mardi 30 novembre 2021

Démence amoureuse

 

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Quand mon corps gouverne mon cœur

Quand mes sens exigent tout, en chœur

Quand mon cœur commande mes sens

Quand mon corps abuse mon inconscience

Je ne sais plus qui je suis

 








Quand l'esclave veut devenir seigneur

Quand le maître veut se faire serviteur

Quand mes rêves ne font plus illusion

Quand la réalité dépasse l'imagination

Je ne sais plus où j'en suis





 






Quand nos longues nuits s'impatientent le jour

Quand mes nuits espèrent près de toi les jours

Quand toutes ces journées sans toi s'éternisent

Quand près de toi alors elles se volatilisent

Je ne sais plus quand je suis

 


Quand je te quitte et que mon cœur demeure

Quand dans le plaisir, il me semble que je meurs

Quand sans toi, je ne suis rien, qu'un bohémien

Sans terre, l'âme en peine, errant sur son chemin

Je ne sais plus qui je suis

 

Mais…

Un mot de toi, un regard, simplement un sourire,

Et je vis…

Ta main se pose, une caresse, un baiser, ton désir

Et par toi, j'existe…

 


Alors je suis…

Je suis la colombe dans le firmament

Je suis l'empereur de ton soleil levant

Je suis le royaume par tes armes conquis

Je suis l'esclave de tes jours, de tes nuits

 

Je suis !


Texte et photos : Christian Bailly

Tous droits réservés

02/05/2011

 

jeudi 25 novembre 2021

Tu es là, devant moi…

 

Version audio
 

Drapé de ta nudité, habillé de lumière,

Tout à me fasciner de ta force singulière.

Les lendemains passés tout doucement,

Sur toi, ont déposé l'écume du temps.


 


Sur ton sein, les stigmates de sagesse

Fleurissent et s'étalent avec largesse.

De la vigueur de ta jeunesse ciselée

Sur ton corps, je peux m'émerveiller.


 


Amoureux transis de ta beauté sans fard,

Mes yeux, sur toi, vagabondent, s'égarent.

Parcourent  les sentiers de mes caresses

Avec délicatesse, sur tes courbes, paressent.


 


Un filet de soie, sur ton cousin d'amour,

Me montre le chemin vers d'autres atours.

De ceux qui font ta fierté, et ma félicité

Entre tes cuisses, impudiquement campées.


 

Par tant de vaillance et son outrecuidance

Subjugué, me voilà prêt de la défaillance.

De son nid douillet, tel un oisillon affamé,

Il quémande, crie famine de son plaisir.


 

Je feins d'ignorer l'attrait de ton ardeur,

Pour profiter aisément d'autres splendeurs.

Mes yeux, par d'autres courbes, intéressés,

S'attardent poliment sur tes cuisses musclées,

 



Les contournent pour, de ton fessier rebondi,

Découvrir la joliesse des lignes arrondies.

Là, entre tes jumelles généreuses et fières,

Se cache l'écrin de nos amitiés particulières.


 


Deux fossettes, au creux de tes reins, nichées,

Attendent sagement de recueillir mes baisers.

À la tentation, je ne puis plus longtemps résister.

À ce fruit défendu, je me dois de succomber.


 


Tu es là, devant moi,

Drapé de ta nudité, dans ton habit de lumière…


 


Texte et photos Christian Bailly

Tous droits réservés 

27/04/2011

samedi 20 novembre 2021

Sur les traces du passé

 







 

Devant nous s'étale notre passé,

Dans les rues, dans les chemins,

Sur les coteaux, dans les sentiers,

Où convergeaient déjà nos destins.


 


Cette terre, foulée par nos galoches,

Respire le bon pain qui croustille,

Le dimanche autour d'une brioche,

Tous ces petits bonheurs en famille.


 


J'écoute tes souvenirs me parler

De mon histoire d'avant, sans toi.

Je lis sur ton sourire esquissé,

Les mêmes bonheurs d'autrefois.


 


Les mêmes parfums, à nos souvenirs,

Les mêmes penchants, à nos esprits,

À nos jeunesses, les mêmes désirs,

Le même arc-en-ciel, à nos vies.


 


Nos âmes, sans jamais se voir

Se sont croisées, se sont frôlées,

Sans même caresser cet espoir

D'un jour, peut-être, se rencontrer.


 


Et pourtant, sous d'autres cieux,

Nos destins facétieux se sont trouvés,

À la croisée de nos désirs impérieux,

Instigateur de notre amour fortuné.



Texte et photos Christian Bailly

Tous droits réservés 

22/04/2011

 

jeudi 11 novembre 2021

L'éternité d'un instant…




Les amants, allongés, lascifs, dans l'herbe printanière,
Au plaisir simple d'exister, s'invitent sans manière,
Leurs corps alanguis, baignés d'un rayon de lumière.
Chargée des richesses de la terre, coule la rivière.


Les peupliers, vert tendre, frissonnent sous la brise.
Autour des amants, s'agite tout un monde en crise.
Les boutons-d'or illuminent la prairie et séduisent
Papillons, abeilles et libellules qui les dévalisent.


Dame cygne, dans sa robe vaporeuse, attends un signe
De son timide prétendant tout surpris d'en être digne.
Non loin de là, deux pies, d'impatience, trépignent.
Un vieux matou, imperturbable, au soleil, se résigne.


Sur les berges, coassent les grenouilles tapageuses.
Invisible, dans le ciel, chante une alouette amoureuse.
Dans l'air parfumé flottent les promesses précieuses
D'une nature féconde, dispendieuse mais généreuse.


À leur bonheur, les amants grisés par ce débordement
S'abandonnent à la caresse majestueuse du printemps,
À la ferveur de leur amour, à leurs désirs naissants.
Pour eux rien d'autre, que l'éternité de cet instant.




Texte et photos Christian Bailly

Tous droits réservés

20/04/2011

samedi 6 novembre 2021

Je t'ai dans la peau!

 



On peut bien me déchiqueter,

Je t'ai dans la peau.

On peut bien me crever le cœur,

Je t'aimerais encore.

Je te le dis…


Tu coules dans mes veines comme un fleuve impétueux,

De ma tête, à mon désir érigé, en passant par mon cœur.

Tu inondes mes pensées, de désirs honteux et pernicieux,

De mots qui ne me parlent que de toi, de notre bonheur.

 


On peut bien me crever les yeux,

Je n'ai d'yeux que pour toi.

On peut bien me couper le sifflet,

J'ai ma plume à faire parler.

Je te le dis…



Tu m'obsèdes, mon âme ne sait plus à quel sein se vouer.

Mon corps égratigné par ton poignard, réclame ton baume.

Mon corps vendrait mon âme pour tes caresses dépravées.

Mon âme vendrait mon corps pour de ton amour, l'aumône.

 


On peut bien me décapiter,

J'ai déjà perdu la tête pour toi.

À ceux qui ne comprennent rien

À cet Amour-là, à ma folie,

Qu'ils aillent se faire pendre…

Je te le dis…



À te voir, je n'ai point de chastes pensées, je dois l'avouer.

Un seul regard de toi, un seul mot, un seul baiser volé

Suffisent à allumer la braise de mes entrailles de débauché.

En moi, un vieil homme obsédé, par l'amour de toi, exalté !


 

Je te le dis…

Je te le dis…

Pour toi, je noircirais des pages et des pages d'amour,


À te dire de mon cœur le sentiment, à te faire la cour,

À t'offrir le reste de mes baisers, le reste de mes jours,

À cultiver la folie que tu m'inspires, pour toujours.


 


Texte et photos Christian Bailly

Tous droits réservés

20/04/2011