A toi mon ami
Mon ami, ici, tu trouveras toute ma vérité, sans florilège , celle de mon corps et de sa réalité, en toute modestie, celle de mon vécu impudiquement dévoilé avec humilité dans la simplicité de mes poésies, celle de cet amour qui me fait vivre intensément le bonheur d'être enfin celui que j'ai toujours été, celle de mes désirs irrépressibles d'hommes pour les hommes, celle de mes plaisirs d'hommes donnés par les hommes et en particulier par mon homme.
dimanche 21 avril 2024
Heureux !
dimanche 31 mars 2024
Le Marin
Le marin est un vent de sud-est soufflant de la Méditerranée vers le Languedoc, la Montagne Noire et les Cévennes.
Il est généralement modéré et régulier, mais il peut être parfois violent et turbulent sur le relief, très humide, doux et amène le plus souvent des précipitations abondantes.
Il est plus fréquent au printemps et en automne, lorsque les dépressions s’enfoncent en Méditerranée : c’est le vent des situations perturbées et pluvieuses.
Il se charge d’humidité lors de son parcours maritime. Il va ensuite la restituer sous forme de grisaille (nuages bas, brumes, brouillards) et de pluies, sur les hauteurs qui bordent la mer : les versants sud-est de la Montagne Noire, les Corbières, les contreforts des Cévennes et les premières hauteurs provençales.
Sources: http://tempetes.meteo.fr/Les-vents-regionaux-mediterraneens.html
samedi 30 mars 2024
Ombre et lumière
Les gourmandes
Ici gît ma chemise dont tu m'as dépouillé.
Ici gît le jean brut dont je t'ai défroqué.
Ici gît mon pantalon qui va se froisser.
Ici gît ton tee-shirt immaculé abandonné.
Ici gît le tas de nos caleçons déjà accouplés.
Ici gît le lit qui commence à s'impatienter.
Ici gît le canapé qui lui aussi ose espérer.
Et nous, nous sommes là, debout, amoureux,
À nous effleurer de nos regards langoureux.
Le soleil entre par la fenêtre restée entrouverte,
Caresse impunément tes jolies fesses offertes
À la tiédeur de ses rayons audacieux.
Je contemple ce joli petit cul généreux,
Aux rondeurs juste comme il faut
Pour m'émouvoir plus qu'il ne faut.
Au-dessus, là, tes nids d'amour
Attirent mes baisers sans détour.
Je me laisse glisser le long de ton corps en fusion.
Mes mains, de tes hanches, avec ton adhésion
Glissent le long de tes cuisses, je m'agenouille.
Dans tes reins, ma bouche impertinente patrouille
Et dépose mes preuves d'amour sans discours.
Je sens sous ta peau vibrer ton impatient désir.
À ce petit jeu-là, je prends un malin plaisir.
Soudain, tu te retournes et me présentes d'emblée
Sans pudeur aucune, du mâle, cet objet de fierté
Qui me laisse toujours, je l'avoue, bouche bée.
Mes lèvres s'entrouvrent…
Et te redécouvrent…
Ah ! Les gourmandes !
Christian Bailly
Tous droits réservés
28/09/2011
mardi 26 mars 2024
Pour toi
Christian Bailly
Tous droits réservés
06/03/2023