vendredi 21 juillet 2023

Mourir d'aimer

 



Tu ne sauras jamais ce que je ressens.

Ces vers ne sont que les humbles témoins,

De cet amour démesuré que je te consens,

De tout cet amour de toi, dont j'ai besoin.

 

Tu ne sauras jamais combien je t'aime.

De voir mon cœur à ta cause aussi dévoué,

Je ne peux contre lui, prononcer d'anathème.

Mon cœur se brise, d'éperdument t'aimer.

 

Tu ne sauras jamais ce que j'éprouve.

Mon corps, en morceaux, tombe à tes pieds,

Ma chair, plus ardente que celle d'une louve,

Attend sur l'autel d'être enfin sacrifiée.

 

Tu ne sauras jamais ce que je ressens.

Je ne vis que de l'air du temps, suspendu

À tes lèvres, où je lis les mots que j'attends,

Tes intimes aspirations, tes désirs défendus.

 

Tu ne sauras pas l'objet de ma déraison.

Pour toi seul, je me meurs pour les autres.

De mon âme, j'entends la funèbre oraison.

Oui, dans ce délectable enfer, je me vautre.

 

Tu ne sauras jamais combien je t'aime.

Je n'ai plus d'autre raison de vivre que toi.

Par toi, je vis de la passion l'instant suprême,

Où mourir d'amour, n'est pas une fin en soi.

Texte et photos: Christian Bailly

Tous droits réservés

15/09/2011


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