mardi 27 septembre 2022

Lac de Laouzas (Tarn)


Phots : Lac de Laouzas (Tarn)




Un endroit de rêve au bout du monde,

Où le calme tutoie la beauté du site.


Là, nous avons retrouvé nos habitudes,


Pour nous aimer ardemment,

Comme nous aimions nous aimer,

Avec pour seul témoin, la nature.


Quel plaisir de nous retrouver nus en son sein,

De sentir la caresse de là brise taquine

Sur nos ardeurs farouches et guerrières,

D'être envahis par ce désir sauvage de mâle,

Et de le laisser s'exprimer avec nos corps,

Jusqu'à l'instant de l'indomptable jouissance.




Intense instant de grâce où simultanément,

Nous échangeâmes le filtre de nos amours.


Sur nos corps libérés,

L'évidence de leur fougue...

Aux fragrances subtiles et suaves

De notre masculinité...



Texte et photos Christian Bailly
Tous droits réservés 
12/09/2022







Tentation

 











À te voir ainsi dénudé, offert à ma convoitise,

Tu attises ma faim, ma soif, ma gourmandise.

Mon bel Adonis, à tes pieds, tous mes baisers,

À ton cœur, mon âme, le solde de mes années.

 

À te voir ainsi dépouillé, offert à mon regard,

Mes yeux s'offrent aux plaisirs, sans égards,

De tes appâts, dévorent la moindre portion

Dignes de toute l'attention de mes intentions.

 

À te voir ainsi dévoilé, te livrer à ma tentation,

Je sens grandir mes insatiables aspirations.

Je sens de mon sang bouillonnant, les audaces,

De mon corps vivace, ses ambitions voraces.

 

À te voir ainsi, vêtu de ton insolente beauté,

Par mon appétit grandissant te voilà convoité.

Comment ne pas succomber à tant de charme

Sans voir mon désir verser sa sublime larme.

 

Intime offrande, de mon amour démesuré,

Liqueur de mon corps d'homme passionné.

Mon Amour ! Reçois le fruit de mes entrailles

Le gage ultime de l'amour qui me tenaille.

 



Photos et texte : Christian Bailly

Tous droits réservés

01/07/2011

jeudi 8 septembre 2022

Pucelage

  





Mon amour,

Sais-tu combien tu as tous mes exclusifs suffrages ?

Que tu es devenu l'unique objet de mes hommages ?



 

De mon amour pour toi, je connais le servage,

De te posséder, à mon bas-ventre, j'ai la rage,

De mes désirs pour toi, je connais l'esclavage,

Aussi, je te fais parvenir cet urgent message.



Je sais ce que je risque avec un semblable verbiage,

Purement et simplement de ton cœur le limogeage,

Ou bien pire, de me voir à perpétuité mis en cage.



Alors, excuse volontiers tous ces écarts de langage

 Ce ne sont, d'un vieux poète, que de beaux ramages.

Voilà, Mon Amour, je suis au bord du surdosage.

Il te faut penser tout de même à mon sauvetage,

Afin que je soulage cet instinct de bête sauvage.


 


Je te le dis tout court, sans plus d'ambages,

Finis marivaudages, libertinage, jardinage,

Aujourd'hui, j'ai envie de faire un carnage,

De ton corps appétissant, passer à l'abordage,



 

Mettre fin à ton préchauffage, à ton rodage.

Mon Amour, laisse-moi prendre le pilotage.

Pour bien se faire, j'envisage ton effeuillage

Et de voir de plus près ton plus bel étalage.


 


Donner à ton corps sage un peu de tirage.

Laisse-toi aller à mes tendres bichonnages,

À mes savants et pernicieux tripatouillages,

Mes audaces et explorations, mes repérages.

 


Laisse-moi te faire de savoureux massages,

Et par de doux polissages, préparer le passage

En délicatesse, de l'objet de mes outrages.

Après avoir peaufiné, avec prudence, l'ouvrage,


 

Je passerais alors, au pillage de ton pucelage,

Sans dommage, vu mon modeste calibrage,

Puis aux doux ravages de mon pilonnage,

Pour enfin t'inonder de mon intime breuvage.

 


Alors, contenté, je tournerais volontiers cette page.

Je redeviendrais très sage, sage comme une image.

Je t'offrirais mon indéfectible amour en partage.

Tu pourras alors à ta guise me réduire en esclavage

 

… Par le mariage !



Texte et photos Christian Bailly

Tous droit réservés

24/06/2011