Abandonné au sommeil,
Sur la paille, au soleil,
Mon corps alangui rêve…
Il rêve…
Il rêve…
À de lointains espaces,
Où s'envolent mes traces,
Où je cours nu vers toi,
Allongé sur un lit de soie,
Perdu dans l'immensité
D'un monde oublié,
Où viennent s'échouer
Des vagues de désirs,
Sous une brise de plaisir.
Le chant des oiseaux,
Anime notre sabbat,
Rythme nos combats,
Tente de couvrir le silence
Que nos soupirs offensent
Tout au long de la nuit
Sur nous, alanguis.
Sous la lune, nos corps,
Luisants, cherchent le port,
Où amarrer leur bonheur.
De tes yeux, une lueur
Éclabousse le ciel étoilé.
De mon ventre, en toi, encré
De ma chair à toi asservie
S'échappe un souffle de vie…
Un éclair perce mon cœur.
D'amour, je me meurs…
Nos âmes assouvies
Se réjouissent, ravies,
S'envolent… Et volent
Dans le vent qui s'affole.
Quelques gouttes de pluie
Me sortent de mes rêveries
L'orage au-dessus de moi
Gronde et me dit : Lève-toi !
Va… Va… Va le retrouver
Pour intensément l'aimer.
Photos et texte Christian Bailly
Tous droits réservés
18/07/2011
Very nice and handsome. Delicious.
RépondreSupprimermagnifique!
RépondreSupprimerMerci beaucoup mon ami ! Bises
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