Mon ami, ici, tu trouveras toute ma vérité, sans florilège , celle de mon corps et de sa réalité, en toute modestie, celle de mon vécu impudiquement dévoilé avec humilité dans la simplicité de mes poésies, celle de cet amour qui me fait vivre intensément le bonheur d'être enfin celui que j'ai toujours été, celle de mes désirs irrépressibles d'hommes pour les hommes, celle de mes plaisirs d'hommes donnés par les hommes et en particulier par mon homme.
samedi 29 juin 2024
L’amant
samedi 22 juin 2024
Rêveries
Sur la plage dorée par le soleil couchant,
Loin de toi, j'attends que passe le temps.
J'écris ton prénom, en lettres capitales,
Au bord des vagues ; à mes pieds, elles s'étalent.
Sur le sable chaud, nu, je me suis allongé,
Par mes rêveries, je me laisse transporter.
Là, ce que je voudrais tant partager avec toi,
Je le contemple, le corps et le cœur en émoi.
Sous la brise pourtant légère, je frisonne.
J'oublie le temps ; pour toi, je m'abandonne.
Je sens sur moi, lascive, se poser ton image
Je veux bien croire à tout prix à ce mirage.
À la pensée de tes caresses, de tes baisers,
Tout enflammé, comme un jeune premier,
Mon corps fait l'aumône, réclame son dû,
D'être aux ardeurs de ton désir confondu.
Je rêve des folies que nous ferions à deux.
J'imagine le vent marin dans tes cheveux,
Le soleil mordoré, se déposer sur ta peau.
Des vagues aimantes, sur nous, les assauts.
Elles enveloppent nos désirs impertinents
De leurs vigoureux et sensuels traitements,
Unissent nos corps dans leurs bouillons,
Elles donnent à nos cœurs ivres le tourbillon.
Je rêve aussi aux jours qui nous rapprocheront,
Où, paisiblement, ensemble, nous vieillirons.
À mon grand regret, je te montrerai le chemin,
Mais grâce à toi, j'en oublierai le temps assassin.
Christian Bailly
Tous droits réservés
03/11/2011