En cet instant désespéré,
J'aurais voulu t'apporter
Mon soutien et te réconforter,
T'offrir mon épaule pour y poser
Les larmes de ton chagrin, et partager
Ainsi ta douleur et te consoler.
J'aurais voulu t'apporter
Mon soutien et te réconforter,
T'offrir mon épaule pour y poser
Les larmes de ton chagrin, et partager
Ainsi ta douleur et te consoler.
A toi, mon Ami blessé,
J'aurais voulu sans t'offusquer,
A tes pieds déposer
Les preuves de ma profonde amitié,
Pour ne plus te voir étouffé
Par cet amour contrarié,
T'aider sans compter à te relever.
Dans ton antre, prostré,
Comme un animal mutilé,
J'aurais voulu, sans compter, soigner
Tes blessures, ton cœur panser,
Et faire de toi un rescapé,
Comblé de raisons d'espérer.
A toi, mon Ami blessé,
A tue-tête, je t'aurais chanté
Les mérites de ta liberté retrouvée,
Mais aussi mille raisons d'espérer
Le retour de ton amour envolé.
Pour consoler ton âme éplorée,
J'aurais tant voulu être là, à tes cotés.
Je ne peux te cacher
Mon amertume, mes regrets,
Ma frustration de ne pouvoir plus d'aider.
Ta porte m'est restée fermée,
Je reste profondément spolié
De ne pouvoir de démontrer ma fraternité.
A toi, mon Ami blessé,
J'aurais tant aimé te sauver
Des eaux troubles de cette inimitié.
Je n'aurais point eu de pitié,
Bien loin de moi cette volonté,
Mais seulement témoigner de ma sincérité
De mon Amitié et de ma fidélité.
Je voulais, sans détour, te prouver,
Et cela sans arrière-pensée,
Mon sentiment, que j'espère, partagé.
Victime de ma sensibilité exacerbée,
Me voila certes frustré mais pas désespéré ;
Tu sais que je suis là et à toi attaché.
Pour toi, mon Ami blessé,
J'ai mille souhaits à formuler,
Pour te voir retrouver la sérénité,
Et à nouveau partager notre complicité,
A nulle autre pareille, sans complexité.
Mon Ami, viens me retrouver,
Sort de ta thébaïde où tu vis retranché…
Texte et photos Christian BAILLY
Tous droits réservés
24/06/2009
24/06/2009