Ce
matin, j'ai ouvert ma fenêtre,
La
peine, en moi, c'est engouffrée.
Dans
le noir, je me suis enfermé,
Pour
cacher mon désir de ne plus être.
Dehors,
les fleurs se sont fanées,
Les
feuilles sont tombées, mortes.
Doucement,
j'ai fermé ma porte
Pour
ne plus voir le monde crever.
J'ai
enfermé mon cœur dans la douleur,
Déjà
affamé de toi, mon corps délirant
Crie
sa rancœur dans le silence déchirant.
Je
n'ai plus une seule larme pour pleurer.
La tristesse, en moi, a repris sa messe.
Je
n'ai plus le cœur à l'ouvrage de la vie.
D'amour
plus le besoin, plus l'envie.
Mon
désir découvre la sécheresse.
Enveloppée
de son linceul de souffrance
Mon
âme se laisse emporter par la folie,
Vers
les rivages sombres de l'oubli.
Mon
ciel se couvre de désespérance.
L'hiver
s'installe sur mon cœur blessé,
Pour
lui, d'aimer, il n'est plus l'heure.
Lentement,
il se couvre de froideur,
Et
dans le lac gelé, il se laisse aller…
Pour
moi…
L'hirondelle
ne refera plus le Printemps.
Texte et Photos Christian Bailly
Tous droits réservés
21/04/2010
sont des temps déjarmais passés, non?
RépondreSupprimerOui, mon ami ! Définitivement passés, loin derrière maintenant... A les relire, j'éprouve un énorme soulagement, une grande fierté pour ce chemin parcouru mais aussi beaucoup de bonheur... Oui je peux évaluer ce bonheur que je vis aujourd'hui, à ce que j'ai dû encaisser à ce moment là et ça donne à mon amour encore plus de vigueur, plus de rage de vivre... Belle soirée mon ami
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