lundi 28 juin 2021

L'élu






Jour après jour,

Il me rend plus fort

Je me réjouis de mon nouveau sort

Il me fait plus heureux

J'oublie mon passé douloureux

Il battit mon bonheur

Je suis conscient de vivre le meilleur






Jour après jour,

Il me fait plus amoureux

Je me dis combien je suis chanceux

Mon amour de lui grandit

À en devenir fou, à en perdre l'esprit

Comme une belle-de-nuit,

Pou son cœur protecteur qui me séduit.





Nuit après nuit

Encore, et encore

Les flammes de son corps me dévorent

Réduisent en cendres

Ma constance pour mieux se répandre

Et d'une volcanique éruption

Dans ma chair vaincue, faire intrusion






Nuit après nuit

Je cède mon cœur

À son cœur, dont j'ai les fervents honneurs

Je cède mon corps

À son corps, sans vivre dans le remords

Je cède mon âme

À son âme, pour un mariage homogame





Jour après jour, nuit après nuit,

Je fais de lui l'élu de mon cœur






Texte et photos Christian Bailly

Tous droits réservés

09/03/2011

 

samedi 26 juin 2021

Réflexion…




Je t'ai désiré,

Tu m'as offert ton corps.

Je t'ai aimé,

Tu m'as offert ton âme.

J'ai pleuré,

Tu m'as offert ton cœur.

Fatigué de la vie,

Tu m'as proposé ton lit.

Affamé d'amour,

Tu m'as proposé ta chair.

Assoiffé de bonheur,

J'ai avalé ton Whisky.


Aujourd'hui, tu m'ouvres ta maison.


De vivre avec toi,  tu me fais proposition.

Mon cœur est au bord de l'implosion.

À mon âme amoureuse, la jubilation !


Mais as-tu bien mené tes réflexions ?

Suis-je bien celui de tes tergiversations ?

Me penses-tu à la hauteur de tes aspirations,

Sans compromettre toutes tes ambitions ?


M'accepteras-tu…



Avec mes défauts sur le dos ?

De ma vie, le lourd fardeau ?

Mon ronflement crescendo ?

Et pire, mon insatiable libido ?





Saurais-je apprivoiser ta solitude ?

Mettre un voile à mes turpitudes ?

Accoupler nos intimes habitudes ?

Marier nos singulières similitudes ?



Es-tu prêt à te mettre à nu ?

À me côtoyer en continu ?

À affronter, avec moi, l'inconnu ?

À me supporter, es-tu résolu ?



Si à ces simples questions,

Tu ne connais pas de non,

Alors j'arrive…

Pour partager avec toi cette aventure

De nos sentiments palper la texture

Découvrir de notre amour sa véritable nature

D'une toute nouvelle vie entreprendre l'écriture


Si à ces simples questions,

Pas la moindre hésitation

Alors j'arrive à toi…

Avec une seule idée au cœur,

Te faire découvrir le meilleur,

De l'amour, partager le bonheur,

Jusqu'à ma dernière heure…




Texte et photos Christian Bailly

Tous droits réservés

08/03/2011

mercredi 23 juin 2021

Instant d'éternité

 



À tes côtés, sortir du sommeil,

Partager le même rayon de soleil,

Ouvrir mes yeux dans tes yeux,

Y allumer de ton amour, le feu.


Réveiller doucement ton corps

Fatigué par nos intimes accords,

Déposer mon souffle sur ta bouche,

Apprivoiser ton désir farouche.



Savamment l'extirper de l'indolence,

Écouter ses vibrantes doléances,

Lui redonner le goût à l'envie,

Pour lui offrir une nouvelle vie.


Avec ton corps partager ma rage,

Semer de ma passion, les orages,

Pour récolter ton intime tempête,

De l'objet de mon culte, partir en quête



Bientôt, ton corps entier le suit,

Exige d'être, sur-le-champ, ravi.

Mon désir marche à ton pas,

Ma bouche se gave de tes appâts.


Mes mains fiévreuses s'entichent

De ton totem, en font leur fétiche.

À son pied, sur ton mont-de-piété

Déposer mes plus ardents baisers.



Dans la ferveur de mon adulation

Mettre toute mon imagination

Le prier de m'octroyer le miracle.

Pas besoin du secours des oracles


Pieusement invoquer ton désir,

Ne point lésiner sur mon repentir.

Sachant très bien ta coupe pleine,

En rien, ne ménager ma peine.


Élever ton calice vers les cieux,

Attendre le cadeau des dieux,

Sous ton buisson ardent, il couve.

De ton bâton de pèlerin, j'éprouve


Le courage, l'infaillible résistance.

M'obstiner jusqu'à sa défaillance.

Le voir s'acquitter de sa promesse.

Attendre que tu me serves ta messe.



Donne-moi ton divin sacrement !

Qu'enfin, il s'élève vers le firmament !

C'est là, après une dernière prière,

Que tu choisis de partager le mystère,



De me faire le privilège du don de toi.

Dans la ferveur amoureuse, je te reçois.

De tes soupirs, j'obtiens ta miséricorde.

Entre nos âmes et nos cœurs, la concorde.


Le jour se lève, tu peux aller en paix

J'ai soulagé ton désir, de son faix,

J'ai libéré ton corps de son avidité,

Le temps d'un instant d'éternité partagé.


Texte et photos Christian Bailly
Tous droits réservés
07/03/2011


 

mercredi 16 juin 2021

Reviviscence

 



 

Depuis trop de printemps,

D'une chrysalide prison,

Dans la nuit, un papillon

Cherchait son avènement.

 

Sous un rayon de lune,

Il trouva un magicien.

Ce bel et fier praticien

Mit fin à son infortune,

 

Lui inculqua la félicité,

Le droit au bonheur,

L'instant enchanteur

De l'amour condamné.

 

De leur miel interdit,

Déluge de réjouissance.

De cette mutuelle attirance,

L'amour vrai naquit.

 

Il était temps d'accepter

Pour son cœur fiévreux,

Pour son corps de lépreux,

L'inavouable vérité.

 

De ce non-dit enfin dévoilé,

Incommensurable délivrance,

Épilogue d'une désespérance,

L'heure d'assumer sa destinée.

 

Le temps était venu, de prendre son envol,

Par ce bonheur advenu, d'oublier la  nuit,

De vivre au grand jour, l'amour de sa vie

D'oublier, à jamais, de l'existence le vitriol.


Texte et photos Christian Bailly

Tous droits réservés

04/03/2011

Transition

 

De cet Hiver qui se meurt, je garde les souvenirs

De nos longues nuits sur ta généreuse couche,

De nos caresses, de nos ébats, de ta bouche,

De nos matins languissants à tenter de nous désunir.


 


De cet Hiver qui se meurt, je brûle aussi d'entretenir

Les prémisses de ce bonheur qui, enfin, accouche,

De mes espérances, ces secousses qui me touchent

De ton amour, les ravissements exigeants du désir.


 


De ce Printemps naissant, j'attends le plaisir

De contempler le soleil caressant ta frimousse,

Sentir ton corps me demander que je le détrousse,

L'exhiber, impudique, aux nues, finalement l'assaillir.


 


De ce Printemps naissant, j'attends de voir venir

Ses tapis de couleurs, ses nuits bien plus douces,

De sagement t'allonger nu sur un lit de mousse,

Et doucement, te dévergonder, te faire frémir.


 


De ce Printemps naissant, je veux simplement t'offrir

Sa voûte constellée, auréolée d'un rayon de lune rousse,

Pour ciel de lit, et son silence, pour que tu l'éclabousses

De tes gémissements et de l'explosion de ton plaisir.

 

Texte et photos Christian Bailly 

Tous droits réservés

02/03/2011

Mon bel hidalgo

 

Pour un passo,

Pour un tango

Avec mon bel hidalgo,

Je donnerais ma peau.


 


Pour un concerto

Avec ce maestro,

Mon cœur bat allégro,

Mon âme gémit en trémolo.


 


Sous les assauts

De mon beau gringo,

Mon corps joue vibrato,

Dans ma tête, le mélimélo.


 


Pour un franc rodéo,

Avec ce fier vaquero,

J'arrive au grand galop,

Je suis chaud illico presto.

.

 


De l'audacieux couteau

De ce valeureux guérillero

Je veux être le fourreau

Honorer son flambeau


 


Avec mon bel hidalgo

Interpréter un adagio

Faire le grand saut

Pour un éternel duo





Texte et photos Christian Bailly

Tous droits réservés

01/03/2011

vendredi 11 juin 2021

Mes sept péchés capitaux

 

 

Sur ton corps, je fais la fête ; de ton plaisir, je pars en quête.

Ce n'est pas pécher, que de te sentir vibrer et te faire chavirer.

Alors, je mets tout mon Orgueil au service de ta jouissance.

Dans ce dessein, je ne suis point Avare en réjouissances.




De ton excitation,  j'assouvis toutes mes occultes Envies.

Peut importe la Luxure, pourvu que tu connaisses l'ivresse.

De ton désir en Colère, j'attends le fruit de sa vengeance,

Pour satisfaire de ma Gourmandise, les revendications,

Et dans tes bras, me livrer aux ravissements de la Paresse.

 

   
















































Pour ton bon plaisir, je vends mon âme aux démons.

Je m'invite au grand bal de tous les suppôts de Satan.

De Lucifer, Léviathan, Asmodée, Belzébuth , Mammon

De Belphégor et de leurs compères, je deviens le galant.

Du pandémonium, j'attends le meilleur, ma damnation.



Textes et Photos Christian Bailly

Tous droits réservés

09/02/2011



 

mercredi 9 juin 2021

Intime vocation



 

Sur ton corps, les années ont semé un tapis de perce-neiges,

Où je viens poser tous mes chagrins, mes espoirs, mes rêves.

Là, j'y retrouve les printemps de ma jeunesse et son cortège

De bonheur et d'ivresse, de désir que le plaisir parachève.


 

Avant que la vieillesse de trop nous caresse, nous agresse,

Je veux user ton corps de toutes mes charnelles ivresses,

Avec l'impulsive insolence, ignorer les raisons de la sagesse,

Te faire sentir de mes désirs enthousiastes, toute la hardiesse.


 

Mon amour, mon tendre amour, laissons parler nos sens.

Donnons la parole à leurs douces et envoûtantes souffrances.

Laissons la furie de notre aveuglement gagner notre confiance.

Avec nonchalance, cédons aux ravissements de l'accoutumance.


 

Ainsi enchaînées, l'une de l'autre, nos âmes intoxiquées

De nos appétences mutuelles convoleront pour l'éternité.

Contre l'usure des années, nous devrons nous insurger,

Désobéir aux règles du temps, ne pas céder à la facilité.


 

À ce rude combat, nous opposerons notre fertile affection,

Pour en renouveler sans cesse la passionnelle expression

Et nourrir pour le restant de nos jours, cette inclination.

À cette intime confession, je me sens une pérenne vocation. 



Texte et photos Christian Bailly

Tous droits réservés

14/02/2011

dimanche 6 juin 2021

Plaisirs humides



 



Entre tes lèvres humides,

Ma langue pernicieuse,

Assaille ta bouche licencieuse.


 

Sur le velours de ta peau,

Se posent, avec impertinence,

Mes baisers brûlants d'impatience.

 


De tes tétons, l'arrogance

Agace de ma langue, l'insolence.

À ce jeu, toute ma complaisance.

 


Pour te voir plier à mes exigences,

Ma bouche gloutonne,

Sur ton désir, s'abandonne





De ton intime secret,

Mes caresses judicieuses,

Se font, pour toi, plus audacieuses.

 


En rien, je ménage mes efforts

Pour te voir succomber,

Dans la volupté, sombrer.



 

Une vague submerge ton corps

Asservi à tes sens intrigants,

Par ton sang effervescent.

 






À son point culminant, ton plaisir

Se déchaîne dans un absolu délire,

S'épanche enfin, humide et chaud.


Textes et photos Christian BAILLY

Tous droits réservés 

12/02/2011