vendredi 8 décembre 2023

Heureuses retrouvailles





Après avoir rêvé de toi toutes les nuits de mon absence,

Après avoir attendu, sous les draps, le retour de tes caresses,

Après avoir imaginé nos folies et nos instants de tendresse,

Après cette route sans fin bordée d'impatience...




Je te retrouve,

Chacun de nous a soigné pour l'autre, sa personne.

Entre la dentelle et le cuir, tu as choisi la guipure,

Avec laquelle j'aime découvrir ta seconde nature,

Celle que tu me dévoiles, quand tu t'abandonnes.



Alors,

Sous ta robe de chambre, je sais ce qui m'attend,

Ce que j'aime découvrir comme si c'était un trésor.

En nous tendant les bras, le canapé sait son sort,

C'est là, que tu choisis de me révéler tes attraits.




Du coup,

Je faufile ma main sous ta robe de chambre entrouverte,

Jusqu'à la douceur de tes seins auréolés de dentelle.

Tes tétons, déjà, se durcissent arrogants et rebelles,

Tu sais, combien à les voir, mon désir est en alerte.




Et puis,

Je me penche pour m'en saisir avec gourmandise,

Ma langue joue avec et les taquine avec malice,

Ma main, en explorant ton corps, se fait complice,

Pour le libérer de ses entraves et en faire l'expertise.




Mais,

Déjà, tu écartes tes cuisses pour mieux me laisser faire,

Sous la soie, ton sexe frémit, farouche, il se développe,

Semble vouloir s'échapper de cette enveloppe.

De mon côté, je sais pertinemment ce qui va lui plaire.

Aussi,

De tes tétons excités, ma bouche, à regret, se libère,

Pour venir lécher ce qui fait de toi mon beau mâle aimé,

Recueillir quelques gouttes de sève des fleurs du mal, libérées.

Devant toute cette marchandise, mon désir s'exaspère.





Évidemment,

Je sens mon esprit se laisser corrompre par la déraison.

Tous les mets, que tu me présentes, m'affolent.

Déjà, ma langue malicieuse se presse vers ta corolle.

Tes gémissements me disent Ô combien j'ai bien raison.



Ainsi,

Je mesure le résultat de mes louables attentions,

Aux suintements que ton gland laisse échapper,

De les lécher, je m'empresse de venir me régaler,

Et je passe de l'un à l'autre avec délectation.




Enfin,

Je reviens à ta bouche pour un long baiser fougueux,

Tandis que je glisse mon doigt dans tes profondeurs.

Tu empoignes ton sexe et le branles avec ardeur.

Je te sens venir, mais il est bien trop tôt pour être heureux.





Alors,

Généreux, je t'offre tout ce que j'ai de mieux à t'offrir

Et j'enfourne mon glaive suintant, dans ta gorge profonde.

Puis, je t'offre ma rose pour qu'avec ta langue, tu la sondes.

De nos retrouvailles, je savoure tous nos savants délires.




Alors,

À ton oreille, je te murmure certains de nos fantasmes,

Ces envies qui ne sont plus entre nous des secrets,

Et aussi ceux qui attendent de devenir concrets.

Ceux qui inspirent à nos désirs tant d'enthousiasme...

Tu sais,

Comme celui de se savoir maté par un quidam, par la fenêtre

De lui offrir la vue, loin d'être innocente, de mes couilles

D'être offert, en gueuse, à des sexes pour qu'ils me fouillent

A nous voir soumis comme des salopes en mal d'être...




C'est ainsi,

Que nous arrivons tout au bout de notre résistance,

Alors que nos chairs pantelantes nous supplient de se libérer,

Alors que l'issue de ce corps-à-corps semble s'imposer,

Je te propose l'ultime caresse avant la jouissance...

Pour ça,

Je te demande de récolter le fruit de mes attentions,

Sous toi, entre tes deux cuisses fermes, je me glisse,

Pour venir titiller de ma langue ta rose à la peau lisse.

Je sais, cette chatterie te porte vers une autre dimension.




C'est un fait,

Je sais les effets de cette sublime et intime caresse.

Tu te branles avec ardeur, je sens monter ta tension.

De ton cul, je subis jusqu'à étouffer, la pression.

Tu exiges de ma langue beaucoup plus de hardiesse.



Dès lors,

Je sens le va-et-vient de tes couilles pesantes,

Tandis que tu secoues ton sexe virilement, avec frénésie,

Il finit par se vider longuement sur mon torse ravi

De sentir s'étaler la tiédeur de ta semence abondante.

Finalement,

Tu viens m'offrir de ton sexe radouci les dernières larmes

Tandis que je les savoure, je commence à me branler.

Tu ne me laisses pas en reste, mes tétons, tu viens travailler,

Jusqu'à cette jouissance qui m'assaille et me désarme.

Ainsi,

De nos désirs nous voilà arrivés au bout du voyage,

Après avoir visité tous les deux nos plus beaux rivages,

Après avoir oublié comme au premier jour, d'être sages...

Non, assurément, notre amour n'est pas un mirage...





Christian Bailly

Tous droits réservés

7 Nov 2023

 


4 commentaires:

  1. Réponses
    1. Yes it is every time we meet again after a separation. Kisses and hugs my friend ! Hope you are very well !!

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  2. Hummmm.....de biens jolies photos si tentantes... et ton corps....à caresser...et pour ce délicieux "objet" convoité...il est à lécher...et à sucer

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    1. Huuuuummmm ...Merci.... Tu dis tentantes ? Hé oui ! C'est bien là le but... 😉😀😉😀 Merci pour ton passage sur ma page. À bientôt j'espère...

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