Mon ami, ici, tu trouveras toute ma vérité, sans florilège , celle de mon corps et de sa réalité, en toute modestie, celle de mon vécu impudiquement dévoilé avec humilité dans la simplicité de mes poésies, celle de cet amour qui me fait vivre intensément le bonheur d'être enfin celui que j'ai toujours été, celle de mes désirs irrépressibles d'hommes pour les hommes, celle de mes plaisirs d'hommes donnés par les hommes et en particulier par mon homme.
mercredi 31 mars 2021
Sur ton sein
vendredi 26 mars 2021
À tes pieds
mercredi 24 mars 2021
De tes mains...
mardi 16 mars 2021
Ascenseur pour le bonheur
D'un dernier baiser, je t'effleure…
Je m'engouffre dans l'ascenseur.
Imprégné de ta sulfureuse odeur,
J'emporte avec moi notre bonheur,
Le fruit de tes sensuels honneurs,
Les stigmates de notre fureur,
De tes caresses, toute la douceur.
Baigné de ton regard prometteur,
J'oublie, de l'éloignement, la douleur.
En moi, brille, de l'espoir, la lueur,
De te revoir. Oh ! Toi, mon Seigneur !
Emporté par l'ascenseur, je reste songeur…
Intrépide ripailleur, tu es mon passeur
Pour un monde de bonheur sans pudeur,
Où j'abandonne le solde de ma candeur.
Bientôt, je reviendrai revoir mon dictateur
De mon cœur, toi, le tendre inquisiteur,
Pour connaître du plaisir, la splendeur,
Et de nos sentiments partagés, la valeur.
Mon bien-aimé, je suis ton débiteur,
De la vie, je découvre enfin le meilleur.
De te revoir, oh ! Toi mon bienfaiteur!
J'attends l'heure….
Pour, de ma fortune, connaître toute l'ampleur…
De nos ivresses, te faire le compositeur…
Pour te nommer honorable percepteur
Sur mes terres, du produit de ton labeur…
Pour, de mon jardin secret, t'offrir l'impudeur.
Avec impatience, j'attends l'heure…
J'attends l'heure…
De l'ascenseur pour le bonheur…
Texte et Photos Christian Bailly
Tous droits réservés
22/11/2010
vendredi 5 mars 2021
Déclaration
Mon Bel Ami,
Par les biais de ces mots, je viens vous entretenir de mes sentiments,
Vous dire combien mon attirance égale celle de la terre pour le soleil.
Mon cœur se consume, s'impatiente d'avoir des nouvelles du vôtre.
Mon Bel Ami, je vous aime trop pour taire la noblesse de mes amours.
Comment vous faire entendre l'appel impératif de ma chair pour la vôtre
Et museler tous ces mots torrides qui brûlent mes lèvres en fusion.
Mon Bel Ami,
J'ai pour votre table de grands appétits que vous seul pouvez contenter.
Ma lame, aiguisée par vos attraits, espère les délices de votre fourreau.
L'envie de pleurer en vous toutes les larmes de mon corps m'assaille.
Sur vos terres, ma source entend bien se répandre et enfin se tarir.
Loin de vous, je me languis de vos yeux, et de ce qu'ils me disent…
Ou de ce qu'ils n'osent me dire de peur de se confondre. Je sais !
Mon Bel Ami,
Ce n'est pas quand je serai enfin terrassé de trop vous attendre
Qu'il vous faudra m'avouer ce qui vous anime, ce que j'espère…
Le bonheur d'aimer est une rose, il faut savoir l'offrir quand elle éclot,
Avant de voir à terre ses pétales emportées par le temps qui passe.
Avouer n'est point se répudier, mais calmerait la douleur de mes attentes.
Je suis enchaîné à vous, Mon Bel Ami, et rien ni peut, si ce n'est la mort.
Mon Bel Ami,
Je n'entends plus que votre chant et celui du rossignol m'impatiente.
Les couchers de soleil sont si pâles et sans passion sans vous à mes côtés.
Ma vie s'étiole comme un bouquet de fleurs sauvages oublié au chevet.
J'ai besoin que votre sève s'écoule en moi pour revenir à la vie,
De sentir votre feu dans ma cheminée et votre flamme me lécher.
Mon cœur ne bat que pour vous à la cadence de votre tambour.
Mon Bel Ami
Si la nuit n'avait pas eu de matin, je n'aurais cessé de vous entretenir,
Pour ne point quitter votre pensée et assiéger ainsi votre cœur,
Mais le soleil pointe son nez et sèche trop vite l'encre de mes idées
Qui pourtant pour vous foisonnent, la fatigue me prend …
À contre cœur, au sommeil, je me rends…
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