Quand
l'aube se lève sur ton corps en désir,
Quand
il auréole ta verge gorgée d'amour,
Quand
ton sexe salue fièrement le lever du jour,
Alors,
docile, j'attends d'en goûter les plaisirs.
Ainsi
pointé vers les cieux comme une lance,
Il
semble défier le monde qui se réveille.
Sans
douter de sa puissance qui m'émerveille,
Il
attend que je m'incline devant ses avances.
Il
brûle de me voir à genoux en païen repenti,
Que
je lui fasse mes sincères dévotions,
Avant
de me faire l'aumône de sa passion,
De
ta chair et de ton sang, cet extrait abouti.
Alors,
à cet appel pressant, par ton amour suscité,
J'obtempère
et je cède à mes viriles inclinations.
Je
me consacre à lui, pour qu'il obtienne satisfaction,
Et qu'il me serve ce qui fait, que je lui suis si dévoué.
Pour
l'amour de toi...
Christian Bailly
Tous droits réservés
09/12/2025





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