Quand, sur moi, tes caresses se pressent,
Avec de voluptueuses adresses, elles professent
Tes prochaines prouesses…
Quand, sur moi, s'aventurent, tes caresses,
Qu’elles s’associent avec astucieuses hardiesses
,
À ton désir qui se dresse…
Quand, ma chair, tes caresses transgressent,
Qu’elles abusent avec de savantes impolitesses,
De mes charnelles détresses…
Quand tes efficientes rudesses me dressent.
J'abdique, soumis à leurs cruelles ivresses
Et me voue à ton sexe avec largesse…
Mon âme impatiente, cette grande pécheresse
S'abandonne à tes grisantes indélicatesses,
L'heure n'est plus aux promesses.
Ô mon amour, mon amant !
Je sens venir la grand-messe…
Alors converti, je te presse…
Et de ta chair en liesse
Tu m’offres ces intimes richesses
Qui font ma faiblesse…
Christian Bailly
Tous droits réservés
19/10/2022





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