jeudi 30 septembre 2021

Petits tétons







À la seule vision

De tes deux jolis tétons,

Cachés dans ta toison,

Ma bouche, en fusion,

Ne retient pas son émotion.


Pour le plaisir de la titillation

De tes petits bourgeons,

Ma langue a un don,

Elle ne résiste pas à la tentation.


Par de tendres convulsions,

Avec application,

Elle s'applique à leur érection.


Par de savantes punitions,

Et avec quelques précautions,

Les initie au plaisir de l'expiation.


Dans de bonnes dispositions,

Tous deux subissent sa passion,

Enflamment mon tison

Et sèment en moi la confusion.


Dans ton corps en pâmoison,

Je sens monter la tension,

Une certaine pulsion.



À ces deux petits rejetons,

Petits plaisirs à foison

Et grands frissons.

Ah ! Jolis aiguillons !

Jolis petits bourgeons !

Jolis petits tétons !

De vous, je suis en addiction.


Texte et photos Christian Bailly

Tous droits réservés

05/04/2011

samedi 18 septembre 2021

Prendre le temps

  

  

 

Ouvrir mes volets pour t'apercevoir,

Prendre le temps de sortir de mes rêves,

De nos caresses, rompre de la nuit, la trêve,

Lire dans l'éclat de tes yeux nos espoirs.

 

De tes effluves, intimement, me réjouir,

Prendre le temps de flairer tes secrets,

De ton impudeur, en découvrir le concret,

De près, le voir fièrement se construire.

 

Sentir ton désir matinal s'impatienter,

Prendre le temps de le voir se languir,

Du plus beau que j'ai à offrir, lui consentir,

Me laisser conquérir pour devant lui capituler.

 

Abdiquer dans la confiance de l'amour,

Prendre le temps de se laisser embraser,

Vaincu, de fond en comble, se faire piller,

Dédier notre exultation à ce nouveau jour.

 

Ne plus résister à la vague déferlante,

Prendre enfin le temps de s'extasier,

Se laisser emporter par le raz-de-marée,

Éblouir par notre jouissance aveuglante.

 

Vider nos corps de sa précieuse substance,

Prendre le temps, en apprécier la valeur,

Comme autant de perles à notre bonheur

Venues pour parer nos corps en alliance.

 

Apaiser d'un baiser nos chairs belliqueuses,

Dans le silence, sans la douleur du repenti,

Prendre le temps de parapher l'amnistie,

Se délecter de ces heures voluptueuses.


Texte et photos Christian Bailly
Tous droits réservés 
05/04/2011

samedi 11 septembre 2021

Oser








À l'amour, je dois tous ces mots griffonnés,

Soufflés sur un champ de bonheur insoupçonné

Auquel je ne croyais plus depuis trop d'années,

Par beaucoup, sacrifié, interdit par le passé.



Depuis, je ne sais plus me taire, me résigner.

Cette expérience, je veux oser la partager,

Ce message d'espoir le lancer à l'assemblée.

Quand la vie, je reniais, ton amour m'attendait.

Quand je me noyais, ta main me sauvait.

J'ai osé la saisir, là, sur-le-champ ou jamais !

Le premier pas était fait, les autres suivraient.



Enfin prétendre à cet amour inespéré,

Ne plus m'incliner, mais me relever.

Me dire, rien n'est définitivement tracé.

Pour toi, de ma destinée, j'ai tout changé.

Pour bien vivre ma vie, il me fallait oser,

Me dévoiler, complètement me dénuder.


Je le dis, pour l'amour de toi, j'ai osé ! Je l'ai fait !

Je l'assume, pour l'amour de moi, c'est un fait,

Même si je ne sais pas de quoi demain sera fait.

Aujourd'hui, le reflet, que mon miroir me fait,

Me regarde sans honte, stupéfait, mais satisfait.


Pour avoir osé assumer, un autre homme est né,

Sorti du placard fermé à clé, depuis sa puberté.

Au grand jour, je vis une toute nouvelle liberté,

Au goût acidulé de l'amour viril, que j'ose avouer,

Sans honte, heureux de t'aimer selon ma destinée.




Texte et photos Christian Bailly

Tous droits réservés

30/03/2011

jeudi 2 septembre 2021

Le choix

  



De toutes ces années si vite passées,

Je garde d'impérissables souvenirs,

De mes jouvencelles, les sourires,

De mes intimes, les douces pensées.

 

De toutes ces années bien remplies,

Je préserve ma mémoire des remords,

De tous mes pleurs, de la vie, les mors,

Pour ne garder que le chemin accompli.

 

Pour ces années désormais révolues,

Point de faux regrets, de larmes à sécher,

D'amères repentances pour mes péchés,

Mais le goût de miel d'une vie conclue.

 

De tourner enfin une page, le temps est venu,

Sans fermer le livre d'un roman inachevé.

D'une délivrance inespérée, j'ai accouché,

Dans la douleur du martyre, de l'amour ambigu.

 

Pour ces années qui  me seront accordées,

Sans plus attendre, simplement prendre

Ce à quoi je peux prétendre, sans vendre

Au diable, pour l'éternité, mon âme de damné.

 

Pour ces années à venir, me voilà décidé

À vivre selon mon idée, dans ma réalité,

 À sincèrement assumer ce pourquoi je suis né,

Accepter ma vérité dans la dignité  et la fierté,

 

Ne plus vivre dans l'ombre, dissimulé,

M'envoler pour d'autres contrées d'amour

Et de félicité, sans frayeur, sans détour.

Profiter au grand jour de ma destinée…

 

…Avec Toi, si telle est ta volonté.

Texte et photos Christian Bailly

Tous droits réservés 

30/03/2011