l'amant tant espéré.


J'ai senti son souffle m'effleurer,
Ses caresses, sur moi, vagabonder.
Dans ces bras je me suis laissé emporter
Pour le pays de la félicité.



Envoûté, j'aurais voulu tout quitter,
Ne plus jamais me réveiller,
Dans l'hiver, doucement sombrer,
De plus rien m'inquiéter.




Pendant tout l'Hiver, ainsi hiberner
Pour au Printemps, par mon Prince, être baisé
Mais, soudain, j'ai senti l'Automne sur moi se poser,
Venir de sa fraîcheur me décaniller.



L'enchantement était brisé.





Christian BAILLY
Tous droits réservés
08/09/2009

Bienvenue à Pedro



Bienvenue à toi, Pedro !

C'est toujours un grand plaisir pour moi de trouver un nouveau membre inscrit à mon blog
Heureux de te voir sur ma page.

Tu es ici chez toi !
Regarde, lis, commente...Tes mots seront les bienvenus...

A bientôt...
Au gré des vents et marées de ma plume...



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Xersex2009
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Roland Massing-fritz
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Adamastor Guilgermes Fereira

Marc Nubonheur

Pedro Betencourt






Photo: Christian Bailly
Tous droits réservés

samedi 19 janvier 2019

Appel






















Viens ! Mon Amour, viens !
Viens réveiller mon désir
Viens te poser sur moi
Que je te fasse danser
Que je te fasse rêver





































Viens ! Mon Amour, viens !
Viens me faire jouir
Viens que je te comble
Que je t'inonde de mon plaisir
De mon bonheur souverain.



































Viens ! Mon Amour, viens !
Que je remplisse ton calice
Et que pour toi, en larmes,
Ce trop-plein de bonheur
Sorte de tes yeux sereins



















Viens ! Mon Amour, viens !
Ensemble alors, rassasiés,
Nous nous effondrerons
Jusqu'au petit matin
Pour un long sommeil divin.


Viens ! Mon Amour, viens !



Photos et texte Christian Bailly
Tous droits réservés
09/2009

mercredi 16 janvier 2019

De nos sens











Que l'indécence de nos sens
Sublime nos âmes en partance,
Trahisse de nos corps, l'appétence,
Nous libère de notre sublime essence…























Luminescence de notre existence!
Pour nos esprits en démence
Je ne demande pas la clémence,
Ni moins pour notre concupiscence.






















Ne cachons pas les apparences
De notre libidineuse conscience.
Cependant, le plaisir est à l'évidence
Le chemin de notre subsistance,






















De sur cette terre, notre opulence.
N'y voyons pas là, la décadence
Mais de notre nature la pertinence
De sauver avec intelligence




















Notre race et sa survivance.
Si entre l'Amour en abondance
Et le doux plaisir, il y a alliance
Abusons de ce sujet de complaisance.

















Il n'y a pas à s'aimer, d'inconvenance.
Nous nous devons, avec allégeance
De nous incliner à l'obéissance
De nos sens, exiger plus de suffisance
















Pour magnifier ainsi de notre vie, la flagrance.




















































































Texte et Photos Christian BAILLY
Tous droits réservés
09/2009

dimanche 13 janvier 2019

Bienvenue à Marc



Bienvenue à toi, Marc !


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Photo: Christian Bailly

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vendredi 11 janvier 2019

la valise




Un jour, je partirai pour un grand voyage,

Pour un monde sans nuage.



Alors, j'emporterai mille choses,

Qui dans ton jardin reposent.






















Ton parfum de jasmin, pour me laisser apprivoiser,

Le rose de tes lèvres, pour ma vie la colorer,

L'éclat de tes yeux, pour mon chemin l'éclairer,

La profondeur de ton regard, pour m'y égarer,























Le satin de ta peau, pour me protéger,

Le nid douillet de tes désirs,

Pour m'y endormir,




La transparence de tes larmes,

Pour y abandonner mon âme….










Vague à la Pointe Espagnole



Photos et textes de Christian BAILLY
Tous droits réservés
09/2009