vendredi 28 février 2020

Rien n'y fera…




    

De notre amour contrarié, rien n'y fera pour l'oublier.
Toute la pluie du ciel n'y suffirait même pas,
Pour, sur mon corps, effacer tous tes baisers,
Tes caresses déposées, les souvenirs de tes appâts.


Pas même un tsunami de malheur sur mon âme abattue,
Ne faucherait toutes mes pensées à toi consacrées.
Le ciel assombri pose sa chape sur ma déconvenue.
Le soleil s'éclipse, se dérobe à mon âme désespérée.


Comment, dans un déluge, pourrais-je noyer mon chagrin
Quand le flot de mes larmes intarissables me submerge déjà ?
La terre peut bien s'ouvrir, s'éventrer sous mes pas incertains,
Pour m'emporter maintenant vers l'enfer, je n'en souffrirai pas.


Ma chair ne rêve que de braises pour apaiser ses déboires.
Attisé par les souvenirs, mon désir en deuil se regimbe.
Ici-bas, ma vie n'est que le purgatoire de mon désespoir.
Je ne vois ma délivrance que dans le feu des limbes.

 

Photos et texte de Christian Bailly
Tous droits réservés
04/05/2010


4 commentaires:

  1. N'avais-tu pas froid, nu dans la neige?

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    1. Nooooooooon ! tu sais bien je suis très chaud chaud ! ;-)

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  2. Christian ne bandait pas dans la neige,mais il s'est rattrapé après!!!
    Pierre

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    1. Oui , tu as raison Pierre.... Pas facile, il faisait pas très chaud tout de même. En plus je posais et prenais les photos avec le minuteur, alors pas très aisé à faire.
      Mais après, action, réaction.... pour le coup j’étais très chaud...Je m’enflammais vite ! 😉😊
      À cette époque la, je ne me laissais pas décourager par la saison tu sais...
      Amicalement
      Christian

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