vendredi 26 mai 2023

Murmures

  

 

J'entends de ton cœur, le murmure.

Doucement, dans la nuit, il me susurre

Tous ces mots que mon cœur attend

Sagement depuis la nuit des temps.


 


J'entends de ton corps, le murmure

D'un homme pourtant déjà mûr,

Où bouillonne un torrent de désirs,

Intrépide et fougueux, prêt à jaillir.


 


J'entends de ton âme, le murmure

De tes sentiments qui me rassurent,

De ton amour, tous ses débordements

Qui contribuent à mon contentement.


 


J'entends en moi tout le vacarme

De tes désirs qui me désarment.

Mais je ne suis point comme Ulysse,

Je cède à tes sirènes, à leurs offices.


 


J'entends en moi tout le vacarme

De ton plaisir qui verse sa larme.

En moi, j'engloutis tout un monde,

Le nirvana, l'instant d'une seconde.


 


Nos corps caressés par le silence,

Abasourdis par tant de jouissance,

Ravis d'avoir touché les rivages éthérés,

S'abandonnent, enlacés, à la volupté.


 

J'entends ton cœur qui me susurre,

J'entends ton corps qui murmure,

J'entends ton âme qui me rassure,

De cet amour, je loue la démesure.


Photos et texte Christian Bailly

Tous droits réservés

11/09/2011

 

jeudi 18 mai 2023

L'amour est roi

 

Il n'y a pas d'Amour interdit,

Seulement des cœurs enlacés,

Épousés à une même destinée,

Sans l'ombre même du repenti.


 


Il n'y a pas d'Amour interdit,

Mais des créatures de chair

Et de sang, faites pour se plaire

Et s'aimer au-delà des dénis.


 


Il n'y a pas d'Amour interdit,

Mais des âmes esseulées en quête,

Prêtes à partager d'égales requêtes,

Pour oublier les revers de la vie.


 


Il n'y a pas d'Amour interdit,

Que des corps-à-corps en accord,

Où les corps attentifs s'honorent,

Dans la volupté et leur euphorie.


 


L'Amour n'a que des droits,

On peut bien ériger une croix,

Des frontières, et même des lois,

Je vous le dis, l'amour est roi.



Christian Bailly

Tous droits réservés

09/09/2011

 

samedi 13 mai 2023

Mon évidence

 




Mon âme en transe

Oublie les non-sens

Du monde, sa décadence.

Tu es ma providence.

 

Mon cœur en cadence,

Brise, en moi, le silence,

Demande ta clémence,

Pour pallier sa carence.

 

Un bonheur immense

Attise tous mes sens.

D'une douce sentence,

J'attends la délivrance.

 

Sur moi, un vent intense

Attise mes appétences

Au-delà de la décence,

Dans un bain de jouvence.

 

Au bord de la dépendance,

Des libertines offenses

De ton arrogance,

J'espère la récompense.

 

Pour toutes ces réjouissances,

Mon cœur en effervescence

Te crie sans ambivalence,

Combien tu es son évidence.

Texte et photos Christian Bailly

Tous droits réservés

07/09/2011