Creusé de mes mains,
Il s'offre à moi.
Au fond, dans la pénombre,
Son miroir me renvoie
Des images sombres
Où, impuissant, je vois
La tempête qui gronde.
Je suis aux abois,
Mes idées noires m'encombrent.
En trop grand nombre,
Muette comme une tombe
La vie, soudain, me vouvoie
La veuve, elle, sort de l'ombre,
Et déjà elle me tutoie.
D'aucun sentiment elle ne s'encombre,
De rien elle ne s'apitoie,
Dans ses bras, alors je sombre…
Sans qu'elle ne lève le petit doigt.
Ici, tu sembles être une créature émergée des eaux et de la végétation!
RépondreSupprimermerci mon ami ! Pourtant à l'époque j'avais plutôt envie de me jeter dedans, tant j'étais désespéré. Notre amour me semblait impossible à vivre, je n'avais pas encore fait mon coming out, je ne savais plus quoi faire... Je me désespérais de ne pas pouvoir être ce que j'étais... Oui je peux le dire j'ai pensé mettre fin à mes jours tellement j'étais au bout du rouleau...
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