Devant nos yeux, coule cette rivière sauvage,
Où nus, nos corps fiévreux se sont libérés
De leurs désirs, oubliant l'âge d'être sages,
Comme ceux de jeunes adolescents empressés.
Dans son lit, fougueux, nous nous sommes aimés,
Avec comme drap, son chatoiement sous le soleil,
Pour cacher notre chair dénudée et abandonnée
Au plaisir de vivre cet instant à nul autre pareil.
C'est là, en insoumis, à l'ombre des peupliers,
Bafouant de ce monde ingrat, les pruderies,
Que nos plaisirs exhaussés, lui ont confié
De notre péché, de notre passion, les fruits.
Devant nos yeux, coule cette rivière sauvage
Elle emporte, au loin, vers des terres ignorées,
Le reflet de notre étreinte, pour un long voyage
Dans l'immensité de la création, pour l'éternité.
Le Lot |
Texte et photos: Christian Bailly
Tous droits réservés
01/09/2011
Jean Pierre Hermel
RépondreSupprimertrès poétique😀
Merci d'apprécier Jean Pierre. Bon week-end et à très bientôt
SupprimerFord Rayter
RépondreSupprimerI grew up shy and prudishly avoided nudity. Nudity today is different; it’s not sexual to those who just enjoy the freedom
I completely agree with you. Being naked in the middle of nature is a real happiness
SupprimerTodd Clark
RépondreSupprimerI have a weed wacker if you need to borrow it.
Todd Clark Oh the rascal... I understood why... 😉 😊 😊🤣😂
SupprimerMmmmmm thank you so much Michael. Kisses and hugs
RépondreSupprimer