Quand nos yeux confiants se plongent
Dans l'âme où n'existe pas le mensonge,
Quand nos mains décidées se referment
Virilement sur les muscles fermes,
Quand nos lèvres, en feu, effleurent
Notre peau vibrante comme une fleur,
Sous les vents violents du désir
Qui ne rêve que de s'épanouir,
Quand nos corps s'enchevêtrent,
Pour ne devenir qu'un seul être.
Se mouvant à la faveur de l'amour,
Alors nos corps s'embrassent,
Alors nos chairs s'embrasent,
Pour s'acheminer ensemble vers la petite mort...
Christian Bailly
Tous droits réservés
03/01/2024
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