vendredi 21 novembre 2025

Oser

 



Mon Amour ! Mon Maître !

J'aimerais tant que tu oses

Derrière notre porte close

Ces interdits, ces choses,

Ces mœurs qui indisposent.




Je te le dis, rien ne s'y oppose,

Alors, à  tes pieds, je dépose

Mes fantasmes, mes névroses

Pour que tu les transposes.

Sur toi, je me repose !





Mon Amour ! Mon Maître !

J'aimerais tant que tu oses.

Je ne suis pas délicate rose,

Ma nature me prédispose

À ses sortes d'overdoses.




Ose, et de moi dispose !

Ne fais pas dans la prose,

Je te le redis, rien ne s'y oppose,

À cet art, je te prépose

Gouverneur, l'affaire est close !





Mon Amour ! Mon Maître !

J'aimerais tant que tu oses,

Qu'entre nous, tu interposes

Ces objets qui ankylosent.




J'attends que tu m'y exposes,

Dans la douleur trouver l'hypnose,

De ta pluie dorée, tu m'arroses.

Qu'enfin, tu m'imposes…

Que tu m'affliges ton apothéose,

J'en réclame une forte dose…




Mon Amour ! Mon Maître !

Je te propose

À toi d'oser…

Être un virtuose…




Photos et texte Christian Bailly
Tous droits réservés
06/03/2015

lundi 17 novembre 2025

Fortune

 







Sur les splendeurs paysagées de ton corps assoupi,

J'aime promener mon regard amoureux.



Mon esprit vagabonde entre tes monts et vallées,

Attise mes désirs et mon amour inconditionnel.




Alors, je médite cette fortune inouïe que j'ai eu

De croiser ton chemin, il y a quinze ans déjà.


Tu as mis le feu à ma vie secrète et à mon corps

Déjà épris de ces amours viriles et animales.




J'étais, alors, à moitié nu dans la nuit  blafarde,

Près à m'offrir comme une proie, en offrande.


J'espérais le bon samaritain pour venir m'apaiser,

J'avais cette fièvre qui parfois nous tenaille 



Elle incendie nos chairs, nos esprits bouleversés,

Vouées au secret ou à la vindicte populaire.


Quand tu as posé tes mains sur la braise de ma chair,

Nos cœurs se sont enflammés pour toujours.




Manifestement, nous étions faits l'un pour l'autre,

Dans l'instant de notre bonheur, je l'ai su.



Depuis, cette flamme, vive et dévorante, brûle en moi.

Elle ne m'a jamais quitté, elle ne me quittera jamais.


 


Elle m’a donné la force et le courage qui me manquait

Dès lors, un arc-en-ciel orne mon esprit de fierté


Je survivais, grâce à toi, je vis intensément ma vérité.

Elle n'est plus une chimère, mais bel et bien ma réalité


Merci d'être là, mon Amour !

Merci d'être l'homme de ma vie...

Je t'aime !  


Texte et photos Christian Bailly

Tous droits réservés

30/07/2021

vendredi 14 novembre 2025

Et si…

  



Et si tu n'existais pas,

Dis-moi, pour qui j'existerais,

Pour qui vibrerait mon cœur,

Pour qui mes rêves et mes pensées ?


Tu es là, près de moi,

Comme un rayon de soleil,

À faire la lumière sur ma vie,

Pour que j'en oublie le clair-obscur.


Et si tu n'existais pas,

Je serais une âme en  peine,

À errer dans ce monde en folie,

À chercher, désespéré, un coin de ciel bleu.

 Tu es là près de moi,

Comme une hirondelle,

À faire le printemps dans ma tête,

Chaque jour qu’il m'est donné de vivre.




Et si tu n'existais pas,

Pourquoi tant de beauté,

Pour qui les montagnes, les forêts,

Pour qui la mer, le soleil et le sable chaud ?


Tu es là près de moi,

Et cela suffit à ma vie de pèlerin

Heureux de traverser ce monde,

Et de faire le reste de ce voyage avec toi.




Et si tu n'existais pas,

Pourquoi le reste existerait,

Pour qui les fleurs s'épanouiraient,

Pour qui les étoiles dans le firmament,

         

Tu es là près de moi,

Comme un soldat de l'amour,

À faire la paix dans mon âme,

C’est grâce à toi qu'elle y voit plus clair.



Et si tu n'existais pas,

Dis-moi, pour qui j'existerais,

Pour qui vibrerait mon cœur,

Pour qui mes rêves et mes pensées ?


Tu es là près de moi,

Et mon cœur déborde de joie,

Toi et moi, c’est pour la vie,

Et la poésie, pour faire de notre amour, les louanges.





Christian Bailly

Tous droits réservés

18/08/2021

vendredi 7 novembre 2025

Caresses

  




Quand, sur moi, tes caresses se pressent,


Avec de voluptueuses adresses, elles professent

Tes prochaines prouesses…




Quand, sur moi, s'aventurent, tes caresses,

Qu’elles s’associent avec astucieuses hardiesses
,
À ton désir qui se dresse…




Quand, ma chair, tes caresses transgressent,

Qu’elles abusent avec de savantes impolitesses,

De mes charnelles détresses…




Quand tes efficientes rudesses me dressent.

J'abdique, soumis à leurs cruelles ivresses

 Et me voue à ton sexe avec largesse…


Mon âme impatiente, cette grande pécheresse

S'abandonne à tes grisantes indélicatesses,

L'heure n'est plus aux promesses.




Ô mon amour, mon amant !

Je sens venir la grand-messe…

Alors converti, je te presse…

Et de ta chair en liesse

Tu m’offres ces intimes richesses

Qui font ma faiblesse…



Christian Bailly

Tous droits réservés

19/10/2022


mardi 4 novembre 2025

samedi 1 novembre 2025

Je suis là

 



 

Je suis là,

Je suis là, mais parfois, je ne suis pas là.

Je suis l'enfant désarmé en larmes au fond de son lit froid.

Je suis cet adolescent perdu qui ne comprend pas qui il est.


 


Je suis là, mais parfois, je ne suis pas là.

Je suis celui que je veux bien que l'on voie dans le miroir teinté.

Je suis dans les profondeurs du fleuve impassible où je me noie.


 


Je suis là, mais parfois, je ne suis pas là.

Je suis l'oiseau qui s'enfuit à tire-d'aile quitte à me brûler les ailes.

Je suis enfin dans cette réalité inaccessible que je m'étais interdite.


 


Je suis là, mais parfois, je ne suis pas là.

Je suis dans mes rêves où je veux oublier ce monde menaçant.

Je suis dans ma poésie, ce jardin où je cultive mes roses et l'amour.


 


Je suis là, mais parfois, je ne suis pas là...

Vous croyez me voir,

Vous croyez m'entendre,

Vous croyez me lire,

Mais je suis déjà parti...

Dans mon monde fait de poésie.

La poésie est mon refuge...  


Christian Bailly

Tous droits réservés 

30/10/2025

samedi 25 octobre 2025

Sous le soleil, exactement !

 

 

Sous le soleil, exactement,

J'ai rêvé d'une île,

Un peu sauvage,

Oublié du monde,

Au milieu de rien d'autre.

J'ai parcouru ses rivages,

Même les plus sauvages.

Je me suis cru au paradis,

Alors, j'ai oublié le temps

Qui passait sur moi.

Peu importe, tu étais là,

Alangui sur le sable chaud,

À côté de moi.

Cette île, c'était Toi !

Sous le soleil, exactement !


 

Texte et photos

Christian Bailly

25/10/2025

jeudi 23 octobre 2025

Dans l'ombre, sur ton corps...


Sur ton corps

Dans l'ombre,

Se cache

La lumière

De ton désir

Qui soupire.


 


Je l'embrasse,

Le vide de son sang

Opalescent.

 

La nuit t'arrache

Un cri.

 

En toi,

La bête sauvage

Se meurt...


 


Ton désir

Se décompose

Redevient

Cette petite chose

Blottie

Entre tes cuisses.


 


Christian Bailly 

28/08/2022

 Tous droits réservés