vendredi 28 janvier 2022

Instant magique



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Dans la douce torpeur du réveil,

Encore engourdi de ton sommeil,

Ton corps, à la sensualité, s'éveille.

Son état amoureux m'émerveille.

 

Dans la pénombre, nos mains agiles

Se cherchent, se font moins dociles.

De leurs chatteries, nos corps jubilent,

Manifestent leurs ambitions viriles.

 

Les yeux dans les yeux, radieux,

Nos cœurs amoureux et fiévreux

S'échangent des mots silencieux,

Plus sages que nos corps fougueux.


 

Tes lèvres s'entrouvrent, sensuelles,

D'entre elles, un message confidentiel

S'échappe, pour me dire l'essentiel

De ton doux sentiment émotionnel.

 

Mon cœur comblé par ce bonheur

Réprime de son ivresse, la clameur,

Pour écouter raisonner la ferveur

De ton amour, toute son ardeur.

 

À ces doux mots, mon âme, panique

Des gages, mon corps revendique

Mon cœur conquis, abdique,

L'instant est magique !

Texte et photos Christian Bailly

Tous droits réservés 

17/06/2011


dimanche 23 janvier 2022

Si loin de toi

 

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Loin de toi, Mon Ami, Mon très Cher Ami,

Les heures s'enfuient dans un morne ennui.

Je compte, sans toi, mes jours et mes nuits.

Mes rêves languissent, s'éternisent à l'infini.



Aux matins frileux, mon corps se lève transi,

Entre mes cuisses, seule, une matinale envie

Me prouve par dépit, que je suis bien en vie.

Au garde-à-vous, mon sexe gonflé me défie,

Mais mes mains sont prises de paralysie.



Sous la douche, je cherche de ma nuit, l'oubli.

Mon envie persiste, me persécute, se ressaisit.

Mes mains se promènent sur ma peau adoucie,

Cherchent et trouvent enfin mon sexe durci.



Mon esprit vagabond, près de toi, se réfugie.

Mon désir, plus pressant, peu à peu, m'envahit.

Mes pensées vers toi convergent sans répit.

Je me laisse aller à ce plaisir que je te dédie.



J'explose enfin, religieusement, sans un cri.

De mon sexe, l'eau emporte l'objet du délit.

Confus de son insistance, enfin, il s'est rendormi,

Me laissant seul avec mes regrets, ma nostalgie.



Alors je me rase comme un automate, anéanti.

Sur ma peau, endormie, c'est de la toile émeri.

Je saute dans mon jean resté sur le sol avachi,

J'enfile une chemise, des chaussettes défraîchies.



Devant mon café, sans savoir au juste où j'en suis

J'écoute les nouvelles d'un monde qui m'ennuie

Trop de scandales, de mensonges, trop de tueries.

Je prends les clefs, je ferme, et me voilà reparti

Pour une journée à tromper le temps qui fuit…



Encore deux jours, encore deux nuits,

Et je serai dans ton lit, ravi

D'être ton intime ami.

Alors, Mon Ami, Mon très Cher Ami 

Je n'aurai pas de mots pour exprimer mon bonheur. 



Texte et photos Christian Bailly 

Tous droits réservés 

09/06/2011


mercredi 19 janvier 2022

La rivière

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Elle court, elle court la rivière,

Dans nos pas, sans se soucier

Le moins du monde des pierres

Qu'elle roule sous nos pieds.


Elle court, elle court la rivière,

Riche d'amour, riche de vie,

Dessous, dessus la verte litière

De nénuphars à peine fleuris.


Elle court, elle court la rivière

Promène toute sa progéniture

Le long des terres nourricières,

Sous le soleil qu'elle capture.


Elle court, elle court la rivière,

De ses reflets d'azur et d'argent,

Elle remplit notre aumônière,

Des richesses de l'instant présent.



Elle court, elle court la rivière,

Arrose les prairies tout en fleurs,

Où je rêve d'école buissonnière

Dans tes bras, à flairer le bonheur.




Elle court, elle court la rivière,

Sans entendre de notre amour,

L'écho sensuel de nos prières,

Nos cœurs battre le tambour.


Elle court, elle court la rivière,

Offre son lit à nos corps assouvis,

De nos amours se fait la bannière

Tout au long de sa sereine flânerie.



Texte et photos Christian BAILLY
Tous droits réservés
08/06/2011

samedi 15 janvier 2022

Si je pouvais…

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Mon Ami, Mon amour, Mon homme !


Si je pouvais compter le temps…

Le temps qui me reste…

J’aimerais le compter

En baisers,

En mots d'amour,

Pour oublier les années,

Les mois, les jours,

Les heures, les minutes,

Les secondes qui me séparent

De mon funeste départ,

De l’instant fâcheux

Où je devrais te quitter.




J’aimerais le compter, ce temps…

En bonheur de vivre avec toi,

En jours à passer près de toi,

En pas faits à tes côtés,

En grains de sable sous tes pieds,

En poésies

que tu m'inspires.




J’aimerais compter ce temps,

En étreintes,

En vagues de désirs

Qui nous submergent,

En nuits d'amour et d'ivresse

Qui nous épuisent,

En matins câlins

Qui nous surprennent,

En distance parcourue sur ton corps

Par mes caresses,

En désirs, en plaisir,

En jouissances,

Et connaître de la petite mort,

La morsure,

Autant de fois qu'il faudra

Pour ne pas voir venir

La véritable faucheuse.




J’aimerais compter ce temps…

En étoiles qui brillent dans tes yeux

Quand tu me désires,

En larmes de bonheur

Quand tu me fais heureux,

En soupirs, en gémissements,

En plaintes,

Quand doucement, tu me tortures.




Je voudrais compter ce temps précieux

En « je t'aime » tout simplement.

Mon ami, Mon amour, Mon homme,

Il me tarde d'être ton homme devant les hommes...



Texte et photos Christian Bailly
Tous droits réservés 
15/01/2022

lundi 10 janvier 2022

Le crépuscule des amants


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Quand nous serons vieux, trop vieux pour nous souvenir,

Quand nos mains tremblantes, nous ne pourrons contenir,

Quand nos yeux seront fatigués d'avoir vu trop de misère,

Quand malgré nos rides, nous continuerons à nous plaire,

Nous connaîtrons le crépuscule des amants.




Quand nos désirs ne seront plus que de tristes tourments,

Quand nos plaisirs ne seront à nos mémoires que châtiment,

Quand nos caresses ne se souviendront plus de leurs chemins,

Quand nos baisers ardents compteront leurs lendemains,

Nous connaîtrons le crépuscule des amants.




Alors…

Je prendrai ta main, et dans tes yeux, je lirai, émerveillé,

Comme dans un livre ouvert, notre romance inespérée.

Je reverrai défiler tous nos rendez-vous, toutes nos folies,

Nos attentes, nos soupirs, nos escapades et leurs péripéties,

Et nous oublierons le crépuscule des amants.





Tout à nos souvenirs..

Je ferai oublier le temps au temps, pour te garder près de moi,

Je m'affairerai à élever un labyrinthe inviolable autour de toi,

J'allumerai un feu d'enfer pour réchauffer nos vieux démons,

Je me consacrerais à tes désirs et de ton plaisir, à l'extorsion.





Dans une dernière chevauchée,

Nos corps ne seront que brasier,

Nos âmes ensemble consumées,

Nos cœurs à jamais fusionnés.





Alors, loin de nous, le crépuscule des amants…

Je t'emmènerai pour une aurore éternelle…




Texte et photos Christian Bailly 
Tous droits réservés
01/06/2011

vendredi 7 janvier 2022

Annonce et Voeux 2022


 

Rayon de soleil




Le soleil d’hiver passe par la fenêtre,
Un rayon caresse mon sein dénudé,
Je me dis, comme c’est bon d’être,
Ainsi abandonné à sa volonté.

Mes tétons impudiques durcissent,
Un désir ardent se fait sentir,
Là, dans la tiédeur de mes cuisses.
Un désir qui ne demande qu’à jaillir...

Qui se sent d’écrire la suite...?...

Christian Bailly 
Tous droits réservés
29/12/2018

Les enragés

 






De la rage de nos furieux désirs, nous ne savons nous défaire.

Trop fous l'un de l'autre, nous voulons complaire à nos chairs

Dans la débauche et satisfaire nos sauvages instincts.

Laisser nos corps danser, parler à grands coups de reins.

 


Sur le lit défait, ravagé par nos guerres, pas d'amnistie.

À chacun sa part du gâteau, rien ne coupe notre appétit.

Nous nous dévoilons, sans pudeur, nos désirs retranchés,

Nous nous jetons sur nos morceaux choisis, comme des affamés.

 


Comme des bêtes enragées, nous accouplons nos âmes.

Sauvages et indomptables ; haut et fort, elles clament

Toutes nos impétueuses et tumultueuses appétences.

De la nuit profonde et complice, nous transperçons le silence.


 


Nos sexes présomptueux se cabrent comme des reptiles,

Sous nos baisers volcaniques et nos caresses habiles,

L'un et l'autre, compulsivement, nous mettons à sac nos désirs,

Nous abreuvons nos soifs, asséchons nos fontaines de plaisir.


 


Nous brûlons nos dernières ressources dans nos étreintes,

Sur nos corps repus, de l'amour, nous déposons l'empreinte

Unis dans le plaisir, nos corps fusionnés ne font qu'un,

Ainsi l'un à l'autre, l'un dans l'autre, jusqu'au petit matin.





Texte et photos Christian Bailly

Tous droits réservés

27/05/2011