mercredi 31 octobre 2018

lundi 29 octobre 2018

Bienvenue à vous tous

Bienvenue à vous tous !



Heureux de vous voir sur ma page comme membre de mon blog.
Vous êtes ici chez vous !

Au gré des vents et marées de ma plume...

Xersex2009
Tony Dolinar
Roland Massing-fritz
Kalin'Ours
Rick Antony
TC


Photo Christian Bailly
Tous droits réservés

samedi 27 octobre 2018

Champagne !!!

J'ai rêvé…
Que j'étais depuis la nuit des temps,
Une goutte de champagne,
A toi seul destinée…

du net


Endormie au fond d'un manoir hanté,
Me voici tout d'un coup réveillée,
Pour dans ton calice étinceler.



Ce soir,
Sur tes lèvres, je pétillerai,
Sur ta langue, je m'évaporerai
Et ta bouche… J'embaumerai.



Cette nuit…
Par ton sang, je m'écoulerai,
Ton beau corps, je l'embraserai
Et la tempête, j’y sèmerai.



Dans cet artificiel trépas,
Tes peurs, tu oublieras,
La raison, tu perdras,
En pâmoison, tu vivras.



Au petit matin sonné,
De ton corps, évaporée,
Je serai la petite goutte rosée,
Sur ton sein, déposée.


Qu'au réveil,
L'amant que je suis, épuisé,
Viendra butiner
Pour y puiser
La force de t'aimer…


Photos et texte de Christian  BAILLY
Tous droits  réservés
31/12/2008

samedi 20 octobre 2018

Errance














Je suis le vent,
Impalpable, mais autour de toi présent.
De père et de mère inconnue,

J'arrive des terres lointaines et perdues,
De cet univers éphémère.
Par-dessus les mers, par-dessus les terres,


















Sur mon chemin, j'ai rencontré
Des âmes débordantes de bonté,
Des âmes perdues et de vies, affamées,
Des paradis de paix et de lumière,
Des enfers et l'enfer des guerres.




















J'ai découvert de notre univers,
Toute sa beauté et ses revers,
Sa grandeur et sa décadence,
Par l'homme, sa déchéance.

















J'ai traversé des terres d'espérance,
Et des contrées d'errance.
J'ai vu le mal se déchaîner,
Le bien s'acharner.





















Dans les arbres dénudés, j'ai pleuré,
De ne pas voir que du bonheur.
À quand un monde meilleur ?










Au cours de mon long voyage,
Aux hommes, dans mon sillage
J'ai laissé mille messages.
Tantôt les grondant.
Tantôt les caressant.


Je me suis fait brise, alizé,
Blizzard, mistral. J'ai tempêté.
J'ai hurlé après eux ma colère.
J'ai même tenté de me taire.



Mais ce maudit animal
Reste infernal.
Il ne comprend rien à rien
Et pour lui, ne sait pas trouver le bien.


Après tant et tant de colères,
Me voici enfin traversant ta crinière,
Je t'enveloppe de caresses,
Je connais enfin l'ivresse,
Je t'effleure d'innombrables baisers,
Adouci, et serein de t'avoir trouvé.


Dans tes bras s'achève mon errance.



Photos et Textes de Christian Bailly
Tous droits réservés
23/10/2008

mercredi 17 octobre 2018

L’Aimé



Je me suis endormi,
Au fond de mon lit,
Après une trop longue insomnie,
Pour un désir inassouvi.





Il a pleuré…mon corps,
Il n’avait pas tort.
De ne pas être aimé encore,
Pour lui c’était le chant du cor.




De ces inépuisables pensées,
Ces rimes sont nées
Où j’allais  retrouver
l’Aimé…

Et c’était toi!


















Toi avec moi,
Moi avec toi.
Pas toi sans moi,
Ni moi sans toi,
Mais toi en moi,
Moi dans toi.
Enfin…
Toi et moi,
En émoi


















Textes et photos de Christian Bailly
Tous droits réservés
30/10/2008

vendredi 12 octobre 2018

Mon antidote














Tu es mon antidote,
Et plus je te sens salope,
Plus je suis hot.




























J'oublie mon mal.
De me savoir ton mâle,
Mon âme râle.




















A voir ton beau pétard.
En pensant à ton dard, 
Je rêve de lupanar.




























Où je pourrais te retrouver,
Faire de toi mon sujet,
Et en toi m'oublier.





























Alors je connaîtrais l'ivresse
Entre tes fesses
Et leur ferais oublier leur sagesse.
































Ton corps serait un champ de bataille.
J'y ferais un feu de paille
Qui embraserait tes entrailles.













Mon sexe, dignement érigé,
Ne voudrait s'incliner,
Qu'après, en toi, s'être vidé.






















Pour mon illustre membre,
Tu deviendrais l'antichambre
D'un plaisir tendre.
























Alors pour toi, mué en stentor,
Je me ferais, pour ton corps, le picador
De ton cœur le matador.




















Je te ferais perdre l’âme
Pour qu'enfin « il » s'exclame
Par une jouissance infâme.















Texte et photos de Christian Bailly
Tous droits réservés
23/10/2008