Je reviens d'un monde qui n'était pas le mien,
Où l'ombre supplante la lumière douce du matin,
Où le silence vaut cent fois mieux que la parole,
Où l'amour espéré en désespoir de cause s'étiole.
Je reviens d'un monde pour beaucoup réfuté,
Mais dont on se contente faute de vérité avouée,
D'un monde où le mensonge fait force de loi
De peur d'être proscrit, de devenir un hors-la-loi.
Je reviens d'un monde où l'on préfère le noir,
Plutôt que d'afficher les couleurs de l'espoir,
Un monde où l'on cache sa grande misère la nuit,
Au fond de son lit, et son âme dans un réduit.
Mais un jour…
Sur mon chemin, j'ai fini par trouver l'âme-sœur.
Elle m'a ouvert en grand les portes de son cœur.
La lumière est entrée dans ma maison ravagée
Par le temps, les désillusions, les espoirs envolés.
Son ardeur a réchauffé mon corps désenchanté.
J'ai découvert un nouveau monde à mes pieds.
De son amour, elle a ravivé mon cœur à l'abandon.
Sa vérité toute nue a sauvé mon âme en punition.
Un monde d'amour où je me suis enfin accepté,
Un monde d'amour, où ma vie n'est plus une fatalité,
Où je me suis senti libre pour vivre mon destin,
Où j'ai trouvé pour mon cœur un digne souverain.
Christian Bailly
Tous droits réservés
12/09/2011
Frédéric Béquin
RépondreSupprimerTrop bien ton poème.
Répondre3 sem
Kris Bailly
Frédéric Béquin Merci beaucoup Frédéric. Bisous et bonne soirée
Bernard Denizot
RépondreSupprimerbravo
Kris Bailly
merci
Jaime Rusiñol Estragués
RépondreSupprimerMuy bello Kris
RépondreVoir la traduction3 sem
Kris Bailly
Jaime Rusiñol Estragués Merci mon ami. J'espère que tu vas bien. Plein de gros bisous 😘