A toi mon ami
Mon ami, ici, tu trouveras toute ma vérité, sans florilège , celle de mon corps et de sa réalité, en toute modestie, celle de mon vécu impudiquement dévoilé avec humilité dans la simplicité de mes poésies, celle de cet amour qui me fait vivre intensément le bonheur d'être enfin celui que j'ai toujours été, celle de mes désirs irrépressibles d'hommes pour les hommes, celle de mes plaisirs d'hommes donnés par les hommes et en particulier par mon homme.
vendredi 27 juin 2025
jeudi 19 juin 2025
Vagues... À l'âme
Vagues...
... À l'âme
Je sens votre souffle sur mon corps engourdi,
Trop tard, vous venez à bout de mes réticences.
J'entends dans vos murmures langoureux,
La complainte lancinante du temps qui m'échappe.
Vous bercez obstinément mon âme mélancolique,
Et revenez, sans relâche, à la charge, en lames profondes.
Comme de vieux galets usés par votre patience,
Mes pensées s’émoussent, se vident de leur substance.
Vous ensablez irrémédiablement mon esprit encombré,
Pour dans vos courants vigoureux, m'emporter.
Vous m'embarquez pour vos contrées lointaines,
Où, d’illusions en désillusions, mon âme se décompose.
Étrange refrain que le vent dans les voiles de mon âme,
Il me souffle des vers que je sauve avant qu’ils ne s’envolent,
Sur la palette monochrome du registre de mes confessions,
Où mon vague à l’âme s’écrit en mascarets poétiques.
Je fige ici un instant de ma modeste existence d’humain,
Tandis que vous continuez vos sempiternels assauts.
Texte et Photos (Sète) Christian Bailly
Tous droits réservés
21/10/2019
mercredi 11 juin 2025
Au-delà de la mort
Au-delà de la mort…
Rien ne me sera plus douloureux que d'être privé de toi,
Que de ne plus sentir, chaque jour, ton regard sur moi,
Que de ne pouvoir continuer à te toucher, à te respirer,
Et d'être là, à regretter ces moments passés à tes côtés.
Rien ne sera plus douloureux que de devoir rester silencieux,
Que de ne pouvoir continuer à écrire ces mots langoureux,
Que de devoir taire pour toujours l'expression de mes désirs,
Et d'oublier à jamais nos folies consommées, nos plaisirs.
Au-delà de la mort…
Rien ne me sera plus douloureux que d'être dépouillé
De ton épaule, de tes bras, de tes étreintes et tes baisers,
Que de ne plus respirer le même air que toi, le nez au vent,
Et de ne plus partager un rayon de soleil au couchant.
Rien ne sera plus douloureux que de ne plus écouter, à deux,
Le refrain des vagues ou des oiseaux, le chant amoureux,
Que de ne plus partager nos silences sereins et complices.
Devrai-je, là où je serais, sans mot dire, vivre ce supplice ?
Au-delà de la mort…
Rien ne sera plus douloureux que de devoir me résigner
À sentir mon corps être insensible et mon cœur se briser,
Que de laisser le néant m'envahir pour éteindre ma flamme.
Cette flamme valeureuse dont l'amour était devenu l'oriflamme.
Rien ne sera plus douloureux que de voir effacer sur le sable
Nos pas imprimés côte à côte, par les flots du temps coupable.
Que de voir le monde continuer sa course folle et opiniâtre,
Alors que sur mon existence tombera le rideau de théâtre.
Non ! Non, rien ne peut être plus douloureux…
Que le martyre du partir, loin de toi…
Au-delà de la mort…
Christian Bailly
Tous droits réservés
10/06/2025
jeudi 29 mai 2025
Libre !
Aujourd'hui, enfin je découvre la lumière !
Une partie de ma vie dont je ne suis pas fier
S'enfouit dans les profondeurs de mon passé,
Avec, j'ensevelis mes larmes et ma duplicité.
Comme un éphémère, à sa dernière heure,
Je suis émerveillé par autant de bonheur,
Et quitte à mourir, autant me brûler les ailes,
Dans un dernier baroufle d'amour charnel.
À l'échelle de l'univers, je sais, je ne suis rien,
C'est pourquoi, je m'efforce d'être épicurien.
Ma vie, sur cette terre opulente, sera brève,
De me prendre, la faucheuse déjà en crève.
Alors je m'agite dans ce tourbillon inhumain,
Où je ne compte pas plus qu'une putain.
Moi aussi, j'ai beaucoup d'amour à donner,
Mon âme, mon corps à cela se sont voués.
Même si par le passé tous deux m'ont trahi,
Nous n'en sommes pas moins devenus amis.
Enfin en accord, ils partagent la gouvernance
De mon nouveau destin dénué de turbulence.
Jamais une pareille félicité, pour moi interdite,
M'avait été donnée de vivre avec légitimité.
Aujourd'hui, je peux assumer, je n'ai plus à fuir,
Ni ce que je suis depuis toujours, le démentir.
Je suis libre ! Oui, je suis libre !
Libre d'être…
Libre de vivre ma réalité… Mon identité.
Libre d'assumer mon évidence…
Je suis libre !
Texte et photos : Christian Bailly
Tous droits réservés
16/01/2014
Réjouis-toi !
Réjouis-toi,
Mon amour, réjouis-toi !
Nous aurions pu ne jamais nous connaître,
Dans la nuit, j'aurais pu ne pas te voir apparaître.
Alors, les étoiles, pour nous, n'auraient pas scintillé.
Nos chemins auraient pu ne jamais se croiser.
Même si pour certains, notre union n'a rien de sacré,
Devant les hommes, nous nous sommes mariés.
Personne, même la mort, ne pourra nous séparer,
Jusqu'au bout, nous irons, les mains enlacées.
Réjouis-toi,
Mon amour réjouis-toi !
Pour toi, je serai toujours là, tout près de toi.
J'ai fait tout ce chemin pour arriver sous ton toit.
Où je continue d'écrire ces serments poétiques,
Où je te prouve, de notre amour, le magique.
Je te dois tout, de ce don venu de je ne sais où.
Il fait de moi ce vieux rimailleur un peu fou,
Prêt à écrire ton nom sur tous les murs de la ville,
Jusqu'à ce qu'un jour ma plume prolifique vacille.
Mais réjouis-toi mon amour,
Réjouis-toi !
Longtemps encore, j'aurais cette persistante fièvre,
Pour écrire tous ces mots, et les déposer sur tes lèvres,
Pour qu'à jamais, ma poésie soit ce jardin enchanté,
Où, comme au tout premier jour, j'aime te retrouver.
Je t'aime !
samedi 10 mai 2025
dimanche 4 mai 2025
La terre de ton corps
Quand l'aube se lève sur le champ de nos amours
Je contemple la terre endormie de ton corps
Des yeux, je parcours les prairies où renaissent
Je folâtre et me laisse émouvoir par ta beauté
Pour laquelle je suis prêt à tout donner de mon âme
Je vagabonde jusque dans tes rêves intimes
Pour imaginer les plaisirs que tu attends de moi
Comment pouvais-je espérer vivre ce printemps
Qui m'effleure, là, à l'automne de mon destin ?
Peu importe, je goûte le miel de l'instant présent.
Enveloppé de sommeil, tu te retournes, innocent
Ignorant les doux tourments de ma chair palpitante
Tu me livres tes courbes généreuses et secrètes
Je contemple ce chef-d'œuvre de dame nature
Qui réveille les convoitises de ma chair insatiable
Le désir s'invite furtivement à ma contemplation
Les vapeurs matinales de ta chair m'étourdissent
Autant que celles d'un rayon de soleil sur l'humus
Lourds de promesses voluptueuses et fertiles.
Dans mon corps, grouillent, déjà, d'indicibles envies
D'où surgissent des démons aux appétits indécents
Sous mes caresses, ta terre se fait plus malléable
Ton sillon s'entrouvre sous mes impudiques baisers
Dés lors, je rêve de labourer la glaise de ton corps
Pour y semer mon amour sublimé par notre plaisir.
L'aurore rubescente enflamme le champ de nos hyménées
Et je contemple la terre de ton jardin qui s'éveille
Christian Bailly
Tous droits réservés
25/01/2016
vendredi 18 avril 2025
Fantasme, sur la plage abandonnée
Alors que je foulais le sable fin,
Le feu des derniers rayons
Plongeant dans l'horizon,
Réveillait mes virils instincts.
Emportés par mes envies,
Mon corps s'encanaillait,
Mes désirs me tenaillaient,
Au plaisir, ils m'invitaient.
Sur ma peau dénudée,
Le soleil, à son couchant,
Me rendait plus gourmand,
Encore plus enflammé.

La brise, me caressait,
Elle semait la tempête,
Sur ma chair en quête.
Salope, elle se faisait.

Du crépuscule, drapé,
Mon cul débauché,
Impudique et effronté,
Attendait de se faire violée
Quand, emporté par le vent,
Un beau mâle, aux abois,
Me couvrit et fit de moi.
Sa putain, sans ménagement.
Les vagues, de leur chant,
Couvraient mes gémissements,
Rythmaient les mouvements
De la dague de mon amant.
De son flux et son reflux,
J'en acceptais les forfaits,
Afin de goûter les bienfaits,
De son séminal afflux.
J'attendais avec impatience
De recevoir sa sentence,
Les feux de sa semence,
Les larmes de la jouissance.
De sa verge dure et violente,
Me venait ma petite mort,
Il remplit, en un temps record,
Mes entrailles pantelantes.
De son foutre, mon cul fut noyé
Tandis que mon sexe, en pleurs,
Exprimait tout mon bonheur
De jouir, sur le sable mouillé.
Sur la plage déserte, gisants,
Nos corps lourds et repus,
Embrassèrent les nues,
D'un regard reconnaissant.

Vénus, au firmament,
Tenait ses promesses...
À elle, toutes les ivresses.
De nos virils emportements !
Christian BAILLY
Tous droits réservés
17/04/2025
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