jeudi 12 août 2021

Absence

 

Loin de toi, loin de moi de t'oublier,

Même accompagné, je suis seul.

J'erre, je divague comme un camé.

De ton absence, je fais mon linceul

 

Je rôde, comme une âme en peine,

À la recherche d'une raison de vivre.

Mon cœur supporte sa déveine,

Mais galère comme un bateau ivre.

 

Mon corps esseulé fuit son ombre,

Dépouillé du feu de ses entrailles.

Dans les décombres, sombrent

Mes désirs, en mal de retrouvailles.

 

Mon feu éteint espère ton alizé.

Mon âme attend sa résurrection,

De revenir à la vie par un baiser,

La caution de ton intense dilection.

 

Les jours traînent, et les nuits aussi

Les heures s'égrènent, paresseuses.

Mon désir, de ton désir, se languit,

S'ennuie de tes caresses sulfureuses.

 

Par bonheur, le temps, enfin, s'épuise

Et m'autorise à te revoir, à revivre.

Je vole vers nos épousailles exquises.

De mon voile de tristesse, me délivre.

 

Je cours vers toi, sans me retourner.

Derrière ta porte, m'attend ton cœur,

Dessous mes pas, un tapis de félicité,

Ta porte s'ouvre à mon bonheur.

 

Me voilà !

Photos et texte Christian Bailly

Tous droits réservés

28/03/2011

 

2 commentaires:

  1. Réponses
    1. Je l'étais peut-être mon ami... Ces photos datent de la même époque que le poème... J'ai bien changé depuis... 😉 Merci tout de même ! 😉😊 Bises et bonne journée 😘 😘 😘

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