samedi 20 décembre 2025

Le Père Noël

  




En millions d'étoiles,  j'ai semé la magie de Noël; elle est là, à scintiller,

Pourtant, je ne peux m'empêcher de penser à ceux qui sont en souffrance.

Pour eux, l'année se termine teintée de sang, de larmes ou d'espérance.

Tandis que sur le monde, un oiseau de malheur montre son impétuosité.


 

Les canons ne se sont pas tu, ils ont continué à déverser leur misère.

La terre, elle, est devenue une marmite en surchauffe prête à exploser,

Au sens propre, comme au figuré, sans que vous ne tiriez les leçons du passé,

Jusqu'à ce qu'au jour où il sera trop tard ; alors vous disparaîtrez de cette terre.


 


Chaque jour qui passe, j'espère un sursaut des hommes pour vous sauver

De cette fatale issue inscrite sur l'agenda du temps qui s'écoule, imperturbable.

À moins que vous ne vous étripiez une toute dernière fois dans un bain abominable,

Avec cette haine devenue contagieuse ; cette lèpre qui vous a toujours rongé.




 


Qui pour réconcilier les peuples ?

Qui pour raisonner les hommes ?

Qui pour sauver votre terre ?

Qui pour semer amour et paix ?

Moi-même, je ne peux rien contre la folie des hommes...


 



Dans les yeux des enfants, en milliers d'étoiles, la magie de Noël est là, à scintiller.

Je les regarde avec toujours autant d'émerveillement malgré mon âge avancé.

Par l'espoir de voir les hommes devenir meilleurs, je me laisse encore bercer.

Comme le poète, j'ose croire en l'amour du prochain, au respect, à la paix retrouvée.



 

Mais bon, ce n'est pas tout !

 

La nuit la plus longue et la plus belle ne fait que commencer.

Pour moi, les amis, l'heure n'est plus à la mélancolie,

Et il n'est plus temps de se laisser aller à la poésie,

Alors, de tout cœur, je vous souhaite un Joyeux Noël enchanté.

 

Partager ce moment de bonheur dans l'allégresse,

Avec ceux qui sont chers à votre cœur,

Oublier, à cette occasion, vos rencœurs

Et n'ayez pour chacun qu'amour et délicatesse.

 

Joyeux Noël à vous tous !

 





Signé: Le père Noël




Christian Bailly

Tous droits réservés

19/12/2025

dimanche 14 décembre 2025

vendredi 12 décembre 2025

Pour l'amour de toi

 


Quand l'aube se lève sur ton corps en désir,

Quand il auréole ta verge gorgée d'amour,

Quand ton sexe salue fièrement le lever du jour,

Alors, docile, j'attends d'en goûter les plaisirs.



 

Ainsi pointé vers les cieux comme une lance,

Il semble défier le monde qui se réveille.

Sans douter de sa puissance qui m'émerveille,

Il attend que je m'incline devant ses avances.


 


Il brûle de me voir à genoux en païen repenti,

Que je lui fasse mes sincères dévotions,

Avant de me faire l'aumône de sa passion,

De ta chair et de ton sang, cet extrait abouti.


 


Alors, à cet appel pressant, par ton amour suscité,

J'obtempère et je cède à mes viriles inclinations.

Je me consacre à lui, pour qu'il obtienne satisfaction,

Et qu'il me serve ce qui fait, que je lui suis si dévoué.


 

Pour l'amour de toi...

 

Christian Bailly

Tous droits réservés

09/12/2025

dimanche 7 décembre 2025

Une goutte




Mon amour,

Je suis à toi, comme tu es à moi.

Je te donnerai tout de moi,

Et de mon cœur, et de mon âme...

Et de ma chair...

Prends et fais en bon usage, car je t'aime.




Tu es beau comme un dieu.

Je suis à tes pieds,

Près à recevoir de toi,

Les dons de ton corps sublimé par l'amour.




Je suis à toi comme tu es à moi,

Le serviteur de ton cœur, et de ton âme,

Et de ta chair...



Donne-toi à moi...

Donne-moi cet extrait de toi...

Le sublime de ton corps

En une goutte !

Le concentré de ton être...



Que cette goutte ignée 

Me brûle les entrailles !




Christian Bailly

Tous droits réservés

21/01/2023

vendredi 28 novembre 2025

Mots enfiévrés

 

 




Mon Amour,

Pour toi, j'écris ces poèmes à l'encre de nos plaisirs,

Ils scellent notre amour au fil des jours qui courent.



Lorsque qu'à l'aube naissante, nos corps se retrouvent,

Nos chairs enflammées, pour un instant, s'épousent,

Je m'embrase alors comme un soleil d'été au levant.

Je ferme les yeux pour mieux sentir de ton corps,

Les morsures de l'amour.



J'attends impatiemment les griffures de ton désir,

Oui, celles qui subliment nos plaisirs partagés.

Elles font nos amours sensuelles et incandescentes.

Dans le méli-mélo torride de nos corps enfiévrés,

S’échappent nos nuées ardentes.




Nous ne pensons qu'à la luxure de nos virils instincts.

J'entends tes soupirs, ils sont le chant de tes désirs.

Ils font rimer mes mots dès que je prends ma plume.

Pour toi, Mon Amour, je les veux mirifiques, éternels,

Pour traverser la nuit des temps.



Alors...

Je peux te dire avec mon cœur

Le sens des silences de mon amour.

Je les crie dans mes poésies jour après jour…


 

Mon Amour,

Les jours passent,

Ma passion reste intacte...

Que c'est bon de vivre cette expérience de vie !

Que c’est bon de partager mon destin avec le tien ! 

Je t’aime !


Photos et texte Christian Bailly

Tous droits réservés 

05/02/2022

vendredi 21 novembre 2025

Oser

 



Mon Amour ! Mon Maître !

J'aimerais tant que tu oses

Derrière notre porte close

Ces interdits, ces choses,

Ces mœurs qui indisposent.




Je te le dis, rien ne s'y oppose,

Alors, à  tes pieds, je dépose

Mes fantasmes, mes névroses

Pour que tu les transposes.

Sur toi, je me repose !





Mon Amour ! Mon Maître !

J'aimerais tant que tu oses.

Je ne suis pas délicate rose,

Ma nature me prédispose

À ses sortes d'overdoses.




Ose, et de moi dispose !

Ne fais pas dans la prose,

Je te le redis, rien ne s'y oppose,

À cet art, je te prépose

Gouverneur, l'affaire est close !





Mon Amour ! Mon Maître !

J'aimerais tant que tu oses,

Qu'entre nous, tu interposes

Ces objets qui ankylosent.




J'attends que tu m'y exposes,

Dans la douleur trouver l'hypnose,

De ta pluie dorée, tu m'arroses.

Qu'enfin, tu m'imposes…

Que tu m'affliges ton apothéose,

J'en réclame une forte dose…




Mon Amour ! Mon Maître !

Je te propose

À toi d'oser…

Être un virtuose…




Photos et texte Christian Bailly
Tous droits réservés
06/03/2015

lundi 17 novembre 2025

Fortune

 







Sur les splendeurs paysagées de ton corps assoupi,

J'aime promener mon regard amoureux.



Mon esprit vagabonde entre tes monts et vallées,

Attise mes désirs et mon amour inconditionnel.




Alors, je médite cette fortune inouïe que j'ai eu

De croiser ton chemin, il y a quinze ans déjà.


Tu as mis le feu à ma vie secrète et à mon corps

Déjà épris de ces amours viriles et animales.




J'étais, alors, à moitié nu dans la nuit  blafarde,

Près à m'offrir comme une proie, en offrande.


J'espérais le bon samaritain pour venir m'apaiser,

J'avais cette fièvre qui parfois nous tenaille 



Elle incendie nos chairs, nos esprits bouleversés,

Vouées au secret ou à la vindicte populaire.


Quand tu as posé tes mains sur la braise de ma chair,

Nos cœurs se sont enflammés pour toujours.




Manifestement, nous étions faits l'un pour l'autre,

Dans l'instant de notre bonheur, je l'ai su.



Depuis, cette flamme, vive et dévorante, brûle en moi.

Elle ne m'a jamais quitté, elle ne me quittera jamais.


 


Elle m’a donné la force et le courage qui me manquait

Dès lors, un arc-en-ciel orne mon esprit de fierté


Je survivais, grâce à toi, je vis intensément ma vérité.

Elle n'est plus une chimère, mais bel et bien ma réalité


Merci d'être là, mon Amour !

Merci d'être l'homme de ma vie...

Je t'aime !  


Texte et photos Christian Bailly

Tous droits réservés

30/07/2021