dimanche 25 octobre 2020

Sur le chemin…

 



Sur le chemin que nous allons parcourir,

Je n'ai à t'offrir qu'un cœur égratigné.

Le tien, par son amour, devra le panser

Et par sa tendresse, l'aider à guérir.

 


Sur le chemin que nous allons partager,

Je n'ai à t'offrir que mon corps abîmé ;

Seules tes caresses expertes et avisées

Lui feront oublier le temps si vite passé.


 

Sur le chemin que nous allons découvrir,

Tu trouveras aussi mon âme en lambeaux,

Fais-lui oublier la margelle du tombeau,

Avec toi, elle pourra, pour sûr, rebondir.


 

Sur le chemin que nous allons arpenter,

Je t'offre ce que je suis, au prix de l'argus.

Tu aurais pu trouver à ce coût, meilleur gus,

Mais pas avec autant d'amour à t'allouer.

 


Sur le chemin où nous allons nous envoler,

Je sème, sous nos pas, des pétales de bonheur,

Dont nous serons, ensemble, les moissonneurs,

Pour le reste de notre existence partagée.



Texte et photos Christian Bailly

Tous droits réservés

04/08/2010

samedi 10 octobre 2020

Mes larmes de bonheur

 



Quand j'entends tous ces doux mots d'amour,

Quand de tes sentiments, tu brises le silence,

Quand j'entends de ton cœur, les exigences,

Quand tu me berces de paroles sans détour,

 

Il me vient des larmes de bonheur au cœur!



 

Quand tu me parles d'avenir et que j'en suis,

Quand tu me dis nous et que tu occultes je,

Quand tu me fais oublier mes jours ombrageux,

Quand tu me perces de ton regard alangui,

 

Il me vient des larmes de bonheur au cœur!

 



Quand je lis sur tes lèvres les discours attendus,

Quand j'écoute ton sein affolé, exacerbé par le désir,

Quand je respire ton corps parfumé de ton plaisir,

Quand je vois dans tes yeux ton bonheur répandu,

 

Il me vient des larmes de bonheur au cœur!




 Quand tu souffles l'amour pour sécher mes larmes,

Quand tu me caresses de l'espoir de vivre le bonheur,

Quand tu me laisses entrevoir de ton feu les ardeurs,

Quand tu me fais brandir, haut et fort, mes armes,

 

Il me vient des larmes de bonheur au cœur!

 



Quand de mon futur, tu prends sans hésiter le pas,

Quand pour mes combats, tu m'abreuves de courage,

Quand tu verses une larme de ton amour, en gage,

Quand de ma vie, tu prends les rênes et guides mes pas,

 

Il me vient des larmes de bonheur au cœur!

 



Dans le secret de mon cœur, je t'ai attendu toute ma vie…

Dans le secret de mon âme, je t'ai tant espéré…

Dans le secret de mon corps, je t'ai tant désiré…

Qu'aujourd'hui, tu es là ; je suis tien à la mort, à la vie!

 

Il me vient des larmes de bonheur au cœur!





Texte et photo Christian Bailly

Tous droits réservés

03/08/2010

vendredi 9 octobre 2020

Intoxication

 



Pour te retrouver,

Mes doigts guidés

Par mon cœur sur le clavier,

Viennent doucement frapper


 

Des mots pleins d'amour

En prose, sans atours,

En vers, avec détours,

Sans trompette, ni tambour.


 

Ces mots, sous mes doigts,

Fourmillent pour toi.

Mon cœur aux abois,

En fait bon emploi,


 

Pour te confirmer

Cette belle idée

Que j'ai de t'aimer

Sans compter.

 


Dans ma tête, ils accourent,

Sur l'écran, ils courent,

Avec soin, je les entoure,

Pour que tu les savoures.


 

En hâte, les mots rappliquent

Et en quelques agiles clics

J'intoxique

De ta messagerie, le trafic…



Texte et Photos  Christian Bailly

Tous droits réservé

30/07/2010

mercredi 7 octobre 2020

Rédemption

 


Qu'il est long le chemin de la vérité !

Qu'il est interminable ce voyage obscur

Où des voies de l'amour, on n’est point sûr

Où l'on garde son secret par charité.


Après de sombres années de silence,

Mon cœur muet s'ouvre, se dévoile.

Mon âme confie sa peine, ôte le voile.

À ma Mère, je fais l'ultime confidence,


 De ne point être comme les autres,

De vivre dans le mensonge, l'infamie.

Mon indubitable vérité, enfin, s'épanouit.

L'objet de mes turpitudes se vautre.


 À mon inexorable honte, un cœur s'ouvre,

Me rassure, me prouve son amour inespéré.

J'entends alors ses mots à peine escomptés.

D'aimantes, d'apaisantes paroles, il me couvre.


J'écoute son message de mère généreuse.

D'un revers, elle fauche cette lancinante peine,

Qui de ma vie, fût l'insoutenable souveraine,

Elle me libère de mes chaînes honteuses.

 

Mon cœur vacille, mon âme, enfin, exulte.

De chaudes larmes débordent de bonheur,

Elles noient sans regret ma vie de malheur.

Je renais des cendres de mon moi occulte.


Le soleil baigne mon berceau d'une lueur d'espoir,

Je sens sur moi se poser les ailes de l'amour…

Ma mère est là, elle m'entoure…

C'est la fin du purgatoire !


 

                                  À Maman !


Photos et Texte de Christian Bailly

Tous droits réservés

20/07/2010