vendredi 21 juillet 2023

Polissonneries

 






Les caresses du soleil ne me font pas oublier les tiennes,

Elles ne savent pas, elles, me faire devenir chienne.

Les assauts des flots ne me font pas oublier les tiens,

Ils ne savent pas être dépravés comme des païens 




Sur le sable chaud mon désir et mon esprit s'enflamment

Trop habitués qu'ils sont à ce que tu en éteignes la flamme

Sous le soleil de plomb, bien sûr, il y a de beaux garçons,

Mais sans toi, je n'ai pas envie d'en faire la moisson...

 



Non, je rêve simplement de t'avoir tout près de moi,

De sentir monter mon désir lascif d'être effleuré par toi.

Alors, tu le sais, mon sexe indocile attend ta main,

Je cambre mes fesses pour lui laisser libre le terrain.

 



Ta main se faufile entre mon bas-ventre et la serviette,

De ce bonheur furtif, hum, je n'en perds pas une miette.

Bientôt, je mouille, tu sais si bien y faire pour m'exciter.

Personne ne se doute de ce qui se passe à proximité.

 



Mon amour, qu'il est bon alors ce plaisir à la dérobée.

Comme une gourmandise interdite à un enfant gâté...

Puis, impatient, j'attends de te rendre la pareille

De recueillir, dans ma main, le miel du dard de mon abeille




Alors, comme deux complices, nous repartons,

Heureux d'avoir fait les polissons....





Textes et photos : Christian Bailly
Tous droits réservés
16/07/2023

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