Sous les mêmes cieux, à cent lieux l'un de l'autre,
Les amants séparés contemplaient l'azur,
En pensant l'un à l'autre…
Allongés dans l'herbe haute, leurs corps nus alanguis,
Abandonnés aux caresses de l'astre céleste, s'appelaient.
Respectivement, au-dessus de chacun, leur âme planait
Inspirant les désirs esseulés et brûlants d'amants transis.
Une brise légère insufflait aux oreilles des amoureux
Les mots d'amour envoûtants tant de fois échangés,
Elle s'attardait sur leur chair insatisfaite et agitée
Demandeuse des bienfaits des plaisirs langoureux.
Sous les mêmes cieux, à cent lieux l'un de l'autre,
Les amants séparés contemplaient leurs envies,
S'extasiaient de cet auguste présent fait par la vie,
En pensant intensément l'un à l'autre…
Leurs mains, sagement étalées dans les fleurs sauvages,
Bientôt, succombèrent à leur demande persistante,
S'abandonnèrent aux exigences mutuelles, en attente,
À leurs envies, qui en eux, sourdement, faisaient rage.
La nature, inspiratrice et complice, se faisait le messager
De leurs aspirations et conspirait pour leur bon plaisir,
Dispersant au gré du vent, parfums enivrants à saisir,
Et caresses audacieuses sur leur nudité émoustillée.
Sous les mêmes cieux, à cent lieux l'un de l'autre,
Les amants séparés partagèrent leur félicité,
En pensant fougueusement l'un à l'autre…
Sauvagement, bientôt, ils unirent leurs mutuels desseins
De s'aimer ; dans un même élan, ils partagèrent leur libération …
Leurs âmes réunies planaient respectivement à l'unisson,
Au-dessus de chacun, inspirant de leurs sentiments le même destin.
Au-delà du chagrin d'être cruellement séparés par la vie,
De leurs amours solitaires, mais en totale communion,
Ils tiraient la force de faire prospérer, de leurs âmes, la fusion,
En attendant le bonheur proche d'être enfin à jamais réunis.
Sous les mêmes cieux, à cent lieux l'un de l'autre,
Ils contemplaient leur indicible Amour…
De son avènement, bientôt arriverait le jour
Ils y pensaient immensément… L'un et l'autre…
Texte et photos Christian Bailly
Tous droits réservés
02/07/2010
ahh ton jus!
RépondreSupprimerahhhhh on ami...
SupprimerJe savais qu'il te ferait plaisir
De le voir jaillir...
Beautiful words and pictures 👍🏻
RépondreSupprimerThank you very much Mac M for you visit and your words...
SupprimerSee you soon
Je bois ton sperme...
RépondreSupprimerPierre
Tu as raison Pierre.... Par temps de canicule il faut boire souvent et de petites quantités....
SupprimerTon corps ainsi étalé fait mentir le dicton "Dure comme une pierre"...
RépondreSupprimerÀ te regarder l'épouser on la dirait souple et douce.
Pierre qui ne roule pas amasse la mousse de cette crème savamment brassée...
Tel un alchimiste enchaîné à sa pierre philosophale nous partage sa formule , toi,tu nous distribues une laisse de ton poème médiévale.
S'il est vrai que nul ne peut faire jaillir de l'eau d'une pierre, elle au contraire aura su faire jaillir le meilleur du dedans de toi.
Pour toi de Ubi Hurts.
Merci ami poète tes mots me bouleversent et me réjouissent à la fois... Je suis heureux de partager avec toi ces poèmes et de savoir combien tu y es réceptif... Peu de personnes me font état de leurs sentiments à ce sujet, alors je suis toujours ému de voir l'émotion qu'ils peuvent susciter...
SupprimerA bientôt à te lire
Une ode à l onanisme, plaisir coupable paraît il, aux dires de certains bien pensants ecclésiastiques.
RépondreSupprimerBrrrr j en frissonne, à bas ces castrateurs, et vive la branlette
Signé, jo
SupprimerJe ne peux qu’aller dans ton sens Jo... Personnellement je suis athée et je sui d’accord avec toi concernant ces ecclésiastiques qui voudraient revenir en arrière sur ce sujet et bien d’autres d’ailleurs Nous devons résister et ne rien lâcher. Il n’y a pas de mal à se faire du bien, bien au contraire... Merci et bonne journée
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