Mon ami, ici, tu trouveras toute ma vérité, sans florilège , celle de mon corps et de sa réalité, en toute modestie, celle de mon vécu impudiquement dévoilé avec humilité dans la simplicité de mes poésies, celle de cet amour qui me fait vivre intensément le bonheur d'être enfin celui que j'ai toujours été, celle de mes désirs irrépressibles d'hommes pour les hommes, celle de mes plaisirs d'hommes donnés par les hommes et en particulier par mon homme.
vendredi 28 avril 2023
La déchirure
jeudi 20 avril 2023
La cascade de Chambeuil
Nichée tout au fond de la vallée,
Par de sombres taillis, cachée,
La cascade attendait ta venue
Et s'impatientait de te voir, nu.
À son sommet, se réchauffant
Sous le soleil encore hésitant,
Elle se préparait à te recevoir,
Et débordait de secrets espoirs.
Généreuse, en gouttes d'argent,
Elle s'élançait dans un saut de géant,
Pour venir livrer à tes pieds,
Tous les bienfaits de sa virginité.
Comment résister à tant d'élans,
Être sourd à son chant captivant,
Ignorer sa beauté intemporelle,
Sans céder à ce désir irrationnel.
Fasciné, je t'ai vu t'élancer nu,
T'offrir à ses caresses ingénues.
Que tu étais beau ainsi, confiant,
Dans ses flots furieux et rugissants.
Sur ton corps cuivré et luisant
Elle abandonna tous ses diamants.
Le soleil, alors, s'empressa de capter
Leurs éclats, avant de s'éclipser.
Car c'est ainsi, depuis toujours,
Qu'elle attire ses amants d'un jour,
Se donne et les couvre de richesses
L'espace d'un instant d'ivresse.
Le soleil généreux
La dévoile à nos yeux,
Avant de la dissimuler
À l'ombre de la vallée.
Texte et photos Christian Bailly
Tous droits réservés
01/09/2011
vendredi 14 avril 2023
Le Lot
Devant nos yeux, coule cette rivière sauvage,
Où nus, nos corps fiévreux se sont libérés
De leurs désirs, oubliant l'âge d'être sages,
Comme ceux de jeunes adolescents empressés.
Dans son lit, fougueux, nous nous sommes aimés,
Avec comme drap, son chatoiement sous le soleil,
Pour cacher notre chair dénudée et abandonnée
Au plaisir de vivre cet instant à nul autre pareil.
C'est là, en insoumis, à l'ombre des peupliers,
Bafouant de ce monde ingrat, les pruderies,
Que nos plaisirs exhaussés, lui ont confié
De notre péché, de notre passion, les fruits.
Devant nos yeux, coule cette rivière sauvage
Elle emporte, au loin, vers des terres ignorées,
Le reflet de notre étreinte, pour un long voyage
Dans l'immensité de la création, pour l'éternité.
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Le Lot |
Texte et photos: Christian Bailly
Tous droits réservés
01/09/2011
vendredi 7 avril 2023
Joli p'tit cul