samedi 30 septembre 2023

Déclaration



J'étais un vagabond,

L'amour faisait faux bon.

Je touchais le fond

De ma vie de con.

Je tournais en rond,

J'attendais un rebond,

L'amour profond,

Pour offrir le bon

Et aussi le moins bon

À un brun ou un blond

Mince ou bien girond

Mais pas un pudibond.


Je t'ai rencontré,

Un beau soir d'été.

Tu m'as allumé,

Je me suis laissé aller.

Tu m'as embrassé

Ou je t'ai embrassé.

Je me suis embrasé,

Tu t'es enflammé.

On s'est contenté.

Waouh! Quel pied !

On s'est quitté,

On ne s'est pas oublié.

Je t'ai appelé

Ou tu m'as appelé.


Du coup, on s'est revu.

De nos entrevues,

Au rythme soutenu,

L'amour est survenu,

Bien que défendu.

Tu es devenu

Pour moi, l'élu,

Longtemps attendu.

Cet Amour éperdu

N'avait d'autre issue,

Que d'être vécu.

Plutôt être pendu,

Que d'être dépourvu

De ce bonheur absolu.


Depuis,

Je n'ai qu'une envie,

Je te le dis,

Partager ce défi,

Avec toi faire ma vie,

Combler tes appétits

Et les miens aussi…

Mon amour, mon ami,

Tu es bien celui

Que mon cœur a choisi,

Pour l'infini
De mes jours et de mes nuits.  



Texte et photos Christian Bailly
Tous droits réservés
21/09/20015

samedi 23 septembre 2023

Exaltation

 

J'ai couru tous les chemins pour te trouver,

Au risque d'y laisser mon âme corrompue

Par mes appétits singuliers souvent  déçus.

Dans la boue, j'ai traîné mon corps saccagé.


 


J'ai attendu des nuits blafardes sans lune,

Aux coins des rues sombres et malfamées,

Affamé de chair fraîche, plaisante à cuisiner,

Mais qui jamais ne comblait mon infortune.


 

J'ai sacrifié mon corps aux causes perdues

Pour oublier au plus profond des bas-fonds

Mon cœur déçu par ces transports inféconds,

Ma chair par trop d'ingratitude, égratignée.

 


J'ai vu des soleils se lever dans le brouillard

De mon désespoir, des jours et des nuits sans faim,

Des crépuscules gisants, à espérer la fin en vain,

Sur l'autel de ma différence de vieux soudard.


 


Comme un fruit bien mûr, j'attendais d'offrir

Ma chair en délectation à l'élu de mon cœur.

Comme un agneau, j'espérais du sacrificateur,

Sa dague, pour ma vie, de ce destin l'affranchir.


 

Mes vertes années comme des feuilles mortes

Se sont envolées dans le ciel gris de ma vie.

Insatiable, je contentais de ma chair les envies,

Mais mes rêves d'amour restaient à la porte.


 


C'était sans compter sur les jeux du hasard.

Un soir d'été, sous un rayon de pleine lune,

La rencontre de nos corps se fit opportune.

De ce mariage charnel, nous sortîmes hagards.


 

J'en garde depuis un souvenir impérissable.

Ce que nos corps entreprirent dans l'ardeur,

Nos cœurs le parachèvent dans le bonheur

De vivre enfin cet amour incommensurable.

 


Ô. Toi Mon Ami ! Je te reçois en sauveur.

Je t'offre, de ma vie, les dernières exaltations

Jusqu'à mon dernier souffle, ma passion,

Mon amour, au-delà de ma dernière heure.


Texte et photos Christian Bailly

Tous droits réservés

20/09/2011

Un p'tit coin


Un p'tit coin de paradis sous un coin de ciel bleu
Un p'tit coin de paradis au pied de la grande bleue


Un p'tit coin de paradis sous un coin de parasol bleu


Je plonge dans tes yeux


Tant pis s'ils ne sont pas bleus
Moi, j'y vois ma vie en Rose...



Christian Bailly
Tous droits réservés
6 septembre 2023