Alors que l'aube s'est évanouie depuis longtemps,
Nous sortons en douceur de la torpeur de nos rêves,
Nos corps encore alanguis par la durée de cette trêve,
Les paupières encore lourdes du sable du couchant.
À tâtons, nos corps chauds se cherchent sous la couette,
Nos mains s'égarent sans se perdre, sur nos chairs.
Déjà, elles parlent de plaisir qu'elles ne veulent plus taire.
Nous nous laissons envahir par cette matinée douillette.
Nos caresses, toujours plus savantes, s'enhardissent,
Éveillent nos sens, toujours à l'affût d'un peu d'effervescence,
À ce ravissement sensuel, nous donnons de l'aisance,
À ce jeu-là, si bien intentionnés, nos désirs se réjouissent.
Nous négligeons le temps, et finalement, il nous oublie.
La grasse matinée s'étire sans le moins du monde s'inquiéter,
Jusqu'à ce que notre ventre, négligé pendant ces festivités,
Se rappelle à nous, crie famine, et le bon ordre, il rétablit !
"Allez, debout ! " Hurle-t-il des profondeurs de nos entrailles...
Nous séparons nos corps repus de plaisir et de bonheur,
C'est comme un déchirement pour nos âmes et nos cœurs,
Mais à bien y penser, finalement, la faim nous tenaille…
Texte et photos Christian Bailly
Tous droits résrvés
05/03/2025
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Beautiful men 😍
RépondreSupprimerThank you so much Mac. Kisses and hugs
SupprimerYou look so young in this post.
RépondreSupprimerThese pictures are made at the begining of 2025. Thank you so much
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