Ici gît ma chemise dont tu m'as dépouillé.
Ici gît le jean brut dont je t'ai défroqué.
Ici gît mon pantalon qui va se froisser.
Ici gît ton tee-shirt immaculé abandonné.
Ici gît le tas de nos caleçons déjà accouplés.
Ici gît le lit qui commence à s'impatienter.
Ici gît le canapé qui lui aussi ose espérer.
Et nous, nous sommes là, debout, amoureux,
À nous effleurer de nos regards langoureux.
Le soleil entre par la fenêtre restée entrouverte,
Caresse impunément tes jolies fesses offertes
À la tiédeur de ses rayons audacieux.
Je contemple ce joli petit cul généreux,
Aux rondeurs juste comme il faut
Pour m'émouvoir plus qu'il ne faut.
Au-dessus, là, tes nids d'amour
Attirent mes baisers sans détour.
Je me laisse glisser le long de ton corps en fusion.
Mes mains, de tes hanches, avec ton adhésion
Glissent le long de tes cuisses, je m'agenouille.
Dans tes reins, ma bouche impertinente patrouille
Et dépose mes preuves d'amour sans discours.
Je sens sous ta peau vibrer ton impatient désir.
À ce petit jeu-là, je prends un malin plaisir.
Soudain, tu te retournes et me présentes d'emblée
Sans pudeur aucune, du mâle, cet objet de fierté
Qui me laisse toujours, je l'avoue, bouche bée.
Mes lèvres s'entrouvrent…
Et te redécouvrent…
Ah ! Les gourmandes !
Christian Bailly
Tous droits réservés
28/09/2011
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