Dans
le vacarme de ma conscience,
Mon
sentiment souffre de ton silence,
De
ne point savoir assez l'assurance
De
ton penchant, sa tendance…
Chaque
jour, il mendie sa récompense,
Souffre,
de tes mots d'amour, la carence,
De
ton auguste présence, l'absence,
De
ces inquiétudes, les mouvances.
Pardonne-lui
sa sénile arrogance.
De
son insistance, il fait repentance.
De
son insidieuse souffrance
Il
demande par toi la délivrance.
Oubliée
! Pour lui la juvénile insouciance
De
revivre pareille romance.
Passée
! L'exubérance de l'adolescence.
Arrive
la crainte de l'indifférence.
À
la douleur d'aimer, il n'a point ta constance,
De
tes sentiments, l'égale prestance.
Non,
il lui faut de la consistance,
Chaque
jour, de toi, quelques pitances.
Son
instance n'est point une offense.
Pardonne
à sa défiance,
L'indécence
de son omniprésence.
Donne-lui
l'objet de quelques espérances…
Un
mot, seulement… Un mot,
Il
attend ta sentence…
Texte et photos de Christian Bailly
Tous droits réservés
21/01/2010
#5 là, as-tu joui?
RépondreSupprimercertainement, si j'ai écrit ces mots...
SupprimerBises !