vendredi 30 avril 2021

Amour de mâle


À toi beau mâle, qui m'offre cet instant,

Où je peux lire mon âme dans ton âme.

De nos virils amours, rien d'infâme,

Seulement la flamme de deux amants.


 


Oh ! Mon beau mâle ! Embastille mon cœur !

J'ai affranchi mes rêves d'adolescent

Immolés depuis bien trop longtemps

Sur l'autel de la honte et de la rancœur.


 


Fais de moi, mon beau mâle, ton céladon.

Mes sentiments pour toi se débauchent,

Pour autant que nos corps se chevauchent

Comme de jeunes et fougueux étalons.


 

Je déclame, mon beau mâle, ma flamme,

Sans retenue, sans le moindre complexe,

Pour tous ceux qui demeurent perplexes.

L'amour est pareillement notre oriflamme.


 

De toi, mon beau mâle, je veux savourer

Pleinement ce qui est de toi au masculin,

Flairer au plus près ton inclination de félin,

Sentir la griffe de ton désir m'égratigner.


 

À toi, mon beau mâle, j'offre mon ardeur,

De mes sentiments, accueille le tison.

Déverse sur moi ton adorable poison,

Je ne connais point remède meilleur

 

À mon mal d'Amour… Qu'Amour de mâle.






Texte et photos Christian Bailly 

Tous droits réservés

21/01/2011


mercredi 28 avril 2021

Petits bonheurs matinaux

 


Dans la pâleur d'une aube hivernale,

Encore baignés des brumes du sommeil,

Nos corps, désunis par la nuit, s'appellent.




Au creux de mon cou, soudain se pose

Délicatement ton souffle, il me réveille.

Doucement, tu t'imbriques contre moi.

Je me love, je me niche, douillettement.

De ton bras, sans tarder, tu m'enveloppes.

Je me résigne à ce bonheur tout simple.

Être ton prisonnier sans l'once d'un regret.

 



Tes mains flânent sur un terrain conquis.

Du bout des doigts, tu amuses mes tétons,

Avec malice, tu les tourmentes, les martyrises.

Quand, à ta convenance, tu les trouves aguerris,

Tu les abandonnes pour d'autres latitudes

Où déjà s'éveille en silence un volcan.



Contre mes reins, ta chair désireuse frémit.

Je sens bientôt ton monstre impertinent

Devenir intrépide, indécemment s'enhardir.

Sa témérité n'est pas pour me déplaire.

Le bonheur parcourt nos chairs qui s'éveillent



 

Tes mains, très expertes, sur moi s'activent,

Adroitement, elles réaniment le démon assoupi.

Le voilà qui rayonne, et impose son dicta

À mes entrailles tyrannisées de toutes parts.




Tu joues avec mon feu, je me consume.

Sous tes caresses, mon corps se convulse,

Crie grâce, mais inassouvi, il en redemande.






Ton désir avec outrecuidance me harcèle.

Je le sens, là, qui palpite, frémit contre moi.

Impossible désormais de rebrousser chemin.

Je me gorge de ce bonheur… Être désiré

 


Nos chairs engagées sur les voies du désir

Se lancent à corps perdu dans l'aventure

Pour redécouvrir du plaisir la divine douleur.

Je deviens enragé, un loup, de toi, affamé.



Je dévore ton corps qui s'offre en pâture.

À ton plaisir ultime, je veux me sacrifier,

Ne laisser aucun bon morceau de coté.

Tu t'abandonnes à tous mes outrages.




Je prends ce que, voluptueusement, tu offres.

Je t'offre impudiquement, de moi, le meilleur.

Une vague de plaisir soudain nous submerge,

Consume, en un instant, notre désir partagé.

Dans les bras l'un de l'autre, alors apaisés

Nous goûtons le bonheur d'être l'un à l'autre.





Christian Bailly 

Tous droits réservés 

19/11/2011

vendredi 23 avril 2021

Si je te dis…

  



Si je te dis…



Qu'il ne te reste que mon présent à cueillir pour en jouir,

Tout ce qu'ici, je t'écris, c'est ce qui nous attend,

Mais qu'il nous reste encore quelques beaux printemps

Pour nous abreuver de nos baisers, exaucer nos plaisirs.

Crois-tu que tu puisses encore m'aimer ?


 


Si je te dis…

Qu'il ne me reste plus qu'à vieillir, à lentement décrépir,

À collectionner infailliblement les cicatrices de la vie,

Qu'un jour, je ne saurai plus qui tu seras, qui je serai, aussi,

Que du monde, tel qu'il est, je ne saurai plus m'éblouir.

Crois-tu que tu puisses encore m'aimer ?


 


Si je te dis…

Qu'il ne me reste rien de ma prime jeunesse à t'offrir,

Bientôt, j'oublierai hier, je ne croirai plus à demain,

Je compterai les années simplement sur mes mains,

Je sentirai mes forces abdiquer, mes jambes fléchir.

Crois-tu que tu puisses encore m'aimer ?


 


Si je te dis…

Qu'il ne me reste plus qu'à vivre avec le projet de te chérir,

Un jour, je lirai dans tes silences, les secrets de ton âme,

Ce que tu sauras de mon destin, dans le cristal de tes larmes,

Tout ce qui ne fera plus, de demain, notre mutuel devenir.

Crois-tu que tu puisses encore m'aimer ?


 

Si, à mes cotés, à cette inévitable expérience à venir

Tu es déterminé, alors il me reste un espoir…

Qui fortifie mon amour, celui de croire…

À Notre Avenir…



Photos et texte: Christian Bailly 

Tous droits réservés

12/01/2011

 

vendredi 16 avril 2021

Pour les jours et les jours…











Pour tous les jours qui viennent et ceux qui suivront…

Je t'offre mon cœur conquis et chacun de ces battements,

Pour preuve indéniable de la véracité de mes sentiments,

La ferveur de mon désir, la primeur de ses impulsions.


Pour tous les jours qui viennent et ceux qui suivront…

Je t'offre mon âme intégralement acquise à ta cause.

Entre tes mains, en toute sérénité, je te la dépose

Pour que tu l'élèves et qu'ensemble nous communions.



Pour tous les jours qui viennent et ceux qui suivront…

Je te réserve l'exclusivité d'étancher la soif de mon désir,

À toi, je consacre la quintessence du fruit de mon plaisir,

Je t'alloue ma chair ; sois pour elle, son insatiable trublion.


Pour tous les jours qui viennent et ceux qui suivront…

Je veux t'offrir, de moi, le meilleur, à toi me dévouer,

Servir et desservir ton appétit, de ta faim me rassasier,

Mon cœur à toi enchaîné, le vouer à ta vénération.


Pour tous les jours qui viennent et ceux qui suivront…

Mon cœur a ses intimes raisons, qu'ignore ma déraison

Dans la passion, mes sentiments ont trouvé l'inspiration

Mon Amour, tu es déjà mon maître, sois mon amphitryon.






Christian Bailly

Tous droits réservés

07/01/2011

Adulation






Chaque jour, ton image flatte mon regard.

À te voir si joliment appétissant,

Je salive comme un enfant gourmand

Devant une brioche bien levée,

Des bonbons acidulés…

À tes attraits si bien exposés,

À ce désir latent, comment résister…








Comment me retenir devant le charme

De tes impudiques armes …

Devant ce paysage sauvage et arrogant,

De le conquérir, l'envie me prend…

De l'arpenter de mes caresses…

De laisser libre cours à ma hardiesse…








Quel est ce bel animal qui me fait frémir ?

Quel est ce beau félin affamé de désir ?

Je me laisserais bien dévorer par tant de beauté

Rien que pour sentir sur moi son intime cruauté

Et de ma chair exaltée…

Voir ses vœux inconvenants exaucés.





Je regarde tes photos couleur sépia…



Ton corps dénudé…

Où se couche le soleil

Aux couleurs vermeilles

De ma passion démesurée…








Et je savoure la chance que j'ai de t'aimer.





Christian Bailly

Tous droits réservés

07/01/2011

vendredi 9 avril 2021

Hé ! Bébé ! Laisse-moi t'aimer !









Laisse-moi t'aimer Bébé !

À ton bon souvenir, te rappeler

Que je suis là pour te rassasier…

De la vie, te faire apprécier

L'un de ses meilleurs côtés.




Apprendre avec toi la volupté,

Découvrir la félicité et la partager.

Laisse-moi, sans détour, te dispenser

Ce qui me reste d'impétuosité !




Laisse-moi t'aimer Bébé !

Te faire sentir le fil de mon épée

Pour te faire connaître sa dextérité.

Avec, au septième ciel, je veux t'envoyer

Et de mon plaisir te baigner !




Ta chair, laisse-moi la goûter…

De ma bouche, laisse-moi l'envelopper,

La voir se réveiller, se développer,

Grandir, se fortifier, s'affirmer.




Laisse-moi t'aimer Bébé !

Laisse-toi chavirer, basculer

Dans les tourments de la volupté,

Sentir ton dard en moi bouillonner,

L'entendre prier pour être exhaussé.




Laisse-moi t'aimer Bébé !

Laisse-moi te montrer, te prouver

Comme je suis expérimenté.

Laisse-moi habilement te supplicier,

Et décider quand te gracier




Laisse-moi t'aimer Bébé !

Laisse-moi découvrir ce qui est caché,

Et par mon désir, tant convoité.

Laisse-moi l'effleurer, l'exciter,

À mes caresses licencieuses, l'aliéner.





Laisse-moi, à ton Bonheur m'activer,

Sentir ton aiguillon vibrer, se convulser,

Enfin le voir lâcher sa bordée,

Laisse-moi te libérer, t'entendre bramer.




Laisse-moi t'aimer Bébé !

Laisse-moi profiter de mon succès,

De ta généreuse salve, sur toi déversée,

Laisse-moi avidement m'abreuver,

Ma soif de toi, à volonté l'étancher.




Laisse-toi aller au sommeil du guerrier ;

Je suis là à te veiller, à te bercer

De mon Amour démesuré

Dans le silence de la nuit tombée.


Hé ! Bébé ! Laisse-moi t'aimer !









Christian Bailly

Tous droits réservés

24/12/2010