samedi 25 mai 2024

Mon Bel Ami

  

 


Cours Mon Bel Ami,

Nu, dans les dunes,

Sous le soleil de midi,

Aux regrets de la lune.


 


Fais-moi encore vibrer

Comme le premier jour

Où je t'ai rencontré

À la tombée du jour.

 

Cours, Mon Bel Ami,

Tout nu sur la plage.

Je sais aujourd'hui

Tu n'es pas un mirage,


 


Ni le fruit d'un rêve,

Mais une belle réalité,

Ma destinée, ma sève,

Ma raison d'exister.

 

Cours Mon Bel Ami,

Nu dans les vagues.

Du regard, je te suis.

À te voir, je divague.

 


Comme elles sur toi

J'oublie qui je suis.

À caresser ma proie.

Impertinent et hardi,

 

Cours Mon Bel Ami,

Nu sur les rivages

De toutes mes folies.

Tu as mes suffrages.


 

Viens Mon Bel Ami,

Offrir, nu sur le sable,

Aux flots de nos envies,

Ton corps insatiable.

 

Devant tant d'ardeur,

Le soleil, désappointé,

Se couchera en fureur

Dans la mer embrasée.


Christian Bailly

Tous droits réservés

06/10/2011

 

mardi 14 mai 2024

Caresses






Quand tu me sors des abîmes de la nuit,

Que tu me délivres de mon sommeil,

Avec la délicatesse de tes caresses,

Alors, je sens mon désir qui se réveille.

Au creux de mes reins abreuvés de mon rêve,

Hanté des chimères sensuelles et érotiques,

Qui hantent mon corps pourtant assoupi.

Je sens ta main se promener sur mon sexe,

Pour le sortir de sa torpeur qu'il simule.

Déjà, il vibre sous tes doigts agiles et espiègles,

Et peu à peu manifeste sa virile vigueur.




Tu le harcèles, tu l'exacerbes, le pousse à bout,

Loin de battre en retraite, il se ragaillardit.

Il en redemande plus encore pour être satisfait.

Tes mains font semblant de ne pas comprendre.

Alors mon sexe se cabre, mes reins se cambre,

De fait, elles abandonnent la place aux miennes.

Impatientes, mes mains empoignent ce fripon,

Tandis que ma bouche s'empare de la tienne.

D’une main ferme, tu t’agrippes à mes couilles,




Tandis que de l'autre, tu excites mes tétons,

Pour m'exhorter à me branler et à jouir.

Frénétiquement, je m'affaire à mon plaisir,

Plus rien d'autre ne semble avoir d'importance.

De mon bas-ventre, je sens monter ma sève,

Et dans un dernier va-et-vient, je me libère.

Mon corps tétanisé expire sa dernière salve

À me couper le souffle ; dans tes bras, j'agonise...



Je me laisse emporter par le sommeil réparateur,

Sous tes caresses tout en délicatesse et tendresse…

Juste le temps de récupérer quelques forces, 

Alors, à mon tour, je m’occuperai de ton sort…


Texte et photos : Christian Bailly

Tous droits réservés 

04/05/2024