Mon ami, ici, tu trouveras toute ma vérité, sans florilège , celle de mon corps et de sa réalité, en toute modestie, celle de mon vécu impudiquement dévoilé avec humilité dans la simplicité de mes poésies, celle de cet amour qui me fait vivre intensément le bonheur d'être enfin celui que j'ai toujours été, celle de mes désirs irrépressibles d'hommes pour les hommes, celle de mes plaisirs d'hommes donnés par les hommes et en particulier par mon homme.
lundi 28 juin 2021
L'élu
samedi 26 juin 2021
Réflexion…
mercredi 23 juin 2021
Instant d'éternité
mercredi 16 juin 2021
Reviviscence
Depuis trop de printemps,
D'une chrysalide prison,
Dans la nuit, un papillon
Cherchait son avènement.
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Sous un rayon de lune,
Il trouva un magicien.
Ce bel et fier praticien
Mit fin à son infortune,
Lui inculqua la félicité,
Le droit au bonheur,
L'instant enchanteur
De l'amour condamné.
De leur miel interdit,
Déluge de réjouissance.
De cette mutuelle attirance,
L'amour vrai naquit.
Il était temps d'accepter
Pour son cœur fiévreux,
Pour son corps de lépreux,
L'inavouable vérité.
De ce non-dit enfin dévoilé,
Incommensurable délivrance,
Épilogue d'une désespérance,
L'heure d'assumer sa destinée.
Le temps était venu, de prendre son envol,
Par ce bonheur advenu, d'oublier la nuit,
De vivre au grand jour, l'amour de sa vie
D'oublier, à jamais, de l'existence le vitriol.
Texte et photos Christian Bailly
Tous droits réservés
04/03/2011
Transition
De cet Hiver qui se meurt, je garde les souvenirs
De nos longues nuits sur ta généreuse couche,
De nos caresses, de nos ébats, de ta bouche,
De nos matins languissants à tenter de nous désunir.
De cet Hiver qui se meurt, je brûle aussi d'entretenir
Les prémisses de ce bonheur qui, enfin, accouche,
De mes espérances, ces secousses qui me touchent
De ton amour, les ravissements exigeants du désir.
De ce Printemps naissant, j'attends le plaisir
De contempler le soleil caressant ta frimousse,
Sentir ton corps me demander que je le détrousse,
L'exhiber, impudique, aux nues, finalement l'assaillir.
De ce Printemps naissant, j'attends de voir venir
Ses tapis de couleurs, ses nuits bien plus douces,
De sagement t'allonger nu sur un lit de mousse,
Et doucement, te dévergonder, te faire frémir.
De ce Printemps naissant, je veux simplement t'offrir
Sa voûte constellée, auréolée d'un rayon de lune rousse,
Pour ciel de lit, et son silence, pour que tu l'éclabousses
De tes gémissements et de l'explosion de ton plaisir.
Tous droits réservés
Mon bel hidalgo
Pour un passo,
Pour un tango
Avec mon bel hidalgo,
Je donnerais ma peau.
Pour un concerto
Avec ce maestro,
Mon cœur bat allégro,
Mon âme gémit en trémolo.
Sous les assauts
De mon beau gringo,
Mon corps joue vibrato,
Dans ma tête, le mélimélo.
Pour un franc rodéo,
Avec ce fier vaquero,
J'arrive au grand galop,
Je suis chaud illico presto.
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De l'audacieux couteau
De ce valeureux guérillero
Je veux être le fourreau
Honorer son flambeau
Avec mon bel hidalgo
Interpréter un adagio
Faire le grand saut
Pour un éternel duo
Texte et photos Christian Bailly
Tous droits réservés
01/03/2011
vendredi 11 juin 2021
Mes sept péchés capitaux
Sur ton corps, je fais la fête ; de ton plaisir, je pars en quête.
Ce n'est pas pécher, que de te sentir vibrer et te faire chavirer.
Alors, je mets tout mon Orgueil au service de ta jouissance.
Dans ce dessein, je ne suis point Avare en réjouissances.
De ton excitation, j'assouvis toutes mes occultes Envies.
Peut importe la Luxure, pourvu que tu connaisses l'ivresse.
De ton désir en Colère, j'attends le fruit de sa vengeance,
Pour satisfaire de ma Gourmandise, les revendications,
Et dans tes bras, me livrer aux ravissements de la Paresse.
Pour ton bon plaisir, je vends mon âme aux démons.
Je m'invite au grand bal de tous les suppôts de Satan.
De Lucifer, Léviathan, Asmodée, Belzébuth , Mammon
De Belphégor et de leurs compères, je deviens le galant.
Du pandémonium, j'attends le meilleur, ma damnation.
Textes et Photos Christian Bailly
Tous droits réservés
09/02/2011
mercredi 9 juin 2021
Intime vocation
Sur ton corps, les années ont semé un tapis de perce-neiges,
Où je viens poser tous mes chagrins, mes espoirs, mes rêves.
Là, j'y retrouve les printemps de ma jeunesse et son cortège
De bonheur et d'ivresse, de désir que le plaisir parachève.
Avant que la vieillesse de trop nous caresse, nous agresse,
Je veux user ton corps de toutes mes charnelles ivresses,
Avec l'impulsive insolence, ignorer les raisons de la sagesse,
Te faire sentir de mes désirs enthousiastes, toute la hardiesse.
Mon amour, mon tendre amour, laissons parler nos sens.
Donnons la parole à leurs douces et envoûtantes souffrances.
Laissons la furie de notre aveuglement gagner notre confiance.
Avec nonchalance, cédons aux ravissements de l'accoutumance.
Ainsi enchaînées, l'une de l'autre, nos âmes intoxiquées
De nos appétences mutuelles convoleront pour l'éternité.
Contre l'usure des années, nous devrons nous insurger,
Désobéir aux règles du temps, ne pas céder à la facilité.
À ce rude combat, nous opposerons notre fertile affection,
Pour en renouveler sans cesse la passionnelle expression
Et nourrir pour le restant de nos jours, cette inclination.
À cette intime confession, je me sens une pérenne vocation.
Texte et photos Christian Bailly
Tous droits réservés
14/02/2011
dimanche 6 juin 2021
Plaisirs humides
Entre tes lèvres humides,
Ma langue pernicieuse,
Assaille ta bouche licencieuse.
Sur le velours de ta peau,
Se posent, avec impertinence,
Mes baisers brûlants d'impatience.
De tes tétons, l'arrogance
Agace de ma langue, l'insolence.
À ce jeu, toute ma complaisance.
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Pour te voir plier à mes exigences,
Ma bouche gloutonne,
Sur ton désir, s'abandonne
Mes caresses judicieuses,
Se font, pour toi, plus audacieuses.
En rien, je ménage mes efforts
Pour te voir succomber,
Dans la volupté, sombrer.
Une vague submerge ton corps
Asservi à tes sens intrigants,
Par ton sang effervescent.
À son point culminant, ton plaisir
Se déchaîne dans un absolu délire,
S'épanche enfin, humide et chaud.
Textes et photos Christian BAILLY
Tous droits réservés
12/02/2011