samedi 15 février 2025

À mon vacher bien-aimé







Quand je contemple mon vacher bien-aimé,

Alors qu'il tient le manche bien en main,

Et qu'il a les pieds bien encrés dans le foin,

Me serait-il vraiment possible de lui résister ?





Lorsque je vois mon cher vacher se délecter

À se vautrer allègrement tout nu dans la paille

Comment réprimer ce désir qui m'assaille,

Et de la situation , ne pas avoir envie d'abuser ?





À le voir, ainsi, fièrement dressé dans l'étable,

Sur ces grosses balles d'herbes sèches,

Il me faut l’avouer, ça me donne la pêche ;

Alors, j'ai envie, avec lui, de me mettre à table.





Plus je le regarde et plus je suis hypnotisé

Par son membre vigoureux qui semble me défier.

La présence animale n'est pas sans nous exciter.

Ne réveillerait-elle pas en nous notre bestialité ?





Je ne le nie pas !

Si l'envie lui prenait de bien vouloir me traire,

J'avoue, je ne cracherais pas dans la soupe,

Et je laisserais mon vacher caresser ma croupe,

Sans essayer, le moins du monde, de m'y soustraire.




Là, sur le lit champêtre fait de foin odorant,

Il pourrait bien me saillir comme une bête,

Pour calmer ses ardeurs, je ne lui tiendrais pas tête.

Il serait mon maître fiévreux comme un pur-sang.




Ou encore

Comme envoûté par ses effluences animales,

Je viendrais suçoter, me délecter de ses tétines.

Avoir la primeur du p’tit lait de sa fertile pine,

Avant de me délecter de sa crème de mâle.





Alors, exténués par nos folies pastorales

Nous nous abandonnerions à la petite mort,

Comblé par l'amour, heureux de notre sort,

Jusqu'à l'un de l'autre, notre prochaine fringale.



Mmmmm, qu'il est beau, mon vacher bien-aimé !





Christian Bailly

Tous droits réservés

15/01/2025

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