mardi 27 août 2019

Les fleurs du mâle








Sur ton corps nu, déjà mature, 

J'ai laissé libre cours à ma seconde nature, 

À mes inavouables inclinations, 

Pour en explorer les rivages avec passion. 

J'ai découvert ton jardin pareil au mien, 

De tes seins au creux de tes reins, 

Parfumé des senteurs des fleurs du mâle. 








J'ai parcouru monts et vals, 

Sans y voir le moindre mal, 

Pour y trouver le même bouton, 

Prêt à s'épanouir au moindre frisson. 

Je l'ai butiné sans retenue, impatient 

De le voir éclore et de savourer goulûment 

Le miel de cette fleur du mâle.







Ragaillardi par ce viril nectar qui m'envoûte, 

Mais pas rassasié, j'ai poursuivi ma route. 

Sur tes collines boisées, je me suis perdu 

En caresses, en baisers, en mal d'amour défendu. 

Puis, j'ai repris ma course conquérante, 

En quête de cette autre sublime fleur du mâle. 






Trésor de volupté à qui sait la cueillir, 

Je la dois à la générosité de ton plaisir, 

Autant qu'à la hardiesse de mon désir. 

Tu me fis l'honneur de la découvrir, 

Secrète, réfugiée au fond de son vallon. 

Sa découverte me gonfla de satisfaction 

Me submergea d'une grande émotion.







Explorateur comblé, je reconnus sa magnificence 

J'avais là, la plus grande preuve de ta confiance 

Je te demandai alors humblement 

De satisfaire pour elle mon engouement 

De me réserver la primeur 

Pour venir un jour, à ton heure, 

Cueillir cette fleur… 

… Du mâle.







Photos et texte : Christian Bailly

Tous droits réservés

24/02/2010

Welcome to Franck Bach




Welcome to Franck Bach!
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Franck Bach

lundi 19 août 2019

Nuit blanche




Dans le noir de ma nuit blanche,
De mes pensées enflammées,
De mots d'Amour pour toi réservés,
J'ai noirci cette feuille blanche. 

Je me suis bercé de tous ces discours
Que je voudrais tout haut te dire
Qui hantent mon esprit en délire
Et sans ménagement, le labourent.


J'ai divagué pendant des heures,
Enfiévré par mes désirs excisés,
Délirant comme un damné,
Espérant qu'enfin le jour m'effleure.

J'ai cherché obstinément la paix
Pour mon âme forcenée,
Condamnée à perpétuité,
À souffrir, de mon amour, son faix.


J'ai renié cent fois mes serments,
Trop généreux qui te libéraient
De moi et la liberté, t'octroyaient,
Pour d'autres, moins accommodants.

J'ai pleuré du trop de générosité,
De mes sentiments exacerbés.
En silence, dans la nuit, j'ai hurlé
À tue-tête, mes inavouables desseins,


Où je rêve de t'emprisonner
À jamais dans ma cage dorée,
À faire de toi, mon aimé,
À tout autre, te confisquer.


Dans le noir de ma nuit blanche
Pour toi, pour moi, j'ai rêvé
De tout et de son opposé,
Jusqu'à ce qu'enfin, je flanche.

Dans le noir de ma nuit blanche.
J'ai espéré un dénouement à ma folie,
De mes tourments l'anesthésie,
En noircissant cette feuille blanche.


Texte et photos Christian Bailly
Tous droits réservés
22/02/2010

lundi 12 août 2019

Pour l'éternité



Quand je n'aurai plus de mots à t'écrire…
Quand je n'aurai plus de soupirs à te dire…
Quand mes larmes de bonheur seront taries…
Quand de mes baisers, tu connaîtras la pénurie…


Quand je tairai mes envies et mes désirs…
Quand je ne sentirai plus ton corps frémir…
Quand je n'aurai plus de rêves à assouvir…
Quand je n'aurai plus de quoi te ravir…

  

Quand ma plume n'aura plus sa muse…
Alors mon cœur n'aura plus qu'une excuse…


C'est que je serai mort de t'avoir trop aimé.

   

Ne me cherche pas,
Ne me pleure pas,
Sur d'autres rivages éloignés
J'apprendrai alors la patience de t'attendre
Pour enfin à ton amour prétendre.


Je t'attendrai le temps qu'il faut,
Pour assouvir ce qu'ici-bas m'aura fait défaut
T'aimer pour l'éternité…



Texte et photos Christian Bailly
Tous droits réservés 
22/02/2010


vendredi 9 août 2019

Plaisir en solitaire


De mes pensées pour l'aimé, surgirent de profonds désirs
En vagues profondes, insidieuses et impertinentes.
Mon corps entier demandait ses caresses savantes,
De celles qui se dénouent en indécents plaisirs.


Sans tarder, il me fallait répondre à cet appel sauvage,
Qui fourrageait autant mon âme que mon ventre.
D'ardentes sollicitations irradiaient de mon épicentre.
Encensaient des délices de la chair, l'apanage.


Lentement, je me dénudai devant une antique psyché,
Qui connaissait de mon corps mûr tous les secrets,
Et gardait le silence de mes rendez-vous discrets.
Le tapis persan, de mes effets, fut bientôt jonché.


D'un geste, je balayai les marques du temps sur mon corps,
Le moment des regrets et des remords était mal venu,
Pour de toutes autres finalités, je m'étais ainsi dévêtu.
En tout çà, mon amant n'y voyait-il pas quelques trésors?


Mon regard s'attarda bientôt sur ma virile prestance,
Qui ne laissait aucun doute sur ma vigueur,
Les images de mon amant envahirent mon cœur,
Ma chair s'embrasa en toute inconvenance.


Mon plaisir à portée de main, piaffait de s'exprimer.
Attisé par de récents souvenirs ardents et licencieux.
Sans tarder, j'en vins à mes fins, et un torrent impétueux
Déversa, bientôt, son écume opalescente dédié à l'aimé.


Apaisée, mon âme pouvait désormais
Se consacrer à ce noble sentiment d'Amour,
Tout à mon amant, dévolu.


Texte et photos Christian Bailly
Tous droits réservés
12/02/2010

samedi 3 août 2019

Un cœur en hiver





De te voir figé dans la douleur,


Je cherche à réchauffer ton cœur


Glacé par bien trop de rancœur.




L'hiver, brusquement, c'est posé sur lui,


Pour une longue nuit d'agonie.


Depuis, il bat au ralenti, en survie,




Dans un palais de glace,


Où de guerre lasse,


Il n'espère de la vie aucune volte-face.




Meurtri par tant de froidure,


Dans ton sein, la douleur perdure


Creuse ses profondes engelures.




Plus de frisson, ni même de passion,


Mais l'attente d'une sage rémission,


D'une lente et décisive guérison.




De cette douloureuse agonie,


Je voudrais tant être celui qui te guérit


Celui qui sauvera ton cœur endolori,




Faire de toi, de mon âme, le seigneur,


De mon corps le profanateur,


Devenir ton humble salvateur,




Pour te faire oublier, de l'hiver, les mauvais tours,


Préparer le Printemps, le retour des beaux jours,


Enfin, te redonner le goût de l'Amour.



Texte et images: Christian Bailly


Tous droits réservés


11/02/2010