mardi 22 février 2022

La voix de son Maître


Version audio






J'entends ton cœur me parler tout bas,

Quand je suis, là, blotti dans tes bras.

Tout contre toi, le monde n'existe pas,

Tout peut bien s'écrouler, sous nos pas.




J'entends ton cœur doucement murmurer,

Quand dans tes yeux, je vois scintiller

L'éclat de ton amour ; ainsi émerveillé,

Je ne regarde même plus le ciel étoilé.




J'entends ton cœur me parler tout haut,

Quand sur tes lèvres fleurissent tes mots

Alors, le monde n'est plus assez beau

Pour écouter le doux chant des oiseaux.




J'entends ton cœur me crier haut et fort,

Alors je me dis que je n'avais pas tort

De croire en toi, mon vénérable stentor.

Je te dois de connaître ce sublime sort.




Les muses peuvent bien, tout bas, me parler,

Les fées peuvent bien doucement murmurer,

Les déesses peuvent bien tout haut espérer,

Les sirènes peuvent bien, haut et fort, chanter,




Mon cœur est sourd.

Il n'entend qu'un son,

Il n'entend qu'une voix.

La voix de son Maître,

Celle de ton Cœur.


Texte et photo: Christian Bailly
Tous droits réservés
20/06/2011

vendredi 11 février 2022

Abandon

https://youtu.be/MfSZYxGmYe0



Version Audio







Ta main impatiente, posée sur mon cœur,

Éclipse mes dernières rancœurs.

De la vie, j'oublie les coups de canif,

Mes naufrages répétés sur les récifs.




Je la sens ; lentement, elle s’avance.

Mon corps, définitivement, se libère.

Il s'ouvre à cette charnelle expérience,

De l'abandon sensuel et ses mystères.




Sur mon échine, tes caresses s’expriment.

Je me délecte de ton corps sur mon corps.

À ton sexe, les secrets de mes abîmes.




Je sens ma chair affranchie s'épanouir

Tu détiens la clé qui ouvre mon sésame ;

Comme il est délicieux de céder au plaisir.


Texte et Photos Christian Bailly 
Tous droits réservés 
08/02/2022

samedi 5 février 2022

Mots enfiévrés






 

Mon Amour,

Pour toi, j'écris ces poèmes à l'encre de nos plaisirs,

Ils scellent notre amour au fil des jours qui courent.




Lorsque qu'à l'aube naissante, nos corps se retrouvent,

Nos chairs enflammées, pour un instant, s'épousent,

Je m'embrase alors comme un soleil d'été au levant.

Je ferme les yeux pour mieux sentir de ton corps,

Les morsures de l'amour.



J'attends impatiemment les griffures de ton désir,

Oui, celles qui subliment nos plaisirs partagés.

Elles font nos amours sensuelles et incandescentes.

Dans le méli-mélo torride de nos corps enfiévrés,

S’échappent nos nuées ardentes.




Nous ne pensons qu'à la luxure de nos virils instincts.

J'entends tes soupirs, ils sont le chant de tes désirs.

Ils font rimer mes mots dès que je prends ma plume.

Pour toi, Mon Amour, je les veux mirifiques, éternels,

Pour traverser la nuit des temps.



Alors...

Je peux te dire avec mon cœur

Le sens des silences de mon amour

Que je crie dans mes poésies jour après jour…


 
Mon Amour,

Les jours passent,

Ma passion reste intacte...

Que c'est bon de vivre cette expérience de vie !

Que c’est bon de partager mon destin avec le tien ! 

Je t’aime !


 

Photos et texte Christian Bailly

Tous droits réservés 

05/02/2022