Mon bébé,
Quelques lignes supplémentaires pour te dire que tu es unique
et que je sais ma chance de t'avoir rencontré et d'être ton mari.
Si tu cherches une raison à ta vie, c'est certainement celle-là,
tu devais être là...
pour d'autres bien sûr, mais surtout pour moi,
pour me faire heureux,
me faire connaître cette sérénité que j'attendais pour m'épanouir.
Merci d'être là, Bébé !
Je t'aime !
Dans
les hautes herbes dorées,
Par
le vent d'ouest, balayées,
Tu
te glisses sur le sable chaud,
Et
t'offres, impudique, aux assauts
De
mon objectif devenu lubrique.
Ce
jeu de rôle n'a rien de poétique,
Je
vois ce que je suis, à te regarder,
Dépourvu
d'embarras et de préjugé,
De
l'innocence de l'adolescence,
Qui
empêcheraient nos sens,
Sans
foi, sans loi, de s'épanouir.
De
t'aimer, je peux me réjouir
Tu
es mon double, si différent,
Et
pourtant tellement ressemblant.
J'aime
quand tu te fais animal,
Sans
oublier d'être le mâle.
Quand
dans les dunes, dénudé,
Tu
oublies un moment ta dignité,
Au
milieu du chiendent des sables.
Là,
tu oses te mettre à table,
Pour
devenir cette chienne,
Que
je rêve de faire mienne…
Je
t'observe en train de poser,
Sans
fausse pudeur ni timidité.
Tu
fais ta louve en chaleur,
Tu
sais, que tu attises mes ardeurs.
J'aime
quand, telle une femelle
Tu
me montres tes jumelles,
Au
milieu desquelles se niche,
Ce
trou resté longtemps en friche.
Tes
couilles, alourdies de désir,
S'impatientent
de bientôt me servir
Le
nectar de ton corps fertile,
Que
me dispensera ton reptile.
Mais
pour l'heure, tu fais ta salope,
Et
de voir ta croupe, je me dope.
Tu
obéis, et prends la pose lascive,
Soumis,
mon désir de toi, tu motives.
Oui,
pour moi, prends bien la pose,
Que
de ce beau plan, je dispose.
Montre-moi
cet obscène qui m'obsède,
Que
par notre mariage, je possède.
Il
y a de quoi faire des envieux,
Les
curieux ne baisseront pas les yeux,
Pour
mieux voir cette belle croupe,
Capable
de rameuter les troupes.
Je
fais certainement plus d'un jaloux
D'être
devenu maintenant, ton époux…
Tu
fais de moi l'homme le plus heureux
Mais
aussi quantité de malheureux.
Ils
doivent souvent espérer partager
Avec
moi, ce trésor qui fait rêver…
Qui
me fait rêver…
Texte et photos: Christian Bailly
Tous droits réservés
04/08/2023
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