Chaque pas, que je faisais dans l'ombre
De moi-même, me rapprochait de toi…
De n'avoir connu rien d'autre que toi,
Si ce n'est l'impression d'un grand
vide,
Avant de découvrir la plénitude.
Comme si mon passé s'était effacé
Rien qu'à ta vue…
Comme si un grand voile était tombé
Sur ma vie d'avant toi…
Comme si les portes d'un nouveau monde
Attendaient ton sésame…
D'autres fois, j'ai cette sensation
étrange,
Sans qu'aucune puisse vraiment me
combler,
Avant celle où je t'ai rencontré…
Alors, j'ai cette sensation étrange,
De renaître des cendres encore chaudes,
De ces vies qui s'éteignent en moi…
Une nouvelle flamme me consume…
Mon cœur ne bat la chamade que pour
toi…
De cet amour infini qui brûle en nous,
Et en sentir les morsures du désir.
À de nouveaux plaisirs, mon corps s'éveille.
De cet amour infini qui brûle en nous,
Et en sentir les morsures du désir.
À de nouveaux plaisirs, mon corps s'éveille.
Parfois, j'ai cette sensation étrange,
D'avoir attendu toute ma vie,
l'instant
Où je sentirais à mon doigt ce maillon
Qui m'enchaînerait à jamais à toi.
Je me suis libéré pour que tu me possèdes.
Je suis né de nos premiers ébats,
Sur notre couche secrète et sauvage.
Sous le rayon blafard d'une lune
complice,
Naissait l'homme que je suis devenu.
Mon âme s'est modelée à ton âme…
Je suis celui qui se tient devant toi
Chaque jour qui lui est permis de
vivre,
Celui qui partage avec toi, sans
condition,
Ce bonheur qui ne pouvait plus
attendre
De voir le jour pour enfin s'épanouir.
Parfois, j'ai cette sensation étrange,
De n'être né que pour toi…
Et toi pour moi...