vendredi 26 avril 2019

Hommages



Attends-moi mon beau Mage !
Attends ! Attends mon passage !



Que je te rende mes hommages,
Que je fasse ton effeuillage,
Pour me gaver de tes avantages !
Que j'admire tes ramages !



Sans vergogne, après un prompt détroussage,
De ton corps, je prévois l'abordage,
Avant son pillage,
Puis, à ma guise, son dressage !



Attends-moi mon beau Mage !
Attends ! Attends mon passage !



Que de ton corps, je prenne le pilotage !
J'en connais déjà les rouages,
Pour que le désir s'y propage,
Pour que j'y fasse de doux ravages.



J'y sèmerai l'orage,
Sans que tu y prennes ombrage.
De mon sexe, tu connaîtras les outrages,
Du tien, je découvrirai les apanages.



De nos chairs, nous ferons le mariage,
Sans vergogne, mais sans grand étalage.
De nos âmes, nous ferons le partage,
Pour atteindre ensemble, du plaisir, les rivages.



Là, nous échangerons nos breuvages.
Alors dans ton cœur en cage
Où je deviendrai ton otage
Je serai sur un nuage.



De l'amour, je connaîtrai le visage…



Photos et Texte: Christian Bailly
Tous droits réservés
20/12/2009


mardi 23 avril 2019

Impudeur




Sur mon sexe fièrement dressé
J'imagine ton joli cul posé,
Mon dard enfermé
Dans ton ultime intimité.


Ainsi de toi enveloppé,
Je me vois sans cesse gigoter.
Sous mes coups de bélier
Dans cette position…abandonné.


J'aurais vue sur tes rondeurs convoitées.
De tes reins admirablement cambrés
Je sentirais, sous mes mains, s'échapper
Ton envie douloureuse de continuer.


Tout deux ainsi drapés,
De désir et de volupté,
Nous sentirions notre plaisir approcher,
Notre envie de regagner


Ensemble les Empyrées.
De nos sexes érigés
S'échapperait alors à la volée,
En salves longues et répétées,



L'ambroisie de notre hyménée.
Par tant de plaisir épuisés,
Nous serions des amants comblés.
Ce serait la félicité…



Texte et photos: Christian Bailly
Tous droits réservés
11/12/2009


Welcome to Bob and Juan

Welcome to Bob and Juan!


Happy to see you on my page as members of my blog.

You are here in your home !

Look, read, comment ... Your words will be welcome ...

It's always a pleasure for me to meet new members ...

See you soon...

According to the winds and tides of my pen ...







Members :

Xersex2009
Tony Dolinar
Roland Massing-fritz
Kalin'Ours
Rick Antony
TC
Christophe Christophe


Gregorio Stankowicz

Simon Waltham

Jean-Paul Perigot

Serge 196

Adamastor Guilgermes Fereira

Marc Nubonheur

Pedro Betencourt

Juan Rodort

Bob Marley

vendredi 19 avril 2019

Pudeur



 


Je tais ces mots qui me font peur,
Je crains de rompre de mes sentiments, le secret,
Et des tiens la pudeur.


En silence, j'observe les preuves qui trahiraient
Ce sentiment auquel je n'ose espérer
Tant il saurait combler mes souhaits.



J'attends…



J'attends l'aumône de tes sentiments étouffés.
J'attends les gestes retenus, les mots suspendus.
J'attends de toi un faux pas, de te voir trébucher.


J'attends, l'âme et le cœur résignés,
De voir ce trésor caché dans l'écrin de ton sein
Étalé à mes pieds.


J'attends ton mea-culpa, ta rédemption.
J'attends de ta virile pudeur, qu'elle tombe le voile.
J'attends l'aveu de ta faute par omission.


Oui, j'attends de ton indicible amour,
Qu'il veuille bien apaiser la torture de mon âme,
S'offrir indécemment au grand jour.


Faut-il pour mettre fin à cet atermoiement
Que je transperce de ma flèche impudique
Ce cœur chaste et résistant?


Faut-il que je brise la glace de nos appréhensions
Pour que face-à-face, nous regardions
L'inavouable se révéler à nos yeux, notre affection?


D'un faux pas, je n'ose m'aventurer,
De peur de tout perdre,
De perdre l'essence même de ce qui me fait subsister,

L'espérance de vivre par toi aimé !




Texte et photos de Christian Bailly
Tous droits réservés
18/11/2009

Jalousie

J'envie le crépuscule qui enlace ton corps dénudé,
Dans le secret de ta chambre, à ton coucher.



J'envie le lit qui embrasse ton corps les nuits durant,
Les draps qui enveloppent ton désir brûlant,
Chaque fois qu'il se fait pressant.



J'envie les ténèbres qui cachent tes rêves,
L'aurore qui sur toi se lève,
Le jour qui prend tout ton temps,
Tes secondes, tes minutes, tes heures.



J'envie ta chemise qui effleure ton cœur,
Ton jeans qui épouse ton corps,
Te caresse encore et encore…



J'envie le soleil qui embrasse tes cheveux,
L'air qui effleure tes lèvres en feu,
Le temps qui passe sur toi,
Sans moi …



J'envie le monde que tu regardes,
Et dans lequel je ne suis pas…

Texte et photos Christian Bailly
Tous droits réservés
11/2009