jeudi 29 juillet 2021

Matin câlin, Matin coquin


Alors que sous les draps frémit, en silence,

Mon désir matinal en effervescence,

Le satin de ta peau effleure mon sommeil

Et me sort de ma torpeur, me réveille.

 

Des brumes de mes rêves érotiques

Tu me transportes avec ta douceur diabolique

Dans ton tramway nommé désir

Vers tes rivages où s'échouent mes plaisirs.

 

Mon étendard patriotiquement levé,

Au son de tes baisers sur mon sein déposés,

Appel à la conquête de ta terre gironde,

Sans autre forme de procès, à la seconde !

 

Ton corps s'offre sans pudeur au vertige,

Se laisse approcher par l'objet de mon prestige.

Ensemble, nous partons pour notre voyage,

À la découverte des plaisirs qui nous ravagent.

 

Dans tes yeux, un rayon de soleil taquin

Soudain, illumine, ton regard coquin,

Une brise passe sur nos chairs frémissantes

Et nous inonde d'une extase saisissante.

 

Rassasiés, nos corps s'abandonnent, sereins,

Au bonheur d'un interminable câlin.

C'est du dimanche, le  matin.

Matin coquin, matin satin.

Texte et photos Christian Bailly

Tous droits réservés

18/03/2011


lundi 26 juillet 2021

Du rêve à la réalité….

 


À peine, je te quitte, que déjà, je t'attends.

Mon cœur, mon corps se font impatients.

De ta peau si douce, mes mains s'ennuient.

De tes lèvres, ma bouche vorace se languit.


 

Dans le froid de la nuit, mon âme frissonne.

À sa mélancolie maladive, elle s'abandonne.

Orphelin, mon cœur malheureux, cafarde,

Du temps qui traîne ses sabots et s'attarde.

 


Dans mon lit, esseulé, enveloppé de tristesse,

J'imagine les indélicatesses de tes caresses,

Toutes les impolitesses de ta bouche savante,

La robustesse de ta concupiscence ardente.


 

Alors mon corps se réchauffe, au brasero

De mes pensées, pour oublier ses sanglots.

Mon désir, dans la nuit, vainement t'espère.

De ne point trouver refuge, il se désespère.


 

Le sommeil, bientôt, tous, nous surprend.

Sur ce monde agité, d'un coup s'étend,

Nous embarque pour une croisière de rêve,

Où tu m'attends ; à mon appétit point de trêve !


 


Nos jeux amoureux reprennent de plus belle,

Dans le délire de l'illusion ; mon âme se rebelle,

Appelle sa délivrance, espère tes outrages,

Qu'enfin se calme, de mon bas-ventre, l'orage.


 


Mon rêve chimérique, de la réalité s'approche,

Tant et tant, bientôt qu'il se confond, décroche.

J'ouvre les yeux, sur moi, je sens ton souffle…

Tes baisers sur moi sèment leur baroufle.


 

Je réalise de mon bonheur, la réalité

Je n'ai fait que rêver de t'avoir quitté…



Texte et photos Christian Bailly

Tous droits réservés

18/03/2011

jeudi 15 juillet 2021

Semailles

 

 

Sur tes terres défrichées,

M'installer, construire notre avenir.

Pour nos cœurs, un refuge, le bâtir.



Allumer le feu dans tes yeux,

Attiser la flamme de tes vœux.



Ta marmite doucement, la faire bouillir,

Son intime fumet, en gourmet, le sentir.



Bercer ton âme de mots passionnés,

Entretenir ton jardin et ses secrets.

Sur ton visage de trublion,

Semer l'amour dans tes sillons.



Contempler ton désir en herbe,

Le voir germer, devenir superbe.



L'écouter frémir, s'épanouir,

Recueillir tes soupirs.



Récolter le fruit de mon labeur,

Ressentir du moissonneur,

Pour son travail accompli, la fierté.

Parachever mon œuvre par un baiser.




Photos et texte Christian Bailly

Tous droits réservés

1803/2011

mardi 13 juillet 2021

Jour après jour

Jour après jour,

Nuit après nuit,

Je rêve de toi le jour,

Je rêve de toi la nuit.



Sur notre couche,

Nos rêves sulfureux,

Leurs spasmes nocturnes.

Au petit matin,

Nos désirs latents,

Nos caresses ensommeillées.




Jour après jour,

Nuit après nuit,

Je te désire le jour,

Je te désire la nuit.




Au soleil levant,

Nos réveils volcaniques,

La faim dévorante de nos désirs.

Nos corps appétissants,

Et leurs libertinages savants,

La folie de nos jeux impudiques.


 


Jour après jour,

Nuit après nuit,

Je te désire le jour,

Je te désire la nuit.


 


Au bout du voyage,

Nos plaisirs affranchis,

Des tourments de nos appétits.

Notre amour consommé,

Le chant de nos soupirs,

Et la rémission de nos ardeurs.



Jour après jour,

Nuit après nuit,

Je t'aime le jour,

Je t'aime la nuit.




Le soir venu,

M’endormir près de toi,

Me réveiller en douceur à tes côtés.

N’avoir de pensée,

Que pour nos jours partagés,

En remercier alors la providence

 




Jour après jour,

Imaginer nos lendemains,

Et toujours le même refrain.



Nuit après nuit,

Renouveler nos désirs,

Poursuivre nos explorations.


 


Je t'aime le jour,

Je t'aime la nuit.



Photos et texte Christian Bailly

Tous droit réservés

13/07/2021


lundi 12 juillet 2021

Sur un air de Gainsbourg





Sur un air de Gainsbar,

Tu me poses un rencard

Quelques regards plus tard,

Étalé sur ton plumard,

Tu allumes mon pétard.




Sur un air de Gainsbourg,

Sans plus de discours,

Tes mains parcourent

De mon désir, les faubourgs,

Découvrent mes atours.



Sur un air de Gainsbar,

Tu hisses mon étendard

De vieux hussard vicelard.

Sans rien laisser au hasard,

Avide, tu te l'accapares.




Sur un air de Gainsbourg,

Des délices de l'Amour,

Mon corps, tu laboures.

Je n'ai plus de recours,

J'appelle au secours.




Sur un air de Gainsbar,

Tu excelles dans l'art.

L'incendie se déclare.

Je prends mon panard,

Je deviens ton gaillard.




Photos et textes de Christian Bailly

Tous droits réservés

17/03/2011

samedi 3 juillet 2021

Aujourd'hui est un autre jour…








Prêt de toi me réveiller,

Après une nuit agitée.

Un baiser sur ta bouche,

Sortir de ta couche.


Avec amour, préparer

Ton petit-déjeuner,

Thé, croissants chauds,

Petits pains, gâteaux.



Apaiser ta gourmandise,

Me réjouir de tes friandises.

Commencer la journée,

En étant de toi rassasié.

Te rejoindre à la douche,

Où tu n'es pas farouche.

Tu ne fais pas le timide,

Sous mes caresses humides.



Tout est bon prétexte,

Pour profiter du contexte.

Tu te prends aux jeux,

Tu fais de moi un heureux.




Nos désirs inassouvis,

Un jeans les asservit

On s'habille de lumière,

On sort de notre chaumière.


Fi de nos amours tabous…

Le monde est à nous




Texte et photos Christian Bailly

Tous droits réservés

17/03/2011