Quand je deviens
chienne
Et que tu deviens
chien,
Que je ne veux que
ton bien,
Satisfaire ta nature
épicurienne…
Quand nos corps,
enragés,
Luttent, se fondent
et se défont,
À la recherche du
plaisir profond,
Sur la voie des
plaisirs sacrés…
Je t'aime…
Quand je fais ma
louve chaleureuse,
Et que tu vampirises
mes sens,
Pour en extraire sa
quintessence
En copieuses senteurs
sulfureuses…
Quand je fais ma
vraie salope,
Pour te mettre à feu
et à sang,
Que tu forces mes
retranchements
Que tu violes mon
enveloppe…
Je t'aime…
Quand, dans
l'hystérie, à corps et à cris,
Je te demande de
combler ma chair,
Que tu t'exécutes
pour me plaire,
Que je quémande, que
je te supplie…
Quand, au bout de ta
résistance,
Je t'extirpe ta salve
d'honneur,
Dans un gémissement
d'exquise douleur,
De ton plaisir, j'en
vois la substance…
Je t'aime…
Quand, sur mon corps
repu,
Tu poses mille
baisers,
Pour me remercier,
De t'avoir si
délicieusement corrompu.
Je t'aime… Je t'aime…
Je t'aime…
Texte et photos Christian Bailly
Tous droits réservés
05/07/2010
Bravo! ton amour s'est certainement senti honoré.
RépondreSupprimerMmmmmm je crois me rappeler que oui... Ce poème est le résultat d'une séance mémorable, à vrai dire !!!
SupprimerBises mon ami
J'aimerais bien participer à la fête.Ta bite ira dans ma bouche jusqu'à tu craches pendant que ton bébé inondera ton trou.Oui?
RépondreSupprimerPierre
Je vois que tu es gourmand de partout...et que tu veux faire le plein de notre jus.... Mmmmmm
SupprimerOn dirait une chanson, une provocation volontaire pour une réconciliation tant désirée. Ahhhhhh les réconciliations.
RépondreSupprimerTu auras su garder l'histoire de ce lieu intact tout en y homogénéisant la vôtre.
Cette pierre qui fut l'achoppement d'un autre sera devenu votre pierre d'angle...
Comme l'image d'un lit défait par ton amour refait, votre empreinte y demeurera à jamais récitée.
J'aurais tant aimé compter chaque grains de sable par ta peau épousée...
J'aurais tant aimé humecter chaque recoins qui en fut privée...
J'aurais tant aimé...
Ubi Hurts
Oui mon ami, toujours le même refrain d'amour et de désirs lancinants...
SupprimerToujours ce besoin de figer avec les mots des instants de communion, de fusion de nos âmes et de nos cœurs, pour ne pas en oublier une miette et pouvoir y revenir et se souvenir quand l'heure du déclin arrivera...
Alors je pourrais me dire que tout ça était vrai, nous l'avons vécu et il en reste ce refrain dans nos cœurs et pour le monde...
Alors je n'aurais pas à me dire "j'aurais tant aimé..." , non, je pourrai dire, "je l'ai tant aimé que je l'aime encore..."
Déclaration d amour charnel
RépondreSupprimerJo
Oui c'est le moins que l'on puisse dire Jo! Hahaha
SupprimerQue de bons moments m'ont inspiré ces vers explosifs !
Belle soirée à toi