samedi 30 novembre 2019

Cœur endeuillé



 

Ce matin, j'ai ouvert ma fenêtre,
La peine, en moi, c'est engouffrée.
Dans le noir, je me suis enfermé,
Pour cacher mon désir de ne plus être.

 

Dehors, les fleurs se sont fanées,
Les feuilles sont tombées, mortes.
Doucement, j'ai fermé ma porte
Pour ne plus voir le monde crever.

 

J'ai enfermé mon cœur dans la douleur,
Déjà affamé de toi, mon corps délirant
Crie sa rancœur dans le silence déchirant.
Je n'ai plus une seule larme pour pleurer.

 

La tristesse, en moi, a repris sa messe.
Je n'ai plus le cœur à l'ouvrage de la vie.
D'amour plus le besoin, plus l'envie.
Mon désir découvre la sécheresse.

 

Enveloppée de son linceul de souffrance
Mon âme se laisse emporter par la folie,
Vers les rivages sombres de l'oubli.
Mon ciel se couvre de désespérance.

 

L'hiver s'installe sur mon cœur blessé,
Pour lui, d'aimer, il n'est plus l'heure.
Lentement, il se couvre de froideur,
Et dans le lac gelé, il se laisse aller…

 

Pour moi…
L'hirondelle ne refera plus le Printemps.










Texte et Photos Christian Bailly
Tous droits réservés
21/04/2010


2 commentaires:

  1. sont des temps déjarmais passés, non?

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    1. Oui, mon ami ! Définitivement passés, loin derrière maintenant... A les relire, j'éprouve un énorme soulagement, une grande fierté pour ce chemin parcouru mais aussi beaucoup de bonheur... Oui je peux évaluer ce bonheur que je vis aujourd'hui, à ce que j'ai dû encaisser à ce moment là et ça donne à mon amour encore plus de vigueur, plus de rage de vivre... Belle soirée mon ami

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