Tu me quittes
Pour un autre monde,
Pour danser une autre
ronde,
Loin de moi,
De mes envies de toi,
De mes désirs, de mes
émois,
De mes fantasmes avec
toi,
De mon Amour pour
toi.
Ton affection pour
moi me semble perdue.
Heureusement, mon âme
a ses images pour m'oublier.
De fort belles images
à regarder, à admirer,
Celles de tes yeux,
où je lisais ton envie de m'aimer,
Celles de tes lèvres
auxquelles je ne pouvais résister,
Celles de ton corps
désirable, où mon regard se perdait,
De tes seins boisés,
où mes doigts s'emprisonnaient,
De tes tétons, qui me
sommaient de les mordre,
De ton ventre
conquérant, qui me donnait des ordres.
J'ai aussi les images
de ton fabuleux jardin,
Où j'aimais me
retrouver soir et matin,
De ton membre
vaillant mais précieux,
Caché au bas de ton
ventre audacieux,
Quand il s'offrait,
impudique, à mes caresses,
Je le cernais alors
de ma gourmande délicatesse…
J'ai aussi celles des
courbes fermes de tes fesses,
Et de ce qu'elles
cachaient à mes faiblesses.
Pour attendre ton
retour tant espéré,
J’ai aussi, et
encore, de ta bouche le goût sucré,
De ta peau, de ton
intimité le goût salé,
Et celui plus suave,
de ton secret…
Et tes odeurs....
Elles aussi
m'accompagnent, me font patienter…
Dans le pli de ton
cou ou j'aimais enfouir mon nez
Et y déposer mes
baisers,
De tes aisselles au
parfum poivré qui me grisait,
De ton sexe ardent
qui, de volupté, me saoulait,
Ou bien encore, humide
et secrète, de ton intimité
Que je rêve encore
aujourd'hui de transgresser,
Avec mon objet de
jouissance pour toi dressé.
Et ta voix, comment
l'oublierai-je, elle aussi ?
Chacun de tes mots
sur tes lèvres, je les buvais…
De tes soupirs et de
tes plaintes, je m'enivrais…
Mon désir, de ses
tendres paroles, elle le berçait.
Pour moi, même tes
silences étaient de bons mots…
Ils apaisaient mon
cœur, lui tenaient chaud.
Comme tu vois,
J'ai tant et tant de
choses de toi…
En moi…
Que je ne peux me
résigner
À ne pas, un jour, te
retrouver.
Alors je me dis, pour
me réconforter…
Tant de caresses,
Tant d'ivresse,
Tant de sauvages
désirs,
Tant de doux
plaisirs,
Tant d'immenses
jouissances
Tant d'intimes
concordances
Ne peuvent s'évaporer
De la mémoire de Mon
Aimé,
De celui qui a
partagé,
Avec moi tant de
belles chevauchées…
À cette idée, mon
esprit se calme sensiblement,
Mes sens s'apaisent
tout pareillement,
Mais pas mon
impatience bornée.
Mon âme t'appartient
et mon corps, marqué
Au fer rouge par ton
tison, ne peut t'oublier,
Il ne peut se
résoudre à cette fatalité.
Alors, si tel était
ton destin, de ne point revenir,
C’est moi qui bientôt
irai te reconquérir
À la force de mon
Amour !
Mon Amour, sauras-tu
m'attendre ?
Photos et Texte Christian Bailly
Tous droits réservés
03/05/2010
ton amour est-il un exhibitionniste aussi?
RépondreSupprimerTrès bien!
Merci ! Oui il l'est aussi ! Il adore ça !
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