jeudi 2 octobre 2025

Dans l'ombre



Un rayon de lumière se pose sur ses rondeurs,

Laissant dans l'ombre, l'arme secrète de ses charmes,

Où j'aime égarer mon âme prête à se damner,

Pour assouvir mes désirs de mâle en mal de mâle.





Ses sensuelles opulences courtisent ma concupiscence.

Tout son corps semble attendre la visite de mon vit,

Et s'avance, pour venir au-devant de ma perquisition.

Il m'offre ce cadeau somptueux que la nature lui a fait.






Je viens déposer mes baisers sur ses formes généreuses

Puis sur sa rose déjà humide des rosées de ses désirs.

Au creux de mes reins, naissent les feux de l'amour.

Dont seul son antre intime peut devenir l'éteignoir.





Je le prends d'assaut, comme on prend une forteresse,

Il se rend sans vraiment résister, de toute évidence,

Il attendait d'être vaincu, pour pouvoir se libérer

De ces derniers remords de conscience qui le tenaillent.




Il s'abandonne, comme une vierge, sur le lit nuptial.

Je fais la lumière sur l'ombre où se cachent ses charmes.

Là, j'assouvis mon désir de mâle en mal de mâle,

Tandis que dans un gémissement, s'épanche son plaisir.

 




Christian Bailly

Tous droits réservés

22/09/2025

vendredi 26 septembre 2025

Mon Homme !





Mon homme !



Sur mon chemin de vie,

Après tout ce temps à attendre,

À en rêver sans oser espérer,

À espérer sans oser en rêver,

Je devais bien finir par rencontrer, un jour, un homme.

Mon homme !



Un homme dont je ne pouvais que tomber amoureux,

À en perdre la tête, et pour qui affronter ma réalité.

Un homme à qui faire une promesse devant les hommes,

Pour la vie, envers et contre tout, pour le pire et le meilleur.

Un homme à qui offrir aveuglément mon âme et plus encore.

Un homme avec qui partager mes folies et mes délires.

Cet homme, ce ne pouvait être que toi.

Mon homme !



Avec qui d'autre pourrais-je être aussi heureux,

Alors que j'ai parcouru plus de la moitié de mon destin,

Pour arriver jusqu'à toi et embrasser ta destinée ?



Mon Amour !

Je ne vois aucun autre homme avec qui je puisse être aussi bien.

Je ne vois aucun autre creux d'épaule où poser ma tête que le tien.

Je ne vois pas d'autres bras où me sentir plus rassuré que les tiens.

Je ne vois aucun cœur aussi doux et aimant à qui offrir le mien,



Je ne vois aucun corps avec qui être autant en communion.

La seule main à qui je veux donner la mienne, c'est la tienne.

Pour le reste de mes jours et pour le reste de mes nuits à vivre,

Puisque je t'aime...

Puisque tu es l'homme de ma vie !





Texte et Illustrations: Christian Bailly

Tous droits réservés

28/08/2025
 

mercredi 24 septembre 2025

Cette nuit…




Cette nuit, sur ton oreiller, j'ai retrouvé ton odeur,

Mais de ton corps amoureux, il me manquait la saveur.

Je l'ai retrouvé dans les rêves que tu avais déposés

Après nos ardentes étreintes et nos plaisirs partagés.





Sur ton oreiller, j'ai déposé les larmes de l'absence,

Pour qu'elles éteignent l'insubordination de mes sens.

Mais notre couche exhalait les effluves de nos ébats.

Elle tenait mes désirs en haleine et mon esprit en éveil.



Finalement,



Je me suis laissé envahir par une torpeur voluptueuse,

Où je revivais nos enlacements dans la nuit silencieuse,

Et chaque fait d'armes de nos corps soucieux de plaire.




Alors, enveloppé de cette atmosphère de sensualité,

Le sommeil s'est invité sans appel, pour m'emporter

Vers mes rêves, là où je savais que tu m'attendais.




Texte et photos: Christian Bailly

Tous droits réservés

21/09/2025

dimanche 21 septembre 2025

Bretelles



Que les bretelles tombent,

Que le désir se libère,

Pour qu'on lui succombe.

L'amour ne peut plus se taire...


Sais-tu, l'amour n'a pas d'âge !

À tout moment, il surgit,

Sans prévenir, sans ambages,

Sur nos lèvres fiévreuses, il fleurit.


La vie est bien trop courte,

Ne le laissons pas passer,

Pourquoi faudrait-il s'en priver ?


Profitons du jardin de nos désirs,

Cueillons les roses du plaisir,

Pour ensemble bien vieillir.


Christian Bailly
Tous droits réservés
17/08 2025

lundi 8 septembre 2025

Désolé...

 

Ô Mon Amour

Désolé, si j'ai pris mon temps

Avant d'emprunter le chemin

Qui finirait par me mener jusqu'à toi,

De flâner sur la route

Sans savoir que tu m'étais promis,

De te chercher dans la foule

Alors que tu m'attendais, là, dans la forêt.

 




Mais…

Je suis ravi d'avoir pris le temps

Un soir venu, pour me placer,

En travers de ta route, dans le noir,

D'avoir été nu dans ta lumière,

De te voir si rapidement apprivoisé,

De voir tes désirs se ruer

Sur mon corps pressé d'être assailli.


 

Aussi…

Suis-je heureux d'avoir vu se précipiter

Nos désirs sous la canopée,

Notre bonheur ne pouvait plus attendre.

Je suis heureux d'avoir pris le temps

De tout te donner de moi,

Il était temps pour moi d'être aimé.

Je suis heureux de me rappeler

Cet instant merveilleux de bonheur

Comme si c'était arrivé hier.



 

Ô Mon Amour

Comme je suis heureux, aujourd'hui,

De continuer, sur ce chemin avec toi.

Je t'aime !

 

29/08/2025

samedi 6 septembre 2025

Pour ne pas oublier cet instant



Sur le trait de côte sauvage, nos pas nous guident au loin,

Loin de la foule regroupée sur la plage surveillée avec soins.

La mer s'étire sur le sable qu'elle laisse ferme et mouillée.

Nous nous sentons envahis par un sentiment de liberté.





Sur nos corps nus, les caresses du vent nous donnent des ailes.

Entre les nuages, des rayons de soleil sur nous ruissellent.

Nous nous posons au milieu de nul part, sur le sable chaud,

Face à cette immensité rugissante qui s'offre à nous en cadeau.






Nous ne résistons pas à son appel et lui offrons nos corps soulagés

De tout le poids des contraintes pudibondes de notre société.

De belles vagues nous ondoient comme des nouveaux nés.

Ce bain de jouvence nous fait retrouver notre jeunesse oubliée.






Dans l'onde tumultueuse, nous retrouvons toute notre vigueur,

Mais sa fraîcheur ne circonscrit en rien nos viriles ardeurs.

Le vent coquin nous inspire des désirs impurs et luxurieux.

Les vagues caressantes nous suggèrent des appétits licencieux.





Tu m'enlaces, ta main audacieuse s'égare déjà entre mes fesses.

Tes doigts, dans mes profondeurs entrouvertes, se pressent.

Nous revenons sur le rivage où nous chahutent les flots insolents,

Puis sur le sable sec, nous nous roulons comme des adolescents.





Je fige pour le futur ton corps habillé de particules élémentaires

Venues de la nuit des temps pour se poser sur ton joli derrière,

Sur tes seins, sur ton ventre, ton pubis, tes couilles et ta queue.

Je régale mon appareil photo, et toi, tu te prêtes à mon jeu.






Puis nous retournons dans les flots turbulents pour nous rincer.

J'ai encore en tête mon désir de toi, je ne peux y renoncer.

Sur le bord, en appétit, je me régale volontiers de ton cul salé,

Mais les vagues, elles, n'ont de cesse de venir m'en empêcher.





Résignés, nous retournons sur notre serviette, nous poser.

Tu t'étends sur le ventre, si bien qu'à tes fesses, je ne peux résister.

Gourmand comme je suis, je reprends illico où j'en suis resté.

Je me régale de ce que tu m'offres à discrétion, ta friandise iodée
.





Puis je m'étends sur le dos et tu viens te poser au-dessus de moi,

Pour que je continue, sans tarder, ce que j'ai si bien commencé.

Tu te branles, je me branle, nous sommes l'un de l'autre excités,

Tandis que je sens la caresse du vent sur mes couilles agitées.






Bien sûr, tous ces débordements suffisent, pour arriver à nos fins

Ils font largement l'affaire pour calmer, l'un de l'autre, nos faims.

Alors que ma queue, toute fébrile, répand son plaisir opalescent,

La tienne, tout aussi vive, se vide dans ma bouche copieusement.






Aspergés par nos épanchements, nous allons tous deux nous rincer.

Soulagés de nos désirs opiniâtres, nous nous sentons tout légers.

Tout à nos petites affaires, nous avons oublié le temps qui passe.

Sur le retour, nous laissons sur le sable nos pas que la mer efface.








Texte et photos : Christian Bailly

Tous droits réservés

22/07/2025

vendredi 1 août 2025

Breloques

 

Ces breloques dont notre virilité est si fière, 

Lourdes de désirs insistants inassouvis,

Attendent l'instant sublimé par l'amour

Et les ardeurs de leurs propriétaires.





 Elles aussi aiment être caressées, cajolées, sucées,

Léchées, bouffées, chahutées, agitées, branlées,






Enfin, qu'on leur mène aussi virilement la vie dure

Qu'à ces verges laborieuses et héroïques

Auxquelles elles sont si attachées.

 




Puis, elles attendent l'instant...


L'instant où elles pourront libérer leur pesant de plaisir,

Qui sur un visage rayonnant de bonheur,

Qui dans une bouche avide et gourmande,







Qui entre des fesses généreuses et pommelées,







Qui dans un cul impatient de recevoir sa récompense,





Qui le long d'une main ferme et laborieuse,






Qui sur une poitrine virile et velue à souhait,






Qui sur des draps immaculés froissés par le désir lancinant,

Qui sous la douche ruisselante de volupté,

Ou dans l'intimité vaporeuse d'un bain bien chaud,


Ou encore, la moiteur excitante d'un hammam,

Qui en pleine nature, au hasard d'une rencontre,





À la va-vite ou en prenant le temps de vivre l'instant,

À la fois farouchement, comme un animal et sauvage.

 Alors leurs fidèles compagnes de toujours


Pourtant si vigoureuses et si courageuses

Pourront rendre les armes sans reproche

Et venir s'assoupir sur leur nid douillet,

Comme des oisillons sages et repus de bonheur...




Christian Bailly

Tous droits réservés

27/07/2025

samedi 26 juillet 2025

Finitude

 


Ô mon amour, comme je crains de voir venir les jours,

Où nous devrons nous plier aux exigences du temps,

Où nos corps déchus devront abdiquer pour toujours,

Rendre les armes de la jeunesse sur les marches des ans.



Au beau milieu de nos jardins en friche, devenus stériles,

Nos désirs épuisés ne seront plus que des roses fanées.

De nos vertes années, ne resteront que des rêves puérils,

Que nos esprits fragiles et déliquescents finiront par oublier.





Ô mon amour, je crains ces printemps sans renouveau,

Que nous regarderons passer sur les têtes blondes,

Sans oser espérer d'elles un regard charitable en cadeau.

Nous n'oserons plus rêver de courir le guilledou à la ronde.




Nous aurons beau arroser nos jardins enneigés de baisers,

Semer, sur nos terres labourées par le temps, des caresses,

Nous moissonnerons seulement le silence de nos félicités.

Nous devrons accuser, sans gémir, les gelées de la vieillesse.




Alors sur les champs Elyséens de notre amour renouvelé,

Nous sèmerons une multitude de pétales de tendresse,

Pour faire ensemble, de chaque jour partagé, un rêve éthéré

Pour oublier de la vieillesse, Ô ennemie, toutes les rudesses



Mon tendre ami,

C'est avec toi seul que j'imagine sereinement ces jours

Où il nous faudra accepter avec sagesse de notre finitude

Cette fatale échéance qui triomphe même de l'amour,

Et l'affronter résolument avec ce qui faut de quiétude.

 


Christian Bailly
Tous droits réservés
26/07/2025