samedi 29 décembre 2018

Retrouvailles nocturnes


Sur ton âme endormie,
Je me penche en catimini…


Sur tes yeux, je dépose
Des baisers légers
Comme le vol du papillon en été.


Sur ta bouche, je dépose
Des baisers aussi chauds
Que les petits pains du matin.


Sur ton sein abandonné, je dépose
Des baisers parfumés des roses
Qui dans mon jardin éclosent


Sur ton cœur prisonnier, je dépose,
Un baiser aux couleurs de mon sang
Qui bout pour toi comme celui d'un pur-sang.


Sur ton sexe  palpitant, je dépose
Des baisers de braise,
Du volcan qui point ne s'apaise


Allongé, prés de toi, là,
La nuit me prend alors dans ses bras
M'emporte…
Et me dépose dans tes rêves.
Je t'aime ....à tout de suite…



Photos et texte de Christian Bailly
Tous droits réservés
09/2009

samedi 22 décembre 2018

Bienvenue à Jean-Paul

Bienvenue à toi Jean-Paul !



C'est toujours un grand plaisir pour moi de trouver un nouveau membre inscrit à mon blog
Heureux de te voir sur ma page.

Tu es ici chez toi !
Regarde, lis, commente...Tes mots seront les bienvenus...
C'est toujours un grand plaisir pour moi de faire connaissance avec un nouveau membre...
A bientôt...
Au gré des vents et marées de ma plume...



Membres du blog

Xersex2009
Tony Dolinar
Roland Massing-fritz
Kalin'Ours
Rick Antony
TC
Christophe Christophe

Gregorio Stankowicz

Simon Waltham

Jean-Paul Perigot


Photo: Christian Bailly

Tous droits réservés

dimanche 16 décembre 2018

Welcome to Simon

Welcome to Simon !


Happy to see you on my page as a member of my blog.

You are here in your home !

Look, read, comment ... Your words will be welcome ...

It's always a pleasure for me to meet a new member ...

See you soon...

According to the winds and tides of my pen ...



Members

Xersex2009
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Simon Waltham

samedi 15 décembre 2018

Ces mots que l'on ne dit pas…


















Ces mots que l'on ne dit pas…
Mais que l'on pense tout bas…
Qui résonnent dans nos pensées,
Mais que l'on n'ose prononcer…






























Qui font chavirer nos cœurs
Et nous mettent en chaleur…
Que l'on retient au bout des lèvres
Et qui nous donnent la fièvre…




























Ces mots qui avivent notre ardeur
Et que l'on tait par pudeur.
Ces mots bien trop galvaudés
Usés d'être communément usités



























Mais qui font le bonheur
Et de l'Amour ont la saveur…
Simples comme bonjour,
Ils nous valent bien des détours

































Pour avouer tout simplement
La grandeur de nos sentiments.
Parait-il, le silence est d'or
Mais ces mots là sont un trésor




























Et pour soi de les garder
Est d'une parfaite impiété…
Et pourtant…pourtant…
serais-je ?
serais-je les prononcer
Pour toi Mon Bel Amant, Mon Adoré ?



















Ces mots qui vont te faire rêver
Mais font de moi un baladin
Effrayé de chanter son quatrain.




Ecoute, Ecoute
Mon bel Amant, Mon Adoré…


Je t'aime…Je t'aime…Je t'aime…


Chut !!!!





Texte et photos de Christian BAILLY
Tous droits réservés
02/09/2009

dimanche 9 décembre 2018

Mourir pour mourir…













Si je dois être fusillé,
Que ce soit par tes yeux langoureux;
Si je dois mourir,
Que ce soit endormi dans tes bras.






















Si je dois être submergé,
Que ce soit par ton plaisir assouvi.


Si je dois me noyer,
Que ce soit dans tes pensées.


Si je dois être pétrifié,
Que ce soit avant ma vieillesse.
Si je dois crever,
Que ce soi pour toi, par amour.


Si je dois me faner,
Que ce soit près de toi.


Si je dois expirer,
Que ce soit par le plaisir, avec toi, partagé.


Si je dois succomber,
Ce doit être à genoux devant toi.



Si je dois caner,
Que ce soit par ton parfum, shooté.
Si je dois disparaître,
Que ce soit enfoui dans ta mémoire.


Si je dois périr,
Que ce soit par trop de tes baisers.


Si je dois souffrir,
Que ce soit pour ton bonheur.
Si je dois crever,
Que ce soit de ne pas t'avoir assez aimé.


Mourir pour mourir…
Autant que se soit pour toi.



Photos et texte de Christian BAILLY
Tous droits réservés
09/2009

mardi 4 décembre 2018

Délicieuses étreintes




Comment ne pas te dire, Cher Amant, combien j'ai goûté
Ce délicieux instant, tant et tant de fois espéré ?
Comment ne pas t'avouer ce bonheur suprême,
Pris à découvrir ton jardin d'Eden, et à y faire mon baptême ?



Sur ta couche intime, abandonné à tes caresses,
Je me suis enivré de tes senteurs musquées, avec hardiesse.
Point de fausse pudeur, ni trop de mots, seulement des soupirs,
Pour ponctuer ce moment de communion, et quérir le plaisir.



De cette coupe de fruits défendus, je me suis rassasié,
Savourant à pleines dents ce plaisir incommensurable d'y croquer.
Passer de l'un à l'autre, les oublier, les reprendre, les retrouver,
Après les avoir délaissés, tout entamer comme un gosse mal élevé.



Ne plus savoir où donner de la tête devant tant de mets divins,
Avec voracité m'acharner dessus de peur de connaître la faim.
Je me suis régalé, oui, Cher Amant, j'en fais ici le digne aveu,
Sans me sentir coupable ; ne pas y goûter eut été un désaveu.



Comment oublier le rivage de tes lèvres, et l'ardeur par elles cachée ?
Comment ignorer ton bois de senteur à la croisée de tes sentiers 
Que je n'ai de cesse de parcourir, de redécouvrir à l'infini ?
Comment résister à tant d'objets de convoitise sans embrouillamini ?



De ton corps offert, j'ai tout pris et pourtant, pourtant…
Il me semble, à mon grand désarroi, ne pas avoir eu assez de temps.
J'aurais voulu à loisir imprimer de mon sceau chaque parcelle
De ton corps, et marquer au fer blanc irrémédiablement les séquelles



De mon passage où j'espère avoir semé de délectables ravages.
Je rêve de ton corps, de ces secrets, de revisiter ses terres sauvages.
Il me reste le chant de tes plaintes inspirées par mes supplices.
Je lis encore tes grimaces de bonheur par moi provoquées avec malice.



Si de toutes ces turpitudes charnelles, de toutes ces tortures douceâtres,
Je suis par toi blâmable, je me soumets volontiers à ta question opiniâtre.
Je peux bien brûler en enfer, perdre mon âme, être privé d'oraison,
Je n'ai eu d'autres excuses à ce pillage, que de vouloir te voir perdre la raison.



De tout mon cœur, de toute mon âme, j'ai mis toute mon ardeur
A soudoyer tes sens, et répandre dans tes veines cette infernale chaleur
Destinée à te faire connaître les rives du nirvana, la béatitude du plaisir.
J'ai mis tout mon être en quête pour ne point à ma mission faillir.


Je me suis régalé à dévaster ta chair et me suis délecté de voir
Venir l'instant suprême de ta jouissance dont j'aurais voulu boire
Sans fin le lactescent sirop de corps d'homme gorgé de ta volupté.
Sur ton corps contenté, j'aurais aimé laper chaque goutte étalée,



Et ne point laisser perdre si précieuse et délectable marchandise.
N'y a t'il point de honte à autant de gourmandise ?
De ton dard repu, la dernière perle échappée me faisait déjà regretter
L'impatience de mon transport et l'enthousiasme de mes caresses exercées.



Depuis cette débauche des sens, je ne vis que dans la tenace appétence
De tes étreintes, de tes baisers, et de, par toi, l'éveil me mes sens ;
Mon cher Amant, j'espère subsister à la carence de nos étreintes…
Mon Amour, ne laisse point la flamme qui brûle en moi s'éteindre.

Laisse-moi espérer mon retour sur les rivages de tes désirs….
Mon Amour, reviens pour faire de moi l'esclave attaché à ton plaisir.




Textes et photos Christian BAILLY
Tous droits réservés
01/09/2009