J'entends de ton cœur, le murmure.
Doucement, dans la nuit, il me susurre
Tous ces mots que mon cœur attend
Sagement depuis la nuit des temps.
J'entends de ton corps, le murmure
D'un homme pourtant déjà mûr,
Où bouillonne un torrent de désirs,
Intrépide et fougueux, prêt à jaillir.
J'entends de ton âme, le murmure
De tes sentiments qui me rassurent,
De ton amour, tous ses débordements
Qui contribuent à mon contentement.
J'entends en moi tout le vacarme
De tes désirs qui me désarment.
Mais je ne suis point comme Ulysse,
Je cède à tes sirènes, à leurs offices.
J'entends en moi tout le vacarme
De ton plaisir qui verse sa larme.
En moi, j'engloutis tout un monde,
Le nirvana, l'instant d'une seconde.
Nos corps caressés par le silence,
Abasourdis par tant de jouissance,
Ravis d'avoir touché les rivages éthérés,
S'abandonnent, enlacés, à la volupté.
J'entends ton cœur qui me susurre,
J'entends ton corps qui murmure,
J'entends ton âme qui me rassure,
De cet amour, je loue la démesure.
Photos et texte Christian Bailly
Tous droits réservés
11/09/2011