Les caresses du soleil ne me font pas
oublier les tiennes,
Elles ne savent pas, elles, me faire
devenir chienne.
Les assauts des flots ne me font pas
oublier les tiens,
Ils ne savent pas être dépravés comme
des païens
Sur le sable chaud mon désir et mon
esprit s'enflamment
Trop habitués qu'ils sont à ce que tu en
éteignes la flamme
Sous le soleil de plomb, bien sûr, il y
a de beaux garçons,
Mais sans toi, je n'ai pas envie d'en
faire la moisson...
Mon amour, qu'il est bon alors ce
plaisir à la dérobée.
Comme une gourmandise interdite à un
enfant gâté...
Puis, impatient, j'attends de te rendre la pareille
De recueillir, dans ma main, le miel du dard de mon abeille
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