Avant que ne trépasse la palette de
l'automne,
Je savoure les derniers éclats
monotones
De la nature, avant son hivernal
endormissement.
Aux quelques flamboiements résistants,
Il ne restera bientôt plus, que la grisaille
De la morne saison qui déjà me
tenaille,
Envahissante,
Saisissante.
En attendant, une fois de plus, qu'elle enfante
Des mille espérances du printemps,
J'assiste, impuissant,
À ses interminables funérailles.
Je compte, feuille à feuille,
Le temps qui s'égraine lentement.
Je me laisse aller à son engourdissement,
Dans l'allégeance,
Sans résistance,
Osant espérer en la résurrection
promise,
Où toutes les folies seront permises.
Mais déjà, je me gèle ; l'hiver me pétrifie,
Me couvre de noir et de gris.
Je m'endors sous son blanc manteau.
Comme les autres, je courbe le dos.
J'attendrai le temps qu'il faut
À la délivrance,
À la renaissance,
Pour faire de moi, un enfant,
J'aime vraiment ton exhibitionnisme!
RépondreSupprimermerci !
Supprimerje prends beaucoup de plaisir a faire ces séries de photos
souvent je les faisait pour mon Bébé, quand nous étions loin l'un de l'autre et je lui envoyais pour le faire patienter
un autre message d'amour en images pour accompagner mes mots
à bientôt mon ami